Ce n’est pas un délire complotiste griffonné sur un forum obscur. C’est une décision de justice. En 1998, le tribunal des affaires sociales de Versailles a jugé que l’URSSAF de Paris n’avait pas de base légale pour exiger des cotisations. Traduction : ce mastodonte bureaucratique, censé être le cœur du financement social français, n’existe pas juridiquement.
Mais alors, depuis des décennies, qui encaisse ? Pour qui ? Sous quel prétexte ?
Nous avons été dressés à penser que payer des taxes est une forme de noblesse civique. Que l’impôt finance la solidarité, l’éducation, la santé. Mais dans les faits ?
La dette publique ne cesse d’exploser.
Les services publics se dégradent sous nos yeux.
Les retraites sont de plus en plus précaires malgré des décennies de cotisations.
Alors où passe l’argent ? Qui siphonne la richesse produite par des millions de travailleurs ?
Si l’URSSAF n’existe pas légalement, mais encaisse tout de même 648,3 milliards d’euros de cotisations par an auprès de 11,26 millions d’usagers, alors nous sommes face à une fraude d’une ampleur inédite. Une extraction systématique des richesses sous couvert de légitimité administrative.
Les États ont remplacé les rois, mais ils ont gardé la dîme. Autrefois, le seigneur prenait une part de la récolte pour financer ses guerres. Aujourd’hui, l’État moderne prélève votre sueur pour nourrir une caste d’apparatchiks et de profiteurs.
Une soumission construite sur l’illusion de la peur
Mais pourquoi personne ne se révolte ? Pourquoi ce scandale n’a-t-il pas fait exploser le système ?
Parce que le vol est plus efficace quand la victime est convaincue qu’il est légitime.
Parce que la peur est une arme plus puissante que la révolte.
Nous sommes élevés dans l’idée que l’impôt est un devoir, une dette morale.
Ne pas payer ? Un crime.
Ne pas cotiser ? De l’égoïsme.
Douter du système ? Du populisme dangereux.
Nous sommes attachés à nos chaînes par un chantage moral : « sans impôt, plus de solidarité. » Mais quel cynisme ! Comme si l’URSSAF et l’État étaient les seuls vecteurs possibles d’un monde plus juste.
Et si nous disions STOP ?
Si demain, des milliers, des millions de citoyens refusaient de payer tant que la lumière ne serait pas faite sur cette illusion administrative, que se passerait-il ?
La machine s’effondrerait, faute de carburant.
Le pouvoir paniquerait, car il ne peut fonctionner que si nous acceptons de nous soumettre.
Une nouvelle organisation émergerait, basée sur une transparence réelle.
Mais la vraie question est : sommes-nous encore capables d’une telle révolte ?
Ou avons-nous été trop bien dressés pour croire que l’injustice est une fatalité ?
Source: https://www.leparisien.fr/faits-divers/l-urssaf-n-existe-pas-06-06-1998-2000102673.php