Dans les méandres des scandales impliquant le milliardaire pédocriminel Jeffrey Epstein, un nouveau chapitre accablant émerge concernant une figure emblématique de la politique française : Jack Lang.
Dans le tumulte incessant des controverses politiques et médiatiques, l'affaire opposant Brigitte Macron à Candace Owens émerge comme un cas d'école sur les risques de la judiciarisation des rumeurs.
Dans un climat politique français déjà tendu par les récentes élections et les controverses autour du gouvernement Macron, une voix inattendue émerge pour secouer les fondations du pouvoir.
Le procès Macron contre Owens : un boomerang judiciaire pour Brigitte ?
Dans le tumulte incessant des controverses politiques et médiatiques, l'affaire opposant Brigitte Macron à Candace Owens émerge comme un cas d'école sur les risques de la judiciarisation des rumeurs.
Le 23 juillet 2025, Emmanuel et Brigitte Macron ont déposé une plainte en diffamation contre l'influenceuse américaine conservatrice devant un tribunal du Delaware, aux États-Unis.
Cette action en justice, qui compte pas moins de 22 chefs d'accusation, vise à contrecarrer les allégations persistantes d'Owens selon lesquelles Brigitte Macron serait née homme, sous le nom de Jean-Michel Trogneux, et aurait transitionné plus tard.
En effet, ce procès risque de se retourner contre Brigitte Macron, amplifiant les rumeurs au lieu de les étouffer, et exposant le couple présidentiel à un examen public encore plus intrusif.
Pour comprendre les enjeux, revenons aux origines de cette polémique. Les rumeurs sur le genre de Brigitte Macron circulent depuis plusieurs années, alimentées par des théories du complot nées sur les réseaux sociaux français en 2021.
À l'époque, une vidéo YouTube de la journaliste Natacha Rey et de la voyante Amandine Roy avait propagé l'idée que Brigitte Macron était en réalité son frère, Jean-Michel Trogneux, ayant changé de sexe dans les années 1980.
Ces allégations, dénuées de preuves solides mais relayées par des cercles alternatifs, ont conduit à un premier procès en France.
En septembre 2023, un tribunal avait condamné les deux femmes à des amendes, mais la cour d'appel de Paris a annulé cette décision en juillet 2025, jugeant la procédure irrégulière et renvoyant l'affaire pour un nouveau jugement.
Ce revirement judiciaire a ravivé les spéculations, et c'est dans ce contexte que Candace Owens, podcasteuse américaine aux millions d'abonnés, a repris le flambeau en décembre 2024 avec une série en huit épisodes dédiée à "Becoming Brigitte".
Owens, connue pour ses positions controversées sur des sujets comme l'antisémitisme ou les théories conspirationnistes, a affirmé détenir des preuves irréfutables, incluant des photos et des documents, et a même commercialisé des produits dérivés pour monétiser ses accusations.
Les Macron ont réagi en envoyant trois demandes de rétractation à Owens, accompagnées de preuves comme des photos d'enfance et des documents officiels attestant que Brigitte est née femme en 1953.
Ignorées, ces mises en demeure ont abouti à la plainte actuelle, qui accuse Owens d'avoir mené une "campagne de harcèlement mondial" et de diffamation avec "malice réelle" – un standard juridique américain élevé, issu de l'arrêt New York Times v. Sullivan de 1964, qui protège la liberté d'expression sauf en cas de mensonge intentionnel ou de négligence grave.
Le dossier de 218 pages, rédigé par le cabinet Clare Locke (célèbre pour avoir représenté Dominion Voting Systems contre Fox News), vise non seulement Owens personnellement, mais aussi ses entreprises, et réclame des dommages et intérêts non précisés.
Sur le papier, cela semble une stratégie solide pour un couple présidentiel habitué aux attaques personnelles. Pourtant, plusieurs facteurs indiquent que ce procès pourrait bien se retourner contre eux.
D'abord, l'effet Streisand, ce phénomène bien connu où une tentative de censure amplifie la visibilité d'une information. En portant l'affaire devant un tribunal américain, les Macron risquent d'attirer l'attention internationale sur des rumeurs qui, jusqu'ici, restaient confinées à des bulles complotistes.
