La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Les revendications féminines passent par le corps désormais. Il y a 40 ans, les femmes brulaient leurs soutien-gorges, perçus comme une prison du symbole de la féminité. Le symbole, le sein, s’est d’ailleurs totalement libéré, des Femen aux top less new-yorkaises. Mais, le corps de la femme n’a pas dévoilé son dernier épiderme apparemment. En Espagne, un groupe de performeuses féministes a défilé dans les rues, vêtu de pantalons blancs recouverts à l’entre-jambes de sang menstruel. Sangre Menstrual veut lutter contre la patriarcat qui impose depuis des siècles une honte de ce sang. Et là, au delà même de l’inesthétique de l’happening, on se pose la question : une ligne n’a-t-elle pas été franchie ?
D’abord, est-ce que les femmes ont vraiment honte de leurs règles ? Et est-ce réellement du à un diktat phallique ? Ou est-ce la résultante d’une simple pudeur humaine ? Après tout, la société n’encourage pas les hommes à parler de leurs éjaculations nocturnes, des érections matinales, de la gêne d’éjaculer un liquide visqueux et nauséabond plutôt que du miel ou des pétales de rose. Quand Deborah de Robertis affiche son vagin devant l’Origine du Monde, on comprend. Quand Milo Moiré peint des toiles en public en expulsant des œufs remplis de peinture de son vagin, on comprend à peu près. Mais le sang menstruel sur les vêtements ? L’être humain (et là, nous englobons les hommes que la pression sociale pousse à l’épilation et la musculation et amènera une génération d’artistes en 2050 à défiler la toison pubienne à l’air avec des pancartes « fiers de nos poils ») doit-il renier toutes considérations esthétiques sous couvert de liberté ? C’est l’une des grandes dérives idéologiques de ce début de XXIème siècle. Avec l’écologie, le retour des deux grandes valeurs : nature et corps, le mythe du bon sauvage rousseauiste fait sa réapparition dans sa plus grande débilité.
Mais l’homme qui écrit ses mots, élevé par une femme émancipée, en concubinage avec une femme moderne, se pose tout de même la question : suis-je macho en refusant ce sang menstruel ? Devrais-je moi-même appliquer les protections hygiénique à ma compagne ou pratiquer l’oralité même en période de menstruation, tout ça pour prouver mon ouverture d’esprit ? Devrais-je, pour ma part, promener des pantalons recouvert de tâches de virilité pour m’assurer que mon genre ne sera pas soumis à un matriarcat insidieux ? Ou alors, est-ce que ce groupe d’Espagnoles n’a pas tout simplement pété les plombs ? « On croit au sang qui coule, et l’on doute des pleurs » disait Alfred de Musset. Et ces femmes revendiquent la virilité guerrière du sang en ramenant la féminité à une simple composante organique, en faisant fi d’une âme et d’une personnalité, bref, de la poésie. Et c’est souvent le premier pas de l’eugénisme.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Poirson-Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert s
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