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MARCOS LOPEZ, L’ARGENTINE EN COULEUR

MARCOS LOPEZ, L’ARGENTINE EN COULEUR
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Il ressemblerait à un Benicio Del Toro sobre dans Las Vegas Parano. Marcos Lopez n’est pourtant ni avocat, ni drogué. En tout cas, il n’est pas avocat. Mais bien photographe. Sa vocation il la tient de la passion argentine pour le football lors de la Coupe du Monde 1978 qui a lieu dans son pays (deux ans après le coup d’État du général Videla, c’est dire le poids de l’événement). Il a alors en main son premier appareil photo et dans l’effervescence décide d’en faire son métier. Il a 20 ans et s’émancipe totalement de son milieu provincial moraliste.
En 1993, il reçoit le premier prix de la fondation Andy Goldstein pour son travail en noir et blanc. Et décide de passer à la couleur. A la couleur acidulée même. Et bien lui en prend. Ses clichés deviennent tableaux, évoquant l’œuvre d’Edward Hopper (mais en ce moment, tout évoque Hopper, merci le Grand Palais) ou de Tony Kelly.
Comme tous les Argentins, Marcos Lopez ne sait rien faire sans que cela devienne politico-social (pourquoi croyez-vous que le tango est si puissant ? C’est une lutte). Ces tableaux, derrière leurs couleurs de sitcom, sont des instantanés de situations nationales à échelle humaine. Vous en apprendrez bien plus sur ce pays avec ses photos qu’avec un Guide du Routard.

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