Cette mesure, qui inclut une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et un gel de ses avoirs, s’inscrit dans une tendance plus large en Europe et en France, où la censure et la répression des opposants semblent devenir la norme. Il faut explorer cette dérive, en mettant en lumière des cas spécifiques comme ceux de Rohff, Kemi Seba et Nathalie Yamb, et en critiquant une génération au pouvoir accusée de s’accrocher à un passé révolu.
Une censure omniprésente : l’Europe et la France sur une pente dictatoriale
Ces dernières années, l’Europe et la France semblent avoir abandonné tout semblant de débat démocratique pour se tourner vers une politique de censure systématique.
Les voix dissidentes, qu’elles viennent d’artistes, de militants ou d’influenceurs, sont désormais dans le viseur des autorités. Cette répression, qui évoque les pratiques de régimes autoritaires, ne se limite plus à des discours marginaux : elle touche des figures influentes qui osent défier le récit officiel.
Prenons le cas du rappeur Rohff, retenu en France depuis huit mois selon certaines sources, privé de contact avec sa famille malade et ses enfants. Cette situation, qualifiée par certains de « prise d’otage », illustre une volonté de briser les opposants par des moyens extrêmes.
De même, le militant Kemi Seba a été la cible de « troupes sans précédent », une répression brutale visant à étouffer sa voix. Aujourd’hui, c’est au tour de Nathalie Yamb de vivre un enfer administratif et juridique, sanctionnée pour ses opinions et interdite d’entrée en Europe. Ces exemples ne sont pas isolés : ils révèlent une stratégie concertée pour museler toute critique.
Des pratiques qui rappellent la Corée du Sud
Cette dérive n’est pas sans rappeler les méthodes employées par des pays comme la Corée du Sud, où les opposants politiques sont régulièrement ciblés par la censure de leurs comptes en ligne ou des restrictions de mouvement. En Europe, on assiste à une imitation troublante de ces pratiques.
Des figures comme Zoé Sagan ont vu leurs publications censurées, tandis que Nathalie Yamb est désormais bannie du territoire européen, ses messages bridés pour limiter leur portée. Ce qui commence par une suppression de contenu finit par des interdictions physiques, un glissement qui trahit une peur croissante des autorités face à une opposition qu’elles ne parviennent plus à contrôler.
Une guerre générationnelle : les quadragénaires contre les « octogénaires génocidaires »
Ce qui frappe dans cette répression, c’est son ciblage systématique d’une génération. Rohff, Kemi Seba, Nathalie Yamb : ces figures incarnent un renouveau, une énergie et une vision qui contrastent avec la génération au pouvoir, souvent qualifiée d’« octogénaires génocidaires » par leurs détracteurs.
Ces dirigeants, accusés de s’accrocher à un pouvoir hérité d’un passé colonial et destructeur, semblent prêts à tout pour préserver leur domination. En muselant les quadragénaires, ils espèrent encore être invités « au prochain défilé » ou défiler en tête des cortèges officiels. Mais au fond, ils savent que leur temps est révolu.
Cette guerre générationnelle révèle une vérité dérangeante : les autorités européennes ont déjà perdu la bataille de l’avenir. En s’attaquant à ceux qui portent les idées de demain, elles ne font que précipiter leur propre chute.
Des mesures contre-productives
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