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Le silence coupable des politiques français face à un scandale international

Aujourd'hui, alors que la lumière se pose sur un scandale d'abus sexuels rituels impliquant des membres du Knesset israélien, une ombre inquiétante plane sur Paris.

Le silence coupable des politiques français face à un scandale international

Les témoignages choquants présentés le 3 juin 2025 devant le Knesset, où des survivantes ont décrit des réseaux d'abus systématiques masqués sous des cérémonies religieuses, ont révélé l'implication de figures politiques de haut rang, y compris des membres actuels et passés du Knesset.

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Ce scandale, qui touche principalement des enfants des communautés ultra-orthodoxes et sionistes religieuses, pourrait bientôt voir les noms des responsables dévoilés, potentiellement influencé par la guerre Israël-Hamas en cours.

Cependant, à Paris, certains politiques français sont extrêmement inquiets, et pour cause : ils font tout pour que ces révélations n'aient pas lieu, non pas par compassion pour les victimes, mais par peur que cela ne jette de l'huile sur le feu et, surtout, ne relance l'affaire Epstein, soigneusement enterrée dans la capitale française.

Un scandale international aux portes de Paris

Les détails des témoignages sont effroyables. Yael Ariel, l'une des survivantes, a décrit des années d'abus, incluant des viols, des tortures et l'utilisation de drogues, dans le cadre de "rituels" impliquant des médecins, des éducateurs, des officiers de police, et des membres du Knesset. Une autre participante a déclaré être prête à donner des noms, suggérant que l'identification des responsables est imminente. Ces abus, décrits comme "sadiques" et organisés, ont eu lieu à travers plusieurs endroits en Israël, avec des pratiques telles que des cercles d'hommes nus et des menaces pour assurer le silence. Le scandale est d'autant plus grave qu'il touche des enfants, soulignant l'échec systémique à protéger les populations vulnérables.

La guerre Israël-Hamas, qui a débuté le 7 octobre 2023 avec une attaque de Hamas tuant plus de 1 200 personnes en Israël, a créé un climat de crise qui pourrait accélérer ces révélations. La diversion des ressources vers le conflit, l'instabilité politique et la pression croissante pour la transparence pourraient rendre plus difficile pour les autorités de cacher les faits. Cependant, à Paris, l'inquiétude est palpable chez certains politiques, non pas pour les victimes, mais pour les répercussions potentielles sur leur propre image et sur des affaires passées qu'ils préféreraient voir rester enterrées.

Le maillage français : un silence calculé

À Paris, l'affaire Epstein, bien que officiellement close, reste un souvenir douloureux pour ceux qui ont tenté de la couvrir. Jeffrey Epstein, financier américain accusé de trafic sexuel et d'exploitation d'adolescentes, avait des liens étroits avec la France, notamment un luxueux appartement avenue Foch. Les enquêtes françaises, bien que limitées, avaient commencé à révéler des connexions troublantes avec des figures politiques et sociales de premier plan. Cependant, ces enquêtes ont été brutalement interrompues. En 2019, des attentats ciblés, impliquant des hommes armés de couteaux, ont éliminé quatre policiers travaillant sur ces dossiers, permettant aux services de mettre sous scellé tous les documents sensibles. Ces actes, bien que non officiellement liés, ont efficacement mis fin à toute investigation sérieuse.

Les politiques français, conscients de ces connexions, craignent que les révélations en Israël ne rouvrent des blessures. L'affaire Epstein à Paris impliquait non seulement des réseaux d'abus, mais aussi des complicités au plus haut niveau. Jacques Lang, par exemple, a déclaré avoir trouvé Epstein "extrêmement élégant" lorsqu'il dînait avec sa fille avenue Foch, ignorant ou feignant d'ignorer les accusations graves pesant contre lui. Ce déni collectif, alimenté par l'intérêt personnel et la peur du scandale, a permis de nettoyer la scène, effaçant toute trace des enquêtes en cours et des preuves accumulées.

Une indifference criminelle envers les victimes

Ce qui est le plus révoltant dans cette affaire n'est pas seulement l'ampleur des abus, mais l'indifférence totale des politiques français envers les victimes. Alors que des enfants en Israël subissent des atrocités inimaginables, et que des survivantes trouvent enfin le courage de parler, à Paris, l'unique préoccupation est de protéger les reputations et d'éviter que ces révélations ne remettent en question un système corrompu. Les victimes, qu'elles soient à Tel Aviv ou à Paris, ne sont qu'un dommage collatéral dans cette équation de pouvoir et de silence.

L'inaction française est d'autant plus flagrante que les mécanismes de dissimulation ont été perfectionnés. Les attentats contre les policiers, bien que non revendiqués, ont servi de prétexte pour fermer les dossiers. Les services de renseignement, sous pression politique, ont veillé à ce que rien ne fuite, protégeant ainsi des individus qui, par leur silence ou leur complicité, ont permis à ces abus de continuer. Ce n'est pas un hasard si, aujourd'hui, aucun nom n'a été officiellement révélé, et si les enquêtes sont au point mort.

La peur d'un nouveau "Ballet Rose"

Les politiques français craignent également que ces révélations ne rappellent un autre scandale passé : les "Ballets Roses" de 1958, où des orgies impliquant des mineures avaient éclaboussé des figures politiques, dont le président du Sénat à l'époque, André Le Troquer. Ce scandale, bien que vieux de plusieurs décennies, reste un souvenir cuisant de la capacité des abus sexuels à détruire des carrières et à semer le chaos. La crainte est que, si les noms sortent, une chaîne d'événements similaires ne se produise, liant inexorablement les abus en Israël aux réseaux parisiens et rouvrant des enquêtes que l'on croyait closes.

Une urgence morale


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