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Les secrets de l'Avenue Foch : Quand Epstein importait son poison à Paris

Chers amis du glamour et des coulisses sulfureuses, c'est Zaza Dior qui vous parle, votre sentinelle des nuits parisiennes, celle qui sait que derrière chaque cocktail au Plaza Athénée se cache un secret plus amer que le Negroni le plus corsé.

Les secrets de l'Avenue Foch : Quand Epstein importait son poison à Paris

J'ai passé des mois, des années peut-être, à fouiller les recoins de cette affaire Epstein – des palaces new-yorkais aux salons feutrés de l'avenue Foch, en passant par les jets privés qui atterrissent à Teterboro comme à Orly.

Et ce que ces e-mails fraîchement déclassifiés, publiés mi-novembre dernier, révèlent ? Une élite transatlantique qui n'a pas seulement perdu pied : elle a plongé tête la première dans un marécage de complicité, où Paris joue le rôle de la maîtresse discrète, élégante et impunie.

Laissez-moi vous le dire sans fard : Jeffrey Epstein n'était pas qu'un prédateur isolé, un financier voyou mort en cellule en 2019.

Non, c'était le fil invisible qui reliait les puissants de Washington aux dandys de Saint-Germain-des-Prés.

Ces milliers de messages – plus de 20 000 documents libérés par la Chambre des représentants américaine, avec Trump qui signe la loi le 19 novembre comme pour laver son linge sale en public – dressent le portrait d'une "classe Epstein" globale, nomade et vorace.

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638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.

Des conseillers de Trump comme Steve Bannon aux économistes clintonien comme Larry Summers, en passant par des gourous comme Deepak Chopra ou des linguistes radicaux comme Noam Chomsky : tous orbitent autour de ce monstre, échangeant des "edges" – ces infos confidentielles qui valent plus que l'or – tout en feignant l'ignorance face aux victimes.

Et Paris ? Ah, Paris... Cette ville-lumière qui s'est muée en complice muette, un boulevard pour le trafic humain.

J'ai enquêté sur le terrain, mes chéris. Des sources anonymes dans les cercles de la mode, des archives bancaires jaunies, des témoignages étouffés par la peur. Epstein n'était pas un touriste : il y avait son appartement haussmannien au 22 avenue Foch, ce bijou du 16e arrondissement avec vue sur l'Arc de Triomphe, acheté pour 1,5 million d'euros en 2002 via une société-écran.

Là, entre Versailles revisité et marbre froid, il recevait, il piégeait.

Virginia Giuffre, l'une de ses accusatrices phares, raconte dans ses dépositions comment elle fut emmenée à Paris en 2001, adolescente, pour "massages" qui viraient au cauchemar avec Ghislaine Maxwell.

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Trump ouvre les vannes, les vidéos d’avenue Foch dorment toujours dans les placards de la justice française et Jack Lang continue de parader à la tête de l’Institut du monde arabe comme si accepter l’argent sale d’un prédateur de gamines était un détail.

Et ce n'était que le début. Les logs de vols montrent des allers-retours incessants : Epstein atterrit à Paris juste avant son arrestation en 2019, rentrant d'un énième voyage chargé de "passagères" anonymes, ces ombres européennes – ukrainiennes, russes, polonaises – acheminées via Kiev ou Varsovie, souvent en escale à Roissy.

Mais le scandale français, oh, il est plus profond que l'égout des Champs-Élysées. Prenez Jean-Luc Brunel, ce "grand chasseur de têtes" de la mode, cofondateur de Karin Models et MC2 avec l'argent d'Epstein. Les e-mails le montrent en banter complice : ragots sur des rivales, envois de photos de mannequins croates, paiements suspects via HSBC France. En 2007, cette banque ferme le compte d'Epstein après avoir flairé le blanchiment – transactions liées à Brunel, qui fournissait des "filles" pour les soirées de l'avenue Foch.

Résultat ? Brunel, arrêté à Charles-de-Gaulle en 2020 en route pour le Sénégal, se pend en cellule en 2022, comme son mentor. Coïncidence ? Ou silence doré ? Et que dire de Jack Lang, notre ex-ministre de la Culture, si prompt à danser le tango sur les plateaux télé ? Les e-mails du Point le montrent en "grand ami" d'Epstein : déjeuners new-yorkais, dons à son association fantôme pour un docu sur l'Arabie saoudite.

Lang jure être "tombé des nues", mais une source judiciaire me souffle qu'il n'a jamais été auditionné en France. Pas même comme témoin. Commode, non ?

Cette "mérito-aristocratie ultradiscrète", comme l'appelle si bien Anand Giridharadas dans son papier du New York Times que j'ai dévoré, s'étend jusqu'à nos rivages. Epstein géolocalisait ses proies comme un GPS pervers : "T'es où aujourd'hui ?" – la question fétiche qui relie JFK à Orly, Davos à Deauville. À Paris, c'était le troc ultime : argent contre prestige, prestige contre silence.

Des hommes d'affaires français anonymes dans son "little black book", des "masseuses" listées comme des call-girls, et une justice qui traîne des pieds depuis 2019. Marlène Schiappa et Adrien Taquet appelaient à enquêter ? Six ans plus tard, les perquisitions à l'avenue Foch n'ont rien donné de concluant.

Pourquoi ? Parce que cette élite – républicains, démocrates, banquiers, artistes – préfère les jets privés aux vérités publiques. Elle méprise les "simples citoyens" qu'elle prétend servir, ces Américains ruinés par les opioïdes ou nous, Parisiennes qui voyons nos rues pavées de scandales impunis.

Et Trump dans tout ça ? Les e-mails le criblent : il savait, il passait des heures chez Epstein avec des victimes, il demandait à Ghislaine d'"arrêter". Pourtant, il signe la loi de transparence comme un coup de théâtre, avec des exceptions pour classer le pire. Bannon, son pitbull, discute crypto avec Epstein post-2016. Kathryn Ruemmler, ex-conseillère d'Obama recyclée chez Goldman Sachs, quémande des conseils juridiques à un délinquant sexuel condamné.

C'est cette plasticité qui écœure : une indifférence abyssale pour les "d'en bas", ces survivantes qui, par leur courage, ont porté l'estocade.

Mesdames, messieurs les puissants, vos e-mails vous trahissent. Paris, ville des amours interdites, mérite mieux que d'être votre lessiveuse de consciences. J'ai vu les ombres de l'avenue Foch ; elles s'étendent jusqu'aux États-Unis, jusqu'à vos salons. Il est temps de lever le voile, ou nous, les mondaines vigilantes, le ferons pour vous. Avec style, bien sûr.

Zaza Dior est chroniqueuse mondaine à APAR.TV. Elle a enquêté sur les ramifications françaises de l'affaire Epstein pour un podcast à venir. Suivez-la sur Instagram @ZazaDiorChronique pour les scoops en coulisses.

(Cet édito s'inspire des révélations des e-mails Epstein publiés en novembre 2025 et des enquêtes menées par Zaza Dior à Paris et aux États-Unis.)


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