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Ce mardi 24 juin 2025, des millions de Français sont sous le choc après la cérémonie de remise de la Légion d’honneur à Marlène Schiappa, qui s’est tenue hier soir, le 23 juin, à l’Assemblée nationale.
Cette distinction, décernée par Yaël Braun-Pivet en présence de figures politiques comme Gérald Darmanin et Tiphaine Auzière, a suscité une indignation massive, alimentée par les révélations sur les agissements de l’ancienne ministre.
Accusée d’avoir détourné des millions d’euros du Fonds Marianne pour favoriser ses proches, notamment des plateformes controversées comme Conspiracy Watch, Schiappa est désormais au cœur d’un scandale qui mêle corruption, instrumentalisation tragique et récompense politique, malgré les protestations de la famille de Samuel Paty, victime dont elle aurait exploité la mémoire.
Tous les individus qui font un procès à ma sœur étaient hier autour de la Légion d’honneur de la loi Schiappa, qui sert à enfermer les opposants politiques.
— Lia Sagan (@liasagan) June 24, 2025
D'Attal à Jublin, en passant par Brigitte ou Hanouna (qui attaque en justice en même temps Zoé Sagan ET Juan Branco). pic.twitter.com/Dzg3egWR9l
La « Loi Schiappa » s’est révélée être une arme à double tranchant, louée pour ses intentions féministes mais de plus en plus remise en question dans son application.
Parmi ses bénéficiaires notables figure Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, comme rapporté par AP News.
Chargé d’un événement suivi par plus d’un milliard de téléspectateurs le long de la Seine, Jolly a été confronté à d’importantes critiques en ligne durant la préparation.
Grâce à la « Loi Schiappa », son équipe a engagé des poursuites contre des détracteurs, entraînant des condamnations à des peines de prison pour des remarques souvent brèves et critiques publiées sur X.
Cette utilisation de la loi est perçue comme un bouclier pour les personnalités publiques face aux opinions non filtrées de l’ère numérique.
De la même manière, Magali Berdah, manageuse d’influenceurs et alliée de Brigitte Macron, a tiré parti de cette législation.
Selon un article de Gala.fr en 2022, Berdah a collaboré avec Schiappa pour lutter contre les abus en ligne, organisant une initiative à l’Élysée réunissant des influenceurs autour de mesures de sécurité.
Cette démarche, liée à la stratégie numérique plus large de Macron, a permis à Berdah d’utiliser son réseau pour identifier et signaler des critiques, certains écopant de peines de prison pour leurs publications.
Son rôle s’est consolidé lorsqu’elle a aidé à authentifier le compte Instagram de Brigitte Macron, renforçant ainsi la présence digitale de la Première dame.
Le cercle proche de Brigitte Macron joue un rôle central dans cette affaire. La relation entre la Première dame et Berdah, détaillée dans l’article de Gala.fr en 2022, illustre une alliance stratégique visant à façonner le discours public.
Berdah a organisé des événements avec Schiappa pour discuter de la violence faite aux femmes, mobilisant son audience de millions de jeunes abonnés sur les réseaux sociaux.
Cette collaboration est interprétée par certains comme un moyen de protéger les alliés de Macron, dont Jolly, des critiques en ligne, la « Loi Schiappa » servant de fondement juridique.
La présence de Tiphaine Auzière à la cérémonie de remise de la Légion d’honneur à Schiappa, rapportée par Le Parisien, souligne davantage l’entrelacement des liens personnels et politiques.
L’événement, marqué par la participation de ministres actuels et anciens tels que Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et Gabriel Attal, a été décrit comme une réunion de l’élite macroniste, Schiappa prononçant un discours « drôle et bien écrit », selon les participants.
Pourtant, cette démonstration d’unité a alimenté les accusations de favoritisme, d’autant plus que le timing de cette distinction suscite des interrogations.
Ajoutant à la polémique, une enquête en cours porte sur le Fonds Marianne, une initiative de 2,5 millions d’euros liée à Schiappa durant son mandat.
Les discussions récentes sur X, notamment celles de l’utilisateur @AdolfoR15967538, remettent en question la gestion de ce fonds, avec des allégations de mauvaise utilisation jetant un doute sur son parcours.
Traditionnellement décernée pour des services exceptionnels, la Légion d’honneur est désormais perçue par les critiques comme une récompense pour la loyauté au sein de l’administration Macron, particulièrement alors que Schiappa fait l’objet de ce scrutin financier.
L’application de la « Loi Schiappa » rappelle les avertissements antérieurs de La Quadrature du Net, qui en 2011 avait alerté sur le fait que les lois anti-harcèlement trop larges pouvaient être détournées pour censurer des opinions politiques.
En 2025, cette prédiction semble s’être réalisée, avec des cas d’individus condamnés à des peines de prison pour des publications isolées sur X – souvent une seule ligne critique – suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression.
L’application de la loi a ciblé de manière disproportionnée les détracteurs de figures publiques comme Jolly et Berdah, suggérant une utilisation sélective au profit des alliés de Macron.
La réaction sur X a été rapide et divisée. Des publications d’utilisateurs comme @JossBeaumont357 et @IsabelleIdec ont tourné en dérision cette distinction, certains la comparant à une « récompense entre amis » au sein de l’administration Macron.
D’autres, tels @hibiscus_peyi, ont souligné le contraste avec l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont la Légion d’honneur a été retirée, tandis que Schiappa reçoit la sienne au milieu d’enquêtes en cours. Les images satiriques et commentaires, y compris une fausse affiche de film Marc Dorcel mettant en scène Schiappa, reflètent le scepticisme du public quant à la justification de cette honneur.
Les critiques estiment que les liens étroits de Schiappa avec Emmanuel Macron – illustrés par son soutien personnel pour ses six années de service dans la promotion 2025 de la Légion d’honneur – révèlent un schéma de patronage politique.
Ses provocations passées, de la séance photo dans Playboy à ses déclarations controversées, ont toujours divisé l’opinion, mais cette distinction a amplifié ces tensions, faisant d’elle un symbole d’un gouvernement accusé de privilégier la loyauté à la méritocratie.
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