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Les génériques en 7 leçons

Les génériques en 7 leçons

L’excellent site L’Intermède réalisait, il y a quelques mois, un dossier sur les génériques et ses différentes formes.
Devenus une œuvre à part, particulièrement depuis le générique de Seven qui a révolutionné le genre et confirmé depuis avec, entre autre, la superbe séquence d’ouverture de Millenium, Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes.
Guido Furci et Bartholomé Girard dressent les 7 styles de génériques au cinéma et à la télé.

1. Séquence « graphique »
Des carrés, des rectangles, des ronds : ces génériques sont de purs jeux formels et graphiques, jouant avec la surface de l’écran comme on découpe des formes géométriques sur une feuille de papier avec un crayon, une règle et un compas. En prime, deux Hitchcock pour le prix d’un, parce qu’il fallait bien commencer par le Maître.

Alfred Hitchcock – Vertigo (1958)

Alfred Hitchcock – North By Northwest (1959)

Stanley Donen – Charade (1963)

Norman Jewinson – Thomas Crown Affair (1968)

2. Séquence « animation »
Pas besoin d’un long métrage animé pour recourir aux coups de crayon et de pinceau. C’est parce que l’animation offre des possibilités visuelles et graphiques sans limite qu’elle est privilégiée dans ces génériques de films cultes, qui combinent humour et élégance.

Shane Black – Kiss Kiss Bang Bang (2005)

Steven Spielberg – Catch Me If You Can (2002)

Pete Docter, David Silverman – Monsters Inc. (2001)

Robert Moore – Murder By Death (1976)

3. Séquence « ralenti »
Entre désir du mouvement et nostalgie de l’immobilité, voici des génériques qui dialoguent avec l’imaginaire photographique, l’esthétique du plan séquence et les faux raccords. Qu’il s’agisse de science fiction, d’horreur, ou encore de ce qui reste d’un western vidé de ses composantes les plus traditionnelles, nous avons affaire, ici, à un véritable dépassement des genres. Et pour clore la série, un Scorsese incontournable…!

Ruben Fleischer – Zombieland (2009)

Tarsem Singh – The Fall (2006)

Zack Snyder – Watchmen (2009)

Martin Scorsese – Raging Bull (1980)

4. Séquence « l’envers du décor »
Parfois, dès les premières images, les réalisateurs essaient de dévoiler l’artifice qui se cache derrière le choix des décors naturels. Qu’il s’agisse d’un paysage, d’un détail isolé et transformé, par un mouvement de caméra, en « motif », voire en « ornement », l’objet de ces différents exemples est là pour nous suggérer un parti pris esthétique que seul le film dans son intégralité saura assumer en tant que tel.

Spike Lee – 25th Hour (2002)

Ridley Scott – Alien (1979)


Alien Opening Titles par le0pard13

Guy Hamilton – Goldfinger (1964)


5. Séquence « longue vue »
Par le biais d’une longue prise de vue aérienne quelque peu altérée par la superposition de mots qui traversent l’image – comme les voitures l’autoroute en arrière-plan -, Candyman s’ouvre sur une chorégraphie aussi élégante que sobre. Il en va de même pour le générique de Delicatessen, certes grotesque mais recherché dans les mouvements de caméra qui servent à planter un décor de carton-pâte. Dans les deux cas, nous sommes face à un montage qui œuvre au sein même du cadre, et non pas dans la juxtaposition des séquences. Des tableaux vivants.

Jean-Pierre Jeunet – Delicatessen (1991)


Delicatessen generique par Jamary

Bernard Rose – Candyman (1992)

6. Séquence « immersion totale »
Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. La tête la première, ces génériques font basculer en trois notes et deux plans dans un déluge de formes et couleurs. L’objectif avoué : vous faire vous accrocher à votre fauteuil et que vous ne bougiez plus d’un millimètre. Comme un diapason qu’on taperait très fort sur le recoin d’une table et qui donnerait le « la ».

Gaspard Noé – Enter The Void (2009)

David Fincher – Se7en (1995)

John Frankenheimer – The Island of Dr. Moreau (1996)

7. Séquence « chaos »
Et là, on bascule dans une autre dimension. Qu’on rembobine ou qu’on dise tout à voix haute, on fait exploser le principe du générique de film. On joue avec les codes et les attentes, on déroute le spectateur pour mieux le rattraper. On s’appelle Gaspard Noé (Irréversible) ou Jean-Luc Godard, et on aime tellement le cinéma qu’on le montre par tous les moyens.

Jean-Luc Godard – Une femme est une femme (1961)


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