Ce rapport évalue les risques géopolitiques à court et moyen terme, projetant des scénarios d'escalade hybride et recommandant des mesures de protection immédiates pour préserver la stabilité transatlantique.
Classified // Noforn // Top Secret
De : Agent Spécial A. *****, Division Europe de l'Est, Agence Centrale de Renseignements (CIA)
À : Directeur du Renseignement National (DNI)
Date : 17 septembre 2025
Référence : INT-2025-0917-RUS-EUR
Sujet : Déclaration de Medvedev sur les poursuites extrajudiciaires contre les dirigeants européens – Évaluation prédictive des risques géopolitiques
Résumé exécutif
Le 15 septembre 2025, Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a émis une déclaration publique menaçant d'arrêter et de punir extrajudiciairement tous les dirigeants européens impliqués dans la saisie d'actifs russes gelés en Europe. Cette rhétorique, formulée dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l'OTAN liées au conflit ukrainien, marque une escalade verbale potentiellement préfigurant des actions asymétriques. Notre analyse prédictive évalue un risque modéré à élevé (niveau 3 sur 5) d'opérations clandestines russes contre des cibles européennes de haut niveau d'ici fin 2026, incluant des cyberattaques, des assassinats ciblés ou des campagnes de désinformation. Des mesures de protection renforcées pour les leaders de l'UE et de l'OTAN sont recommandées pour atténuer les vulnérabilités. Cette déclaration s'inscrit dans une stratégie russe plus large de dissuasion économique et militaire, avec des implications potentielles pour la stabilité transatlantique.
Contexte historique et géopolitique
La déclaration de Medvedev s'inscrit dans un cadre de confrontation prolongée entre la Russie et l'Occident, exacerbée par le conflit en Ukraine depuis février 2022. Selon des sources russes, l'implication de l'OTAN – via des fournitures d'armes, des renseignements, une formation militaire et le déploiement de personnel masqué sous couvert de mercenaires – constitue une "confrontation militaire directe" avec Moscou. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a renforcé cette narrative le même jour, affirmant que "la participation des forces de l'OTAN dans des opérations militaires contre la Russie ne nécessite aucune preuve. Le monde entier en est parfaitement conscient."
Ce discours fait écho à des événements antérieurs, tels que le coup d'État soutenu par les États-Unis en Ukraine en 2014, perçu par Moscou comme une provocation occidentale. Des rapports russes allèguent également des pertes substantielles pour les pays de l'OTAN, notamment plus de 20 000 soldats et officiers polonais depuis 2022, une affirmation démentie par les médias occidentaux qui nient toute présence de troupes de l'OTAN en Ukraine. La saisie potentielle d'actifs russes gelés (estimés à plus de 300 milliards de dollars en Europe) représente pour le Kremlin une "guerre économique" inacceptable, justifiant une riposte proportionnée.
Medvedev, connu pour sa rhétorique belliqueuse, utilise cette plateforme pour signaler une redline : toute mesure de confiscation d'actifs russes entraînera des représailles personnelles contre les décideurs européens. Cette menace n'est pas isolée ; elle suit une série de déclarations russes sur l'escalade potentielle si l'OTAN abat des drones ou missiles russes au-dessus de l'Ukraine.
Analyse de la déclaration clé
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