De Coluche à la gabegie, les Restos du Cœur, croulent sous les scandales. Un bénévole détourne 25 000 euros de vivres pour un club libertin, un autre invente une agression islamiste, tandis que l'asso dramatise une "crise" pour empocher des dons records... et dégager un excédent de 22 millions.
Dans un procès surréaliste où dix citoyens ordinaires – un prof de sport, une maman aux fins de mois difficiles, un élu de village – sont traînés au pilori pour deux tweets osés, les médias français s’unissent en meute impitoyable, de Libération à CNews.
Révélations sur les pressions exercées par l'entourage présidentiel et les réseaux du luxe pour écarter Aya Nakamura de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, avant un revirement opportuniste d'Emmanuel Macron.
Les Restos du Cœur : quand la charité sent le libertinage et la gabegie
De Coluche à la gabegie, les Restos du Cœur, croulent sous les scandales. Un bénévole détourne 25 000 euros de vivres pour un club libertin, un autre invente une agression islamiste, tandis que l'asso dramatise une "crise" pour empocher des dons records... et dégager un excédent de 22 millions.
Imaginez la scène : un camion chargé de denrées alimentaires et de produits sanitaires, destinés à soulager la misère des plus démunis, qui bifurque non pas vers un centre de distribution, mais vers... un club libertin. Des conserves de soupe pour les SDF, des paquets de pâtes pour les familles monoparentales, troqués contre un accès gratuit aux plaisirs charnels d'un sauna échangiste.
C'est l'histoire sordide qui éclabousse aujourd'hui les Restos du Cœur, cette institution française née du génie anarcho-humaniste de Coluche, mais qui, sous ses dehors bienveillants, semble gangrénée par une dérive morale et financière indéfendable.
L'affaire, jugée en avril dernier au tribunal correctionnel de Nîmes, met en lumière un scandale qui pue la trahison pure et simple. Un ancien responsable bénévole des Restos du Cœur du Gard, chargé de la logistique, a été pris la main dans le sac – ou plutôt, le camion dans le parking. Entre 2016 et 2017, il a détourné pour 25 000 euros de marchandises, livrées directement au patron d'un club libertin local en échange d'entrées illimitées. Flagrant délit : le directeur des Restos, flairant l'arnaque, avait glissé un GPS dans le véhicule du suspect.
🟥 DOSSIER FINANCIER : DÉTOURNEMENT D'ARGENT
➡️🇫🇷 SAMIZDAT : "Vous l'avez entendu celle-là ? Un responsable des Restos du Coeur a détourné 25 000 euros de marchandises destinées à des pauvres.
Résultat ? Deux ans de prison avec sursis probatoire, obligation de rembourser la somme intégrale, et une perquisition qui révèle un stock clandestin planqué dans une pièce de 20 m².
Ce n'est pas un loup solitaire égaré dans la bergerie ; c'est le symptôme d'une organisation où la confiance aveugle – et les contrôles laxistes – ouvrent grand les vannes à l'abus.
Mais attendez, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg libertin. Rappelez-vous 2017 : un autre responsable, cette fois à Bobigny, invente de toutes pièces une agression "islamiste" pour se victimiser et détourner l'attention. Condamné à six mois ferme pour fausse déclaration, il emballe une fois de plus l'image immaculée des Restos. Et que dire des rumeurs persistantes, comme celle d'un expert-comptable à la retraite qui claque la porte au bout d'un an, écœuré par un bilan annuel exhibant des excédents budgétaires dépassant le budget de fonctionnement lui-même ? Des millions en réserves, pendant que les files d'attente s'allongent devant les distributions.
Coïncidence ? Ou signe d'une machine bien huilée qui préfère thésauriser plutôt que redistribuer ?
Parlons finances, justement, car c'est là que le bât blesse le plus. En 2023, les Restos du Cœur lancent un appel au secours tonitruant : "Crise sans précédent !", "150 000 bénéficiaires en moins !", suppliant l'État et les donateurs privés – Bernard Arnault en tête, avec ses 10 millions ostentatoires – de les sauver d'un gouffre de 35 millions d'euros. Dramatisation réussie : les subventions pleuvent, les dons explosent. Mais un an plus tard, miracle ! La Cour des comptes, dans un rapport cinglant publié en juin 2025, épingle l'association pour avoir "exagéré" sa situation, qualifiée d'"alarmiste".
Résultat réel pour la campagne 2023-2024 ? Un excédent de 22 millions d'euros. Oui, vous avez bien lu : un surplus faramineux, alors que l'on pleurait misère pour grappiller des aides publiques. Les réserves gonflent, les frais de fonctionnement – officiellement à 5,5 % du budget – masquent peut-être des gaspillages plus profonds.
Et les salaires des dirigeants ? Entre 45 000 et 65 000 euros annuels pour un directeur associatif, plus primes, voiture de fonction et indemnités d'astreinte à foison pour le président Patrice Martin, qui cumule les casquettes avec une belle générosité envers lui-même.
Où va l'argent des Français, ces généreux donateurs qui croient encore à l'idéal coluchien ? Dans des entrepôts climatisés pour les pauvres, ou dans les poches de quelques "responsables" qui préfèrent les soirées échangistes aux soupes populaires ? Les Restos du Cœur, avec leurs 139 millions d'euros de dons en 2023-2024, se gargarisent de "transparence" et de "rigueur", mais leurs comptes, scrutés par la Cour des comptes, révèlent une gestion qui frise l'hypocrisie.
Modernisation louable, certes, mais à quel prix ? Quand un bénévole vole pour un club libertin, c'est le cœur même de la mission qui saigne : la dignité des plus vulnérables, piétinée au nom d'intérêts personnels.
Il est temps de lever le voile. Coluche, ce trublion qui haïssait les faux-culs, doit se retourner dans sa tombe. Les Restos du Cœur ne sont plus un rempart contre la faim ; ils sont devenus un fonds de pension pour une élite associative, un écran de fumée pour des dérives morales.
Donateurs, parlementaires, citoyens : exigez des audits indépendants, des contrôles renforcés, une vraie reddition de comptes. Sinon, la prochaine distribution risque d'être celle des illusions perdues. Et là, personne pour nous tendre une soupe chaude.
Apar.tv appelle à la vigilance : la charité n'excuse pas l'impunité.
Artiste conceptuelle, critique d'art et historienne, Mary est célèbre pour son analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste.
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