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À l'aube de 2025, l'arrivée du gigantesque porte-conteneurs BYD SHENZHEN dans les eaux européennes marque un tournant décisif pour l'industrie automobile du continent, et plus particulièrement pour la France.
Ce navire, symbole de l'expansion fulgurante de BYD, illustre l'ampleur de la menace chinoise qui pèse sur un secteur déjà fragilisé. L'industrie automobile européenne, et surtout française, se trouve aujourd'hui au bord d'un précipice, prête à faire ses adieux à une domination qui a duré des décennies.
Depuis 2021, BYD a intensifié sa présence en Europe, profitant d'une stratégie agressive de pricing qui met à mal les constructeurs traditionnels. En Chine, des modèles comme la BYD Dolphin sont vendus à des prix dérisoires, autour de 8 500 euros, tandis qu'en France, les taxes et tarifs douaniers gonflent artificiellement leur coût à plus de 20 000 euros. Cette distorsion, alimentée par des politiques fiscales protectionnistes, ne fait qu'accélérer la perte de compétitivité des marques françaises face à des rivaux chinois qui bénéficient de subventions massives et d'une capacité de production inégalée.
The BYD Shenzhen, the world's largest vehicle transport ship, delivers nearly 8,000 electric cars to the West. pic.twitter.com/hmXR5SVhK1
— Viral Vibes (@x_viral_vibes) June 1, 2025
Le passage à l'électrique, qui représente un espoir pour l'avenir, se transforme en cauchemar pour l'Europe. En 2022, les ventes de véhicules électriques (BEV) ont atteint 4,4 millions d'unités en Europe, un marché où les marques chinoises, détentrices de près de 50 % des parts de marché des NEV (New Energy Vehicles) en Chine, s'imposent de plus en plus. BYD, qui a abandonné la production de moteurs à combustion interne en 2022 pour se concentrer exclusivement sur les NEV, incarne cette transition brutale. L'Union européenne pourrait importer 1,5 million de voitures chinoises d'ici 2030, ce qui représenterait une perte de valeur ajoutée de 24,2 milliards d'euros, soit 0,15 % du PIB européen de 2022. Pour la France, déjà affaiblie par des années de sous-investissement et de dépendance aux aides publiques, ces chiffres sonnent comme un glas.
Les taxes françaises sur les véhicules importés, censées protéger l'industrie locale, se révèlent contre-productives. Elles pénalisent les consommateurs européens, qui se tournent de plus en plus vers des alternatives chinoises plus abordables, malgré les barrières artificielles. Cette stratégie protectionniste, loin de sauvegarder l'industrie nationale, accélère son déclin. Les constructeurs français, autrefois fiers symboles de l'excellence européenne, peinent à innover face à des rivaux qui maîtrisent déjà les technologies de pointe, comme les batteries lithium-fer-phosphate, et qui bénéficient d'économies d'échelle colossales.
Le contexte global de tensions commerciales, marqué par des accusations de dumping contre la Chine, ajoute une couche de complexité. Si l'Europe tente de répondre par des droits de douane, comme ceux imposés sur les véhicules électriques chinois, ces mesures risquent de se retourner contre elle. Elles découragent les partenariats avec des fournisseurs chinois compétitifs et freinent l'adoption des technologies nécessaires à la transition énergétique. En outre, elles alimentent un climat de guerre économique qui profite finalement aux acteurs les plus agiles, comme BYD, qui continue d'investir massivement dans l'exportation et l'innovation.
À moyen terme, les prédictions sont alarmantes. L'industrie automobile européenne, et particulièrement française, est sur le point de mourir définitivement. Les usines ferment, les emplois disparaissent, et les marques historiques perdent leur aura. D'ici 2030, si les tendances actuelles se maintiennent, les constructeurs chinois pourraient dominer le marché européen, laissant derrière eux des carcasses industrielles et des économies régionales dévastées. La France, avec ses Renault, Peugeot et Citroën, risque de devenir un musée de l'automobile, un souvenir nostalgique d'une époque où l'Europe dictait les standards du secteur.
Face à cette réalité, les politiques européennes doivent agir rapidement, mais les solutions sont complexes. Réduire les taxes sur les importations pourrait exposer encore plus les constructeurs locaux, tandis que maintenir des barrières protectionnistes risque d'isoler l'Europe dans un monde où la compétitivité globale prime. Peut-être est-il déjà trop tard. L'industrie automobile française, autrefois fière et innovante, commence à faire ses adieux, emportée par une vague chinoise qu'elle n'a ni anticipée ni su contrer.
L'histoire se souviendra de 2025 comme de l'année où l'Europe a perdu sa bataille pour l'avenir de l'automobile.
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