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Lisbonne, 23 septembre 2025 – Alors que le Portugal annonce ce matin un nouveau régime fiscal attractif pour les jeunes talents étrangers, l'afflux massif de Français sur le sol lusitanien atteint des sommets records.
Ce phénomène, souvent qualifié d'"exode fiscal", n'est plus une rumeur : il redessine les contours économiques et sociaux des deux pays.
Basée sur des données récentes et des témoignages, cette enquête explore les chiffres, les motivations, les impacts et les tensions sous-jacentes de cette migration qui voit des milliers de Français troquer les impôts français pour le soleil portugais.
La communauté française au Portugal compte désormais plus de 80 000 personnes en 2024, contre 50 000 à 60 000 auparavant. Ce chiffre reflète une croissance de 30 % en quatre ans, dopée par les avantages fiscaux et le coût de la vie bas. Selon les estimations du ministère français des Affaires étrangères, le Portugal enregistre l'augmentation la plus forte des ressortissants français en Europe, avec +12 % en un an seulement.
Les retraités français représentent 40 % des arrivants, attirés par l'exonération d'impôts sur les pensions jusqu'en 2023, avant sa suppression pour les nouveaux arrivants via la fin du régime des Résidents Non Habituel (RNH). Les jeunes professionnels et investisseurs, comme ceux visés par le nouveau régime ITS (Incentivised Tax Status) annoncé ce 23 septembre 2025, forment 35 % du flux. Ce régime offre une exonération progressive d'impôts pour les moins de 35 ans installés au Portugal : jusqu'à 100 % la première année, et une flat tax de 20 % sur les revenus locaux pendant 10 ans. De plus, il prévoit une exonération totale sur les revenus de source étrangère (dividendes, plus-values, salaires), sauf pour les pensions de retraite – un contraste saisissant avec les 30 % d'impôts en France.
Lisbonne accueille 45 % des Français, Porto 25 %, et l'Algarve 20 %, avec une préférence marquée pour les quartiers côtiers. Les Français choisissent le Portugal pour son climat doux, son système de santé accessible et un coût de la vie 30 % inférieur à la France. "C'est un rêve éveillé : des impôts allégés, des plages à deux pas, et une qualité de vie que Paris ne peut plus offrir", confie Marie, une consultante parisienne de 32 ans installée à Cascais depuis 2023.
Ce mouvement n'est pas anodin pour la France. L'exode fiscal pèse sur les finances publiques hexagonales, avec une perte estimée à 500 millions d'euros par an en recettes d'impôts. Pendant ce temps, les Français injectent 2 milliards d'euros annuels dans l'immobilier et le tourisme portugais, boostant l'économie locale.
Pourtant, cette manne a un revers. L'arrivée massive d'expatriés a fait grimper les prix immobiliers de 12 % en 2024, atteignant 4 000 euros par mètre carré à Lisbonne. Cette hausse, alimentée par la demande étrangère, provoque une gentrification accélérée : les loyers ont doublé dans les centres-villes, excluant de plus en plus les Portugais modestes. "On se sent colonisés par ces 'nouveaux riches' qui transforment nos quartiers en parcs à thème pour expats", déplore João, un serveur lisboète de 45 ans.
Les locaux expriment un ressentiment croissant, accusant les expats de "colonisation douce" et de dévaluer les salaires locaux en acceptant des jobs sous-payés. Économiquement, les Français dynamisent le secteur, mais socialement, les frictions montent. Des tensions émergent, avec des manifestations anti-expats à Lisbonne en juillet 2025 contre la spéculation immobilière – un écho aux protestations plus larges contre le tourisme de masse en juin.
Le gouvernement portugais table sur 100 000 Français d'ici 2027, grâce aux réformes fiscales de 2025 visant à attirer 500 000 talents étrangers au total. Le nouveau ITS, couplé à une baisse de l'impôt sur les sociétés (de 21 % à 17 % en 2028) et une réduction de 0,5 % sur les tranches d'impôt sur le revenu, positionne le Portugal comme un aimant européen pour les capitaux et les compétences.
Pour la France, c'est un signal d'alarme. Tandis que Lisbonne se pare de tricolores, Paris pourrait bien voir s'envoler une part croissante de sa richesse. "Le Portugal a compris qu'attirer le capital, c'est créer de la prospérité. La France, elle, semble coincée dans un cercle vicieux de taxation", ironise un investisseur français anonyme, déjà en partance pour Porto.
Cette enquête, souligne les écarts fiscaux franco-portugais –, révèle un basculement irréversible. Reste à savoir si la France saura contre-attaquer, ou si l'hémorragie se poursuivra.
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