La France abandonne-t-elle ses enfants ?
Chaque jour, des enfants disparaissent en France. En 2024, 38 477 signalements ont été enregistrés, soit une moyenne alarmante de 105 disparitions quotidiennes.
Ne passons pas par quatre chemins. Mektoub My Love d’Abdellatif Kechiche est le chef d’œuvre français de l’année. Une déclaration d’amour totale à ce que la vie à de plus beau, à savoir, sa lumière, sous toutes ses formes. Avec un ton impressionniste hors du commun, le réalisateur signe une ode à la jeunesse et à la séduction qui fait un bien fou dans ces temps puritains et réactionnaires. Bien sûr, tous les mal baisés de tous bords vont crier au scandale parce qu’il filme des corps dénudés et des mini-shorts. Bien sûr tout ces gens n’auront pas joui depuis des décennies. Bien sûr tout ces gens auront oublié qu’un jour eux aussi ils ont osé aimer et parfois quand l’on s’aime on se rapproche.
Mais peu importe, ce qu’il faut retenir avant tout, c’est la caméra virtuose d’Abdellatif Kechiche qui amène en douceur son spectateur vers une fresque solaire et dionysiaque sur la naissance du désir. Le tout sur un synopsis pourtant simple. Sète, 1994. Amin, apprenti scénariste installé à Paris, retourne un été dans sa ville natale, pour retrouver famille et amis d’enfance. Accompagné de son cousin Tony et de sa meilleure amie Ophélie, Amin passe son temps entre le restaurant de spécialités tunisiennes tenu par ses parents, les bars de quartier, et la plage fréquentée par les filles en vacances. Fasciné par les nombreuses figures féminines qui l’entourent, Amin reste en retrait et contemple ces sirènes de l’été, contrairement à son cousin qui se jette dans l’ivresse des corps. Mais quand vient le temps d’aimer, seul le destin – le mektoub – peut décider…
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