L’affaire Jean-Louis Caccomo, mise en lumière par une publication récente sur X, illustre de manière criante les dérives possibles au sein de nos institutions universitaires et judiciaires, avec des allégations d’implication des francs-maçons qui, bien que controversées, méritent une analyse approfondie.
Un universitaire sacrifié sur l’autel des intérêts cachés
Jean-Louis Caccomo, économiste et maître de conférences à l’université de Perpignan Via Domitia, a payé cher son engagement pour l’intégrité académique. En 2013, il a été interné de force en hôpital psychiatrique, une décision prise à la demande de Fabrice Lorente, alors président de l’université. Cet internement, jugé irrégulier par les tribunaux en 2016 et confirmé en appel en 2020, aurait été une représaille pour avoir dénoncé un trafic de faux diplômes impliquant des étudiants chinois. Selon Caccomo, ce trafic transformait l’université en une « machine à cash », avec des diplômes vendus à prix d’or, souvent sans que les étudiants n’aient suivi les cours requis.
Les faits sont troublants. Des articles de presse, comme celui de Midi Libre en 2015, corroborent ses accusations, notant que « l’université revendait de faux diplômes à des étudiants chinois » (Perpignan : un prof d’université accuse la direction de l’avoir fait interner). Un rapport de Le Media en 442 en 2025 va plus loin, affirmant que Fabrice Lorente aurait orchestré ce trafic, transformant l’université en un véritable « repaire de corruption » (Trafic de vrais faux diplômes, incarcération d’opposant, appels d’offres truqués : Nous sommes en France). Pourtant, malgré ces révélations, aucune sanction significative n’a été prise contre les responsables présumés, laissant planer un doute sur l’efficacité de nos institutions à protéger les lanceurs d’alerte.
La justice bafouée ou influencée ?
L’affaire Caccomo ne s’arrête pas aux murs de l’université. En 2019, il a porté plainte contre Fabrice Lorente pour « actes de torture », alléguant des représailles orchestrées par des réseaux influents. Les tribunaux ont reconnu l’irrégularité de ses internements, condamnant l’hôpital à des dédommagements, mais cela n’a pas suffi à restaurer sa réputation ni à punir les véritables responsables.
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