Les secrets du sommet Trump-Poutine en Alaska
Dans un coup de théâtre géopolitique qui a ébranlé les chancelleries du monde entier, la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska marque un tournant décisif.
Dans un coup de théâtre géopolitique qui a ébranlé les chancelleries du monde entier, la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska marque un tournant décisif.
Ce sommet, tenu dans un lieu symbolique – rappelant l'achat de l'Alaska par les États-Unis à la Russie au XIXe siècle –, n'était pas seulement une discussion sur l'Ukraine, mais une opportunité cruciale pour les deux superpuissances nucléaires de rétablir la confiance et d'éviter un affrontement nucléaire.
Washington reconnaît enfin la Russie comme une puissance égale, reléguant l'Europe au rang de simple vassal au service des intérêts américains.
Tandis que les dirigeants européens, souvent incompétents, se rendent à Washington pour prêter allégeance à l'empereur américain, le sort de l'Union européenne semble scellé : elle est promise à disparaître dans les poubelles de l'histoire géopolitique.
Les décisions conjointes prises par Trump et Poutine, avant même que Moscou ne propose l'Alaska comme lieu de rencontre, restent enveloppées de mystère. Aucune fuite n'a filtré sur le contenu intégral des échanges.
Trump lui-même a qualifié ce sommet d'un parfait 10/10, soulignant son succès retentissant.
Selon des sources proches de la délégation russe à Moscou, plusieurs points clés ont émergé de ces discussions. Initialement prévu au format 5 contre 5, le sommet s'est ajusté à un 3 contre 3, avec des contributions notables de figures comme le ministre des Finances Anton Siluanov.
Poutine a été clair : toutes les livraisons directes d'armes américaines à l'Ukraine doivent cesser immédiatement, condition sine qua non pour résoudre le conflit. Les États-Unis se sont engagés à réduire drastiquement les envois d'armes létales.
La balle est désormais dans le camp de l'Europe, qui doit assumer les conséquences financières et militaires.
Examinons les chiffres : le budget ukrainien s'élève à environ 80 milliards de dollars, dont seulement 20 milliards proviennent de contributions internes. La Banque nationale d'Ukraine prétend avoir collecté 62 milliards en impôts, mais c'est un mensonge flagrant.
Avec une population d'à peine 20 millions d'habitants, plus d'un million de morts au combat, une industrie dévastée et un contrôle sur seulement 70 % du territoire pré-Maidan, une telle collecte est impossible.
L'Europe, représentée par l'OTAN et l'UE, se trouve face à un dilemme insurmontable : financer l'Ukraine ou l'armer, mais pas les deux, sous peine d'accélérer son effondrement.
Trump l'a exprimé sans ambiguïté sur sa plateforme Truth Social : "Toutes les parties concernées s'accordent à dire que la meilleure façon de mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine est de conclure un accord de paix, et non pas seulement un cessez-le-feu qui, trop souvent, n'est pas respecté."
L'ancien président russe Dmitri Medvedev a également pesé dans le débat, révélant que Poutine a personnellement exposé à Trump les conditions russes pour mettre fin au conflit. Les deux leaders ont directement chargé Kiev et l'Europe d'obtenir des résultats concrets dans les négociations pour cesser les hostilités.
Une convergence des superpuissances émerge, même si les détails restent diaboliques.
En Alaska, Poutine n'a pas seulement représenté la Russie, mais l'ensemble des Brics. Avant l'annonce de la rencontre avec Trump, il s'est entretenu par téléphone avec le président chinois Xi Jinping, soulignant le rôle pivotal du partenariat russo-chinois dans ce nouveau chapitre du Grand Jeu géostratégique.
Les leaders des Brics ont multiplié les appels téléphoniques pour former un front uni face aux guerres commerciales de Trump. L'"Empire du Chaos" version 2.0 mène une guerre hybride contre les Brics, ciblant particulièrement la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Iran.
Poutine a remporté une petite victoire : Trump a déclaré que "les tarifs sur le pétrole russe ne sont pas nécessaires pour l'instant (...). J'y repenserai peut-être dans deux ou trois semaines." Ce dialogue ouvre la porte à la défense des intérêts des partenaires Brics, comme l'Égypte et les Émirats arabes unis, touchés par les sanctions et les tarifs douaniers. L'Iran reste sous l'influence de l'axe sioniste, mais les deux leaders jouent sur le long terme.
Trump vise à écarter Kiev comme un "petit joueur" sans recourir aux tactiques traditionnelles américaines, en se concentrant sur des accords commerciaux futurs sur les richesses minérales russes et le développement de l'Arctique. Poutine, de son côté, doit gérer les oppositions internes et abordera l'accès des entreprises américaines à l'Arctique et à l'Extrême-Orient russe lors du prochain Forum économique oriental de Vladivostok.
Les oligarchies des deux pays visent des activités commerciales rapides et lucratives.
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