En Octobre 1949, Aldous Huxley a écrit une lettre à George Orwell, expliquant que « les leaders mondiaux découvriront que le conditionnement des enfants ainsi que l’hypnose sous narcotiques sont plus efficaces, en tant qu’instruments de gouvernance, que les matraques et les prisons ».
Aujourd’hui, 68 ans plus tard (et 85 ans après la publication originale du « Meilleur des mondes »), nous voyons une tentative organisée de réaliser le pire cauchemar d’Aldous: le conditionnement des nourrissons à devenir des consommateurs à vie, bien que cette fois sous prétexte de « culture « Et » de contenu fun ».
Cette tentative est un exemple parfait de la façon dont ces plateformes continuent de fonctionner, car elles continuent de persuader les individus, chaque fois de plus en plus jeunes.
L’algorithme est simple : c’est une berceuse moderne, un chuchotement doux et invisible au rythme de « J’aime voler … J’adore avoir de nouveaux vêtements ». Une mélodie qui invite les jeunes enfants à participer, totalement hypnotisée, dans cette illusion mondiale irrésistible (manifestée via des shots d’instagram) dont il sera très difficile d’échapper.
Hypekids est un laboratoire de contrôle, une étape audacieuse d’Hypebeast vers la domination des esprit les plus innocents.
Ses airs sont tentants, mais les paroles n’ont aucun sens.
Hypekids: la Division de conditionnement d’Hypebeast pour les nourrissons
Motto / Algorithme (via Aldous Huxley):
J’aime voler,
J’adore avoir de nouveaux vêtements,
J’aime voler,
J’adore avoir de nouveaux vêtements,
J’aime voler,
J’adore avoir de nouveaux vêtements
In October 1949, Aldous Huxley sent a letter to George Orwell, expressing his concern that « the world’s rulers will discover that infant conditioning and narco-hypnosis are more efficient, as instruments of government, than clubs and prisons. »
Now, 68 years later (and 85 years after the original publication of Brave New World), we see an organized attempt to carry out Aldous’ worst nightmare: the conditioning of infants into becoming lifelong consumers, though this time under the pretense of « culture » and « fun content ».
This attempt is a perfect example of how emboldened these platforms continue to feel, as they continue to persuade individuals, each time younger and younger.
The algorithm is simple: it is a modern day lullaby; a soft, invisible whispering to the rhythm of « I do love flying… I do love having new clothes. » A tune that invites young children to participate, utterly mesmerized, in that irresistible global illusion (manifested via instagram shots) from which it will be very difficult to escape.
Hypekids is a lab for control, a bold step by Hypebeast towards domination of the minds of our most impressionable and innocent ones.
Its tunes are tempting, but the lyrics lack any meaning.
Hypekids: Hypebeast’s Infant Conditioning Division
Motto/Algorithm (via Aldous Huxley):
I do love flying,
I do love having new clothes,
I do love flying,
I do love having new clothes,
I do love flying,
I do love having new clothes
L Quipu
La Société des Infiltrationnistes
August 1, 2017
Caracas, Venezuela