Dans un monde où la vérité semble de plus en plus élastique, influencée par l'intelligence artificielle et les algorithmes omniprésents, un canular philosophique a récemment secoué les sphères médiatiques et intellectuelles.
Dans un rebondissement choquant qui ébranle les fondations de l'appareil sécuritaire français, un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a été arrêté pour des soupçons de commandite de viols sur mineurs en Afrique.
En Suisse, le monde feutré de la gestion de fortune vient d’être ébranlé par un drame : Eric Freymond, un gestionnaire de patrimoine genevois âgé de 67 ans, a mis fin à ses jours près de son chalet à Saanen, dans le canton de Berne.
Le suicide suspect du gestionnaire de fortune d’un héritier Hermès ravive les mystères autour d’une fortune disparue
En Suisse, le monde feutré de la gestion de fortune vient d’être ébranlé par un drame : Eric Freymond, un gestionnaire de patrimoine genevois âgé de 67 ans, a mis fin à ses jours près de son chalet à Saanen, dans le canton de Berne.
Confirmé par plusieurs sources proches et un interlocuteur régulier à l’AFP, ce suicide est survenu mercredi matin, sous la forme d’un « accident de train » selon la police bernoise, qui n’a pas divulgué plus de détails en raison des protections légales sur la vie privée.
Freymond était au cœur d’une affaire énigmatique impliquant Nicolas Puech, un héritier de 82 ans de la maison de luxe Hermès, arrière-petit-fils du fondateur Thierry Hermès, et détenteur de 5,76 % du capital de l’entreprise – soit plus de 6 millions d’actions évaluées à des milliards d’euros.
Une accusation de fraude massive et une fortune volatilisée
L’affaire remonte à plusieurs années. Nicolas Puech, décrit comme un homme solitaire et éloigné de sa famille, a accusé Eric Freymond d’avoir orchestré la « fraude du siècle » en faisant disparaître ses actions Hermès, le laissant prétendument ruiné.
Puech a déposé des plaintes en Suisse et en France, affirmant que son ancien gestionnaire, qui gérait son patrimoine depuis une vingtaine d’années, avait profité de sa confiance pour dissiper une fortune estimée à plus de 12 milliards d’euros.
Cependant, la justice genevoise a classé l’affaire, jugeant les accusations de Puech « trop vagues et mal étayées ». Une enquête médiatique approfondie menée par le groupe suisse Tamedia en janvier 2025 a mis en lumière des contradictions, sans pour autant résoudre l’énigme. Les avocats de Freymond, François Zimeray et Jessica Finelle, ont décrit leur client comme un homme sensible, brisé par les suspicions et la dureté d’un monde impitoyable, soulignant que ce décès est un choc profond.
Puech, qui vit reclus en Valais, avait fait les gros titres en 2023 en annonçant son intention d’adopter son ancien jardinier et de lui léguer une partie de sa fortune, un plan contrarié par la disparition présumée de ses actifs.
Selon des documents judiciaires révélés par la Chambre pénale de recours genevoise, Puech a déposé trois plaintes à l’automne 2023 contre Freymond, mais sans succès. Des médias comme Libération et Le Monde ont rapporté que Puech envisageait de léguer ses biens à son domestique, mais qu’il s’était retrouvé face à un mur : ses milliards semblaient s’être évaporés.
Le spectre de Bernard Arnault et la rivalité historique entre Hermès et LVMH
Au-delà des accusations directes contre Freymond, l’affaire soulève des questions sur des acteurs plus puissants. Les investigations journalistiques ont pointé du doigt la période où Bernard Arnault, le PDG de LVMH, tentait secrètement d’acquérir une participation majoritaire dans Hermès au début des années 2010. Arnault, connu pour ses méthodes agressives et ses acquisitions hostiles, avait accumulé jusqu’à 23 % du capital d’Hermès via des montages financiers opaques, provoquant un scandale familial et une bataille judiciaire acharnée. La famille Hermès avait finalement contré cette offensive en verrouillant son capital via une holding.
Or, les actions de Puech auraient disparu précisément durant cette période trouble. Certains observateurs, dans les cercles financiers et sur les réseaux sociaux, évoquent l’implication possible de « barbouzes » – des agents ou operatives discrets – au service d’Arnault pour régler des comptes ou masquer des traces dans cette guerre des titans du luxe. Bien que non prouvée, cette théorie s’appuie sur le passé d’Arnault, accusé par le passé d’utiliser des méthodes borderline pour consolider son empire, comme des écoutes illégales ou des pressions indirectes lors de l’affaire Hermès-LVMH.
Un suicide suspect ? Les voix discordantes
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