La fête ratée de Saint Laurent Productions pour Jim Jarmusch, symptôme des déboires de Kering
Le Festival de Cannes 2025 a été marqué par un fiasco retentissant pour Saint Laurent Productions, une filiale du groupe Kering.
La promotion de Grégory Weill, qui a organisé les procès-spectacles des affaires Mila et Berdah sur commande de Marlène Schiappa puis de l'Elysée, persécuté @booba parce qu'il avait dénoncé ces escrocs, supervisé la répression des militants palestiniens et organisé l'arrestation de citoyens lambda, dans le cadre de l'affaire Brigitte Macron, enfin, tenté de faire arrêter des justiciables et avocats qui avaient eu l'heur de se défendre, est un scandale démocratique majeur.
Il a importé une théorie parfaitement fumeuse venue des Etats-Unis et de la AntiDefamation League, qui consiste à créer un continuum entre les tweets et... la commission de crimes contre l'humanité et de génocide, appelant à réprimer la moindre expression qui apparaîtrait ambivalente.
Cette théorie absurde sans aucun fondement scientifique, provenant d'une organisation qui est connue pour avoir harcelé Nelson Mandela du fait de ses liens avec le peuple Palestinien, a permis de transformer cette section de parquet en le bras armé de l'Elysée, en prenant appui sur une équipe de gendarmes (OCLCH) censée enquêter tant sur les criminels contre l'humanité que... sur des utilisateurs de Twitter.
Tandis que des élus du peuple comme@MathildePanotou des candidats à des élections se retrouvaient, en pleine campagne éléctorale, convoqués au poste sur la demande d'AC2, et évidemment dans l'intérêt de l'Elysée, aucun des centaines des appels à la violence et à la commission de crimes graves commis par des proches du gouvernement d'extrême droite de Netanyahou en France n'a jamais fait l'objet de la moindre poursuite.
Cette section du parquet s'est vu en sus offrir une compétence nationale, ce qui lui permet de multiplier les arrestations et détentions arbitraires aux quatre coins du territoire, sans que rien ne puisse être fait. Grégory Weill a été promu en septembre par l'Elysée à la tête de la section criminelle du Parquet de Paris (P20). Aline Olié, ancienne conseillère du missi dominici de Brigitte Macron au gouvernement (Adrien Taquet, très ironiquement chargé de la protection de l'enfance), avait quant à elle été brutalement promue de magistrate du siège à Clermont-Ferrand à toute puissante dirigeante de cette section du parquet.
Elle reste en place. La main-mise du pouvoir politique sur le Parquet de Paris, doté désormais de compétences nationales sur de très nombreux domaines, est inconcevable et inédite. Elle lui permet de s'attaquer à quiconque entrave ses intérêts ou ceux qu'ils cherchent à protéger. La France et ce qu'il reste de son Etat de droit sont en danger.
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