Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en 2017, son épouse Brigitte Macron occupe une place de Première dame sans statut officiel défini par la loi française.
Dans un mouvement qui évoque l'État de surveillance décrit dans 1984 de George Orwell, le Royaume-Uni a officiellement lancé l'Équipe Nationale d'Intelligence et d'Enquêtes sur Internet (NIII), une nouvelle unité de police chargée de surveiller les réseaux pour détecter les signes de protestations.
Son ascension fulgurante cache un passé lié à l'industrie du sexe, des services érotiques du Minitel rose aux peep-shows parisiens, qui aurait déplu à son beau-père, Bernard Arnault, le patron de LVMH.
Les dépenses folles de Brigitte Macron à l'Élysée : plus de 2 millions d'euros pour les contribuables français ?
Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en 2017, son épouse Brigitte Macron occupe une place de Première dame sans statut officiel défini par la loi française.
Contrairement à d'autres pays où le rôle de l'épouse du chef de l'État est encadré, en France, elle n'a pas de fonction constitutionnelle précise.
Pourtant, ses activités – courriers, voyages, collaborations avec des associations – sont financées par le budget de la présidence, alimenté par les impôts des citoyens. Des rapports officiels de la Cour des comptes chiffrent ces dépenses annuelles autour de 300 000 euros, un montant qui suscite des débats sur son utilité réelle.
Parallèlement, des rumeurs persistantes, amplifiées sur les réseaux sociaux, l'accusent d'influencer secrètement les nominations ministérielles depuis huit ans. Examinons les faits, calculons le coût total pour les Français et explorons ces allégations.
Un rôle informel mais coûteux : les chiffres officiels des dépenses
Brigitte Macron n'a pas de salaire en tant que Première dame, mais l'Élysée alloue un budget spécifique à ses activités. Selon les rapports annuels de la Cour des comptes, qui scrutent les comptes de la présidence, ces dépenses incluent les salaires de ses collaborateurs (quatre personnes en moyenne, partagées parfois avec le président), les frais de déplacements, de correspondance et d'événements. Voici un aperçu des montants publiés :
En 2017 : Environ 278 750 euros, couvrant principalement la mise en place de son équipe et des premiers engagements publics.
En 2018 : 280 000 euros, avec des critiques sur des frais comme la coiffure et le maquillage (5 200 euros mensuels, soit 62 400 euros annuels).
En 2022 : 315 808 euros, soit 0,28 % du budget total de la présidence (environ 113 millions d'euros cette année-là).
En 2023 : 309 484 euros, représentant 0,25 % du budget présidentiel, avec une stabilité soulignée par la Cour des comptes malgré l'inflation.
Pour les années intermédiaires (2019-2021), les rapports indiquent une moyenne similaire, autour de 300 000 euros, bien que les détails précis varient légèrement en fonction des déplacements et des événements. Des sources plus critiques, comme des articles de presse ou des associations de contribuables, évoquent parfois des estimations plus élevées, jusqu'à 440 000 euros par an en incluant des coûts indirects comme la sécurité ou les voyages partagés avec le président. Cependant, ces chiffres ont été contestés par des fact-checks, qui confirment que les montants officiels de la Cour des comptes sont plus fiables et inférieurs.
Calcul du coût total depuis 2017 : Pour estimer le coût cumulé sur huit ans (de mai 2017 à août 2025), prenons une moyenne conservatrice de 300 000 euros par an, basée sur les rapports de la Cour des comptes. Cela donne : 300 000 euros/an × 8 ans = 2 400 000 euros. Si l'on utilise les estimations plus hautes (440 000 euros/an pour certaines années), le total pourrait atteindre 3,5 millions d'euros. Ces sommes couvrent des activités comme la réception de 100 000 courriers par an, des voyages pour des causes éducatives ou caritatives, et le soutien à des associations. La Cour des comptes note une "rationalisation" récente, avec une baisse relative en 2023, mais critique globalement les dépenses de l'Élysée, qui ont explosé à 125,5 millions d'euros en 2023, un record depuis 15 ans.
Des voix critiques, comme l'association Contribuables Associés, estiment que ces dépenses sont "faramineuses" au vu du rôle non officiel de Brigitte Macron, surtout dans un contexte d'austérité budgétaire pour les Français. D'autres, comme des médias pro-gouvernementaux, soulignent que ce budget est modeste (moins de 0,3 % du total présidentiel) et comparable à celui des précédentes Premières dames, comme Valérie Trierweiler (481 900 euros en 2013).
La polémique de la vaisselle : un exemple d'extravagance ?
Un épisode emblématique des critiques sur les dépenses de l'Élysée concerne la commande d'un nouveau service de vaisselle en 2018. Le Canard Enchaîné aurait révélé que ce service, commandé par les Macron, coûtait non pas 50 000 euros comme annoncé officiellement, mais plus de 520 000 euros. Certains internautes accusant le couple présidentiel de "banquet sur cadavres" pendant que "la France crève".
Les faits : La commande portait sur 1 200 pièces de porcelaine de Sèvres, une manufacture d'État. L'Élysée a avancé 50 000 euros pour rémunérer les artistes et designers, mais le coût total de production (salaires des ouvriers, matériaux) s'élevait à environ 500 000 euros, supporté par Sèvres et donc indirectement par l'État. Des fact-checks ont clarifié que ce n'était pas une "facture bidon", mais une controverse sur la transparence : l'Élysée minimisait le coût direct, tandis que les critiques pointaient l'impact sur les finances publiques.
Les rumeurs d'influence secrète sur les nominations ministérielles
Au-delà des dépenses, des allégations circulent depuis 2017 selon lesquelles Brigitte Macron "nomme presque tous les ministres en cachette". Ces rumeurs, souvent relayées sur les réseaux sociaux et par des médias alternatifs, la dépeignent comme une "éminence grise" influençant les remaniements. Par exemple, un article de 2020 suggère qu'elle a "gagné" lors d'un remaniement en voyant partir des ministres hostiles à son rôle. Des recherches sur X et le web montrent des posts spéculatifs, mais pas de preuves concrètes.
Du côté officiel, Emmanuel Macron a toujours nié une telle ingérence, et des sources proches du pouvoir décrivent Brigitte comme une conseillère privée, pas une décideuse. Cependant, des théories conspirationnistes plus extrêmes, comme celles affirmant qu’elle est transgenre (débunkées par des procès en diffamation contre Candace Owens et d'autres), alimentent ces soupçons. Des observateurs neutres, comme Le Monde ou l'AFP, soulignent que ces rumeurs émergent de la défiance envers les élites, sans fondement vérifié. Si elles étaient vraies, cela poserait des questions démocratiques graves, mais les preuves manquent pour les substantier.
Les frais exorbitants dépensés aux Etats-Unis pour poursuivre Candace ne seront pas prélevés sur le budget de la présidence de la République car Brigitte et Emmanuel Macron attaquent « à titre privé » assure cette semaine l’Elysee au Nouvel Obs. Un engagement surprenant, d’autant que l’ancien ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, aujourd’hui partie prenante de la procédure américaine aux côtés des Macron, avait suggéré le contraire sur RTL en déclarant que l’ « affaire Trogneux » n’était pas une affaire privée mais bien une « affaire d’Etat ». Cette contradiction met en lumière les tensions autour de cette affaire, où la plainte pour diffamation déposée en juillet 2025 aux États-Unis contre l'influenceuse américaine, accusée de propager des théories conspirationnistes sur l'identité de Brigitte Macron, pourrait coûter des millions en dommages et intérêts potentiels, bien que financée personnellement par le couple présidentiel selon les assurances officielles...
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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