Aymeric Caron poursuit Frank Tapiro pour apologie de crimes de guerre
La confrontation judiciaire entre Aymeric Caron et Frank Tapiro, un duel aux relents de scandale.
Au moins, le célèbre gestionnaire de fonds Michael Burry met son argent où sa bouche est… ou plutôt tire son argent selon le cas.
Après avoir qualifié la dernière crise boursière de « sottise » et affirmé – à juste titre – que l’économie américaine est confrontée à un horrible crash dans les tweets qu’il supprime ensuite rapidement (de manière pratique, un autre compte capture ses tweets pour la postérité)…
… Michael Burry – qui dirige le petit fonds spéculatif Scion Capital – a fait quelque chose que peu de ses pairs envisageraient de faire : il a négocié conformément à sa déclaration, et selon son 13F qui vient de sortir, le célèbre investisseur a liquidé l’intégralité de son portefeuille qui, au 31 mars, avait une valeur notionnelle d’un peu plus de 200 millions de dollars (dont 35 millions de dollars en notionnel de vente AAPL), et à la place ne conservait qu’une seule action: l’opérateur de prison privée GEO Group , dans lequel il avait précédemment investi mais s’était débarrassé tous ses avoirs à la fin de 2021 ne portaient qu’une modeste position de 3,3 millions de dollars, ou 501 000 actions, au 30 juin. Plus particulièrement, et comme le montre le tableau ci-dessous, c’était le seul titre qu’il détenait à partir du fin du T2.
La nouvelle que Burry’s Scion ne détenait que des actions du groupe Geo basé à Boca Raton, en Floride, a fait bondir son action de 12 % à 7,68 $, prolongeant son gain depuis la fin du deuxième trimestre à 14 %.
Entre autres, le fonds spéculatif a abandonné des positions telles qu’Alphabet, Meta Platforms, la société mère de Facebook, Bristol-Myers, et Apple dénoué met également en place une valeur notionnelle d’environ 36 millions de dollars.
Certes, la divulgation 13F de Scion, qui est requise pour tous les gestionnaires de fonds supervisant plus de 100 millions de dollars en actions américaines, ne montre que les avoirs en actions qui se négocient sur les bourses nationales. Il ne révèle pas les titres négociés non américains ni les positions courtes. Ces dépôts sont également historiques, fournissant un aperçu des avoirs d’un fonds à la fin d’un trimestre qui s’est terminé il y a 45 jours, et peuvent ne pas refléter les investissements actuels.
On ne sait pas quand, au cours du deuxième trimestre, Burry a liquidé l’intégralité de son portefeuille. L’investisseur de 51 ans s’est fait connaître après un pari gagnant contre les hypothèques à la veille de la crise financière de 2008 ; l’anti-libéral franc est depuis devenu une figure culte sur les réseaux sociaux, avec des prédictions inquiétantes d’un ralentissement imminent. Dans un tweet de mai, il a évoqué le spectre d’un crash similaire à celui d’il y a 14 ans.
Source : zerohedge.com
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