Owens, loin de reculer, a doublé la mise : dans sa réponse immédiate, elle a réaffirmé ses allégations, qualifiant Brigitte de "transgenre" et le procès de "tentative d'intimidation par un dirigeant étranger".
Sur les réseaux sociaux, comme X (anciennement Twitter), les réactions fusent : des utilisateurs appellent à des tests ADN ou ironisent sur un "effet boomerang couplé à l'effet Streisand", prédisant que le film deviendra "intéressant".
Un post viral d'un journaliste d'investigation français, Xavier Poussard, relayant un article de l'Independent, souligne précisément ce risque : "Comment le procès intenté par Emmanuel et Brigitte Macron contre Candace Owens pourrait se retourner contre eux ?"
L'article en question, signé Julia Molony, argue que la plainte trahit un "fossé culturel béant" entre la France, où la paperasse bureaucratique est reine, et les États-Unis, où la liberté d'expression prime.
Les 218 pages de griefs pourraient être perçues comme une sur-réaction, renforçant l'image d'un couple élitiste hors-sol cherchant à museler la critique.
Ensuite, les particularités du système judiciaire américain jouent contre les Macron. Contrairement à la France, où les lois sur la diffamation sont plus protectrices pour les plaignants, les États-Unis exigent la preuve d'une "malice réelle" pour les figures publiques.
Owens pourrait arguer qu'elle croyait sincèrement à ses affirmations, basées sur des "preuves" qu'elle a publiquement partagées, comme des incohérences dans les archives familiales ou des témoignages. Si le tribunal accepte cette défense, la plainte échouera, et les Macron pourraient même être condamnés à payer les frais d'avocat d'Owens – un revers financier et symbolique.
Pire encore, la phase de découverte des preuves pourrait obliger les Macron à divulguer des documents personnels intimes : certificats de naissance détaillés, dossiers médicaux, ou même des tests ADN pour réfuter définitivement les allégations.
Des internautes sur X spéculent déjà : "Un test ADN aux USA tout simplement" ou "Candace vaincra" en référence à une vidéo parodique circulant mondialement. Ce processus invasif, sous les feux des médias, transformerait une rumeur marginale en un spectacle mondial, exposant la vie privée de Brigitte à un examen public humiliant.
Comme le note un commentaire : "Des vidéos parodiques sur le couple Macron circulent dans le monde entier détruisant leur réputation. Pourquoi persistent-ils alors qu'il leur suffirait de se taire ?"
Troisièmement, le contexte politique amplifie les risques. Owens, figure du mouvement conservateur américain, frame l'affaire comme une attaque contre la Première Amendement par un "dirigeant étranger".
Cela résonne dans un climat polarisé, où des personnalités comme Alex Jones ou Dan Bongino relaient des théories similaires, liant "Brigitte Gate" à d'autres conspirations sur des figures comme Michelle Obama.
En France, où Emmanuel Macron est déjà affaibli par des crises internes, cette affaire pourrait être exploitée par l'extrême droite pour dépeindre le président comme un censeur.
Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, a qualifié cela d'"affaire d'État", impliquant que les frais pourraient être couverts par les contribuables – un argument repris par des critiques : "Quel gâchis, tout cet argent des contribuables dépensé en vain". De plus, Owens a déjà gagné en visibilité : ses podcasts et marchandises se vendent mieux depuis l'annonce de la plainte.
À cela s'ajoute un vent de panique soufflant sur les élites françaises, alimenté par des enquêtes anglo-saxonnes sur les réseaux liés à Jeffrey Epstein. Des journalistes britanniques et américains, de médias comme The Daily Beast ou Politico, creusent depuis des années les connexions françaises du financier pédophile, et les révélations se multiplient en 2025.
Au cœur de ces investigations : l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, qui a admis avoir reçu un chèque substantiel – environ 57 000 dollars – d'Epstein en 2018, officiellement pour financer un film mystérieux via une organisation à but non lucratif.
Lang a expliqué que cet argent était destiné à un projet cinématographique, mais les détails restent flous, et des reporters insistent sur les liens étroits entre Epstein et des cercles du pouvoir profond parisiens.
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