La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Bacon disait : « On naît. On meurt. C’est mieux si entre les deux on a fait quelque chose. » Pour sûr, le « peintre de la cruauté et de la tragédie » aurait aimé la manière d’exister de Michel Platnic. Ce artiste multidisciplinaire, d’origine Française et émigré en Israël a consacré une grande partie de son art à donner littéralement naissance aux peintures de Bacon. Pourtant sur le papier, rien ne le pré-disposait à suivre cette voie. Cet adepte des art-martiaux qu’il a pratiqué pendant 10 ans, titulaire d’une diplôme en génie électrique pendant 13 ans au service du domaine Telecom à eu la bonne idée de suivre les cours d’Etienne Decroux, autre génie du mime et du langage du corps, ami d’Antonin Artaud, à qui l’on doit notamment le « Moonwalk » de Michael Jackson ou la formation du mime Marceau.
C’est certainement cette capacité et cette maitrise du corps et des expressions qui en découle qui donne à son oeuvre, « Après Bacon », une dimension surréaliste mais néanmoins ancrée dans le réel. Michel Platnic prend la place des personnages de Bacon, en recréant des univers qu’il peint entièrement, en même temps que son visage et son corps qu’il va ensuite filmer pour créer une peinture vivante et impressionnante de vérité. Il se re-dessine, face caméra pour créer une déformation conforme à celle entreprise par le peintre. Cette illusion, plus qu’une simple technique filmique prend tous son sens et questionne sur la ré-interprétation de l’oeuvre à l’heure des innovations technologiques en permanente évolution. Une forme de ré-invention et d’ouverture de l’espace de la perception, un décloisonnement des oeuvres elles-mêmes et de leurs sujets.
L’expression qui dit que la réalité dépasse la fiction, semble avoir été écrite pour décrire le travail de cet immense artiste qu’est Michel Platnic. Si tant est que l’on peut considérer le récit d’une oeuvre comme celle de Bacon comme un récit imaginaire, il est certain que le talent de Platnic est bien réel est qu’il en est son digne héritier. A part un reportage qui lui a été consacré sur i24, il semblerait que la France soit passée à côté. En tout les cas nous lui souhaitons autant de succès que Bacon, devenu en 2013 le peintre le plus cher du monde.
« Tout est tellement insignifiant, autant être extraordinaire. » Francis Bacon
Co-fondatrice d’APAR.TV et productrice. Elle conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout
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