Ce breuvage lacté inoffensif, sans colorant artificiel (comme si ça changeait quelque chose), valant à peine deux euros.
Résultat ? Deux mois de prison ferme. Oui, vous avez bien lu. Deux mois. Pour un Yop.
Un drame lacté en trois actes
Acte 1 : Le crime du siècle. Notre héros – appelons-le Yopman pour l'occasion – glisse la bouteille dans sa sacoche vers 20 heures, trois jours avant son jugement. Pas de violence, pas de braquage armé, juste un geste désespéré dans un supermarché Leclerc Paridis.
Acte 2 : L'audience au tribunal judiciaire de Nantes, ce lundi 28 juillet. Yopman, récidiviste avec six condamnations au casier dont quatre pour vol (parce que, soyons honnêtes, qui n'a pas un passé chargé quand on est au RSA ?), lâche un cri du cœur : "Tout ça pour un Yop !" Et pour couronner le tout, il rouspète d'avoir attendu depuis 9 heures sans pouvoir fumer. Pauvre chou.
Acte 3 : Le marteau tombe. Deux mois ferme. Parce que récidive, vous comprenez. Mieux vaut enfermer un voleur de yaourt que laisser traîner des dangers publics.
Franchement, on se croirait dans une parodie de Kafka. "Le Procès du Yop" : un homme jugé pour avoir osé rêver d'un peu de chocolat liquide sans payer. Pendant ce temps, les prisons débordent, mais bon, priorités obligent.
L'indignation 2.0, avec memes et colère gratuite
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