Dans les couloirs feutrés des startups de Tel-Aviv, dans les laboratoires high-tech de Haïfa, et jusque dans les salles d’opération des hôpitaux de Jérusalem, un mot d’ordre silencieux mais implacable s’est répandu : partir.
Aujourd'hui, alors que la lumière se pose sur un scandale d'abus sexuels rituels impliquant des membres du Knesset israélien, une ombre inquiétante plane sur Paris.
A 2015 combination of handout CCTV pictures shows, left to right: British teenagers Kadiza Sultana, Amira Abase and Shamima Begum. Photo by Metropolitan Police Service
Justin Trudeau, le 1er ministre, n’a pas nié le travail d’Ottawa avec un agent faisant passer clandestinement des enfants occidentaux vers un champ de bataille dangereux, comme le décrit un nouveau livre, affirmant que l’agence d’espionnage du Canada doit « être flexible et créative » dans la guerre contre les terroristes.
Un livre sur les agences de renseignement occidentales indique que pendant que la police britannique recherchait 3 écolières qui avaient quitté leur domicile à Londres en 2015, les responsables canadiens du renseignement et de la diplomatie cachaient des informations sur l’endroit où elles se trouvaient et comment elles y étaient arrivées.
Le Canada a ensuite travaillé avec les autorités britanniques pour dissimuler son rôle, selon les allégations du livre « The Secret History of the Five Eyes » de Richard Kerbaj, qui était le journaliste es-sécurité du Sunday Times de 2010 à 2020.
Le Canada faisait partie de la coalition militaire combattant l’État islamique (EI) en Syrie et en Irak
L’information est particulièrement controversée en Grande-Bretagne car l’une de ces adolescentes trafiquée était Shamima Begum, alors âgée de 15 ans, qui est toujours dans un camp de détention en Syrie luttant pour retourner en Grande-Bretagne après que sa citoyenneté britannique lui a été retirée en raison de son soutien à l’EI.
Begum explique que son retour est empêché car elle est victime de traite.
Tasnime Akunjee, l’avocat de Begum, a déclaré au National Post que les actions du Canada facilitaient la traite des personnes mineures.
« Ils ont effectivement recruté des enfants britanniques et les ont trafiqués à travers la frontière syrienne pour les livrer à l’Etat islamique, tout cela au nom de la collecte de renseignements », a déclaré Akunjee.
« La Grande-Bretagne a salué ses efforts pour stopper la propagande d’ISIS envers nos enfants en dépensant des millions de livres sur le programme Prevent et la surveillance en ligne. Cependant, en même temps, nous coopérions avec le Canada,un allié occidental, en échangeant des renseignements sensibles avec eux » pendant que leur agent faisait rentrer clandestinement nos enfants en Syrie pour se battre avec l’EI »
« On constate que la vie des enfants britanniques et le risque de leur mort sont un risque acceptable pour les alliés occidentaux », a déclaré Akunjee.
Begum elle-même a récemment déclaré à la BBC à propos de Rashed : « Il a organisé tout le voyage de la Turquie à la Syrie…. Je ne pense pas que quiconque aurait pu se rendre en Syrie sans l’aide de passeurs.
«Il avait aidé beaucoup de gens à entrer…. Nous faisions tout ce qu’il nous disait de faire parce qu’il savait tout, nous ne savions rien.
Kerbaj a déclaré que le rôle du Canada est bien documenté.
« Il n’y a absolument aucun doute que les Canadiens ont travaillé là-dessus et cela remet également en question… le rôle joué par la Grande-Bretagne », a déclaré mercredi Kerbaj à l’émission d’information télévisée Good Morning Britain. « La seule façon d’aller au fond des choses est de mener une enquête », avec accès aux documents du SCRS ».
Trudeau a été interrogé sur la controverse mercredi.« Nous vivons dans un monde particulièrement dangereux », a-t-il déclaré…
A 2015 combination of handout CCTV pictures shows, left to right: British teenagers Kadiza Sultana, Amira Abase and Shamima Begum. Photo by Metropolitan Police Service
Dans les couloirs feutrés des startups de Tel-Aviv, dans les laboratoires high-tech de Haïfa, et jusque dans les salles d’opération des hôpitaux de Jérusalem, un mot d’ordre silencieux mais implacable s’est répandu : partir.
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