Le Pays de Galles va punir les politiciens qui mentent

Le Pays de Galles va punir les politiciens qui mentent

PAYS DE GALLES – « Le public doit savoir qu’il peut faire confiance à ce qui est dit ». Après un débat d’une heure, le gouvernement travailliste gallois s’est engagé, ce mardi 2 juillet, à faire voter une loi qui rendrait illégal le mensonge en politique. Considéré comme une « menace existentielle » par les membres du Parlement, le mensonge nuirait à la démocratie.

« Le gouvernement gallois présentera avant 2026 un projet de loi visant à disqualifier les membres et les candidats reconnus coupables de tromperie délibérée, par le biais d’un processus judiciaire indépendant », a annoncé Mick Antoniw, le conseiller général du gouvernement gallois.

« Cette mesure garantira que les politiques seront tenus aux mêmes normes que les avocats et les médecins, qui ont déjà l’obligation de dire la vérité », précise au Guardian, Sam Fowles, un avocat et journaliste proche du gouvernement. Même si les détails pratiques du fonctionnement de cette future loi restent encore à être précisés.

Au Parlement , la promesse d’une loi future a en tout cas été adoptée avec 26 voix, 13 contre et 13 abstentions, indique la BBC. « Notre gouvernement s’est engagé à ce que notre démocratie soit la première au monde à introduire une interdiction générale de la tromperie des hommes politiques », a déclaré Adam Price, fervent défenseur de ce projet et membre du Plaid Cymru, parti de centre gauche du Pays de Galles.

La vérité au cœur de la démocratie

Ce projet a pour objectif de renforcer la confiance entre les politiciens et les citoyens. « Il s’agit d’une petite minorité de politiciens (…) qui déforment délibérément la vérité pour leur propre profit politique, mais ils empoisonnent la vie de tout le monde », explique Adam Price dans des propos rapportés par The Guardian, avant d’ajouter qu’une « démocratie commence à s’effondrer si les électeurs ne peuvent pas faire confiance à ce que disent les élus ».

Pas plus tard qu’hier, pendant le débat, Alun Davies, un membre du parti travailliste, a accusé, le chef conservateur Andrew RT Davies « d’avoir tweeté un mensonge », selon lequel le parti travailliste veut payer les immigrés illégaux 1 600 livres par mois.

Un autre membre du parti travailliste, Lee Waters, a accusé Boris Johnson d’avoir menti « pour arriver à Downing Street », précisant que « le mensonge ne peut devenir une norme » et que « le public doit savoir qu’il peut faire confiance à ce qui est dit ».

Source : huffingtonpost.fr

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