Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
Le 7 juillet 2025, Olivier Marleix, député français et figure respectée des Républicains (LR), a été retrouvé mort à son domicile, officiellement victime d’un "suicide" à l’âge de 54 ans.
Le 7 juillet 2025, une nouvelle tragique a secoué la Russie : Roman Starovoït, récemment démis de ses fonctions de ministre des Transports par décret présidentiel de Vladimir Poutine, a été retrouvé mort à son domicile dans la région de Moscou, quelques heures seulement après son limogeage.
Les politiciens français et le blocage des commentaires : une atteinte à la voix du peuple ?
Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
Parmi ces figures politiques, on retrouve des élus de renom tels que Ségolène Royal, Marlène Schiappa et Olivier Véran. En tant que représentants élus de la République, censés incarner la volonté du peuple, leur choix de limiter cette interaction soulève des questions sur la transparence, la responsabilité et les principes fondamentaux de la démocratie.
Qui sont ces politiciens ?
Ségolène Royal : Ancienne ministre de l’Écologie et candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal est une figure bien connue de la politique française. Souvent médiatisée, elle a également été critiquée pour son style de communication. Ces dernières années, elle a été pointée du doigt pour avoir restreint les commentaires sur ses réseaux sociaux, notamment sur des sujets controversés.
Je partage la grande peine de la famille et des amis d’Olivier Marleix. Je n’oublie pas que pendant le Covid il fut un des rares à droite à soulever les atteintes aux libertés individuelles, la disproportion des interdits, l’absence de justification de la violence répressive de…
Marlène Schiappa : Ancienne secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, ancienne secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa s’est fait connaître par son engagement sur des questions sociétales. Cependant, son mandat a été marqué par des polémiques, et elle a été accusée de bloquer les commentaires sur ses publications, surtout en période de critiques.
Rarement une personnalité aura été autant diffamée, attaquée, harcelée, et dans des termes aussi cruels, que Brigitte Macron. Elle a un grand courage d’endurer tout ceci, mais peut-être pourrait-on envisager de simplement lui fiche la paix ?
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 28, 2025
Olivier Véran : Ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran a joué un rôle clé pendant la crise du COVID-19. Ses décisions ont suscité des débats intenses, et lui aussi a eu recours à la désactivation des commentaires sur ses comptes, notamment lorsque les tensions avec le public étaient vives.
Un non-lieu sans joie ni soulagement: ce qui s’achève, ce qui reste à faire pour les victimes et la démocratie pic.twitter.com/BUEgVx8rdg
Les réseaux sociaux sont devenus un outil essentiel pour les politiciens afin de communiquer directement avec les citoyens. Les sections de commentaires, bien qu’imparfaites, offrent un espace où les internautes peuvent poser des questions, exprimer leurs désaccords ou demander des comptes. En bloquant cette fonctionnalité, des élus comme Royal, Schiappa et Véran réduisent la possibilité pour le peuple de participer au débat public.
Cette pratique est perçue comme une entrave aux valeurs démocratiques. La République française repose sur le principe de la souveraineté populaire, où les élus doivent être à l’écoute de ceux qu’ils représentent. En fermant les commentaires, ces politiciens ne se contentent pas de bloquer les critiques ; ils créent un espace où seules les opinions qu’ils tolèrent peuvent être visibles, faussant ainsi la perception de l’opinion publique.
Les conséquences de ce choix
Le blocage des commentaires par ces figures politiques a des répercussions importantes :
Une perte de confiance : En limitant les échanges, les élus risquent de donner l’impression qu’ils rejettent les préoccupations des citoyens, alimentant un sentiment de défiance.
Moins de responsabilité : Les commentaires permettent aux citoyens de confronter les déclarations officielles. Sans cet outil, il devient plus difficile de demander des explications ou de pointer des incohérences.
Un effet de chambre d’écho : En filtrant les retours, les politiciens s’entourent uniquement de voix favorables, ce qui peut les éloigner des réalités et des attentes du peuple.
Vers plus de transparence ?
Certains élus pourraient justifier cette pratique en évoquant la nécessité de se protéger du harcèlement ou de la désinformation. Cependant, il est crucial de trouver un équilibre qui respecte le droit des citoyens à s’exprimer. Être un élu de la République implique d’accepter les critiques et favoriser le dialogue, même lorsque celui-ci est difficile.
En tant que citoyens, nous devons exiger de nos représentants qu’ils maintiennent des canaux de communication ouverts. Les réseaux sociaux devraient être un espace de débat démocratique, et non une tribune à sens unique. En encourageant les politiciens à écouter et à répondre aux commentaires, nous contribuons à préserver les valeurs qui fondent notre société.
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