Le 6 juin 2025, le réseau social X et la plateforme de marchés prédictifs Polymarket ont officialisé un partenariat stratégique qui pourrait redéfinir la manière dont nous percevons et utilisons les informations en ligne.
Dans un paysage audiovisuel français (PAF) déjà saturé de promesses non tenues, T18 s’est lancée avec l’ambition autoproclamée de dépoussiérer la télévision. Résultat ? Une catastrophe retentissante qui, dès ses premiers pas, a transformé cette nouvelle chaîne en cible privilégiée des moqueries.
Provocateur, magnifique, dérangeant : Eddington n’épargne personne, ni ses personnages ni ses spectateurs. Aster livre une œuvre magistrale qui fait voler en éclats les conventions et les critiques timorées.
Recommandations d’ouvrages féministes, consacrés au décolonialisme ou au marxisme, rendez-vous pour critiquer la policiarisation d’un quartier ou résister aux tentatives d’interdiction de l’avortement… Le programme de Pilsen Community Books n’est certainement pas anodin, et s’inscrit dans une logique générale d’émancipation des individus.
Des valeurs portées par les livres proposés au sein de la boutique, mais aussi par un programme d’événements et autres actions, dont le soutien à une initiative pour fournir des ouvrages aux détenus des prisons américaines.
Un repère d’« extrémistes »
Le collectif médiatique Unicorn Riot a mis la main sur un rapport du Federal Bureau of Investigation, le service de renseignement américain, entièrement consacré à Pilsen Community Books (PCB). Le lieu a fait l’objet d’une surveillance rapprochée du FBI, qui cite à plusieurs reprises une « source », sans qu’il soit possible de déterminer si un informateur ou une informatrice l’a vraiment fréquenté.
Le document d’une trentaine de pages décrit d’une manière plutôt alarmiste la librairie de Chicago, assurant qu’elle est un point de rendez-vous d’« anarchistes extrémistes violents », « d’écologistes extrémistes violents » et d’« extrémistes pro-avortement ».
« Les extrémistes pro-avortement ont utilisé PCB pour préparer une action directe pro-avortement », s’alarme le FBI. Ils faisaient référence à un événement visant à… réaliser des pancartes revendicatrices pour protester contre la décision de la Cour suprême qui menace le droit d’accès à l’avortement.
Pourquoi une librairie ?
Le document obtenu par Unicorn Riot, largement caviardé, ne permet pas de déterminer la finalité de la surveillance mise en place par le FBI. D’après la lanceuse d’alerte et ancienne agente du FBI Coleen Rowley, le rapport pourrait relever « d’un dossier plus volumineux de collecte d’éléments (qui n’est pas encore une enquête à part entière) relatifs au groupe Chicago Stop Cop City », qui lutte contre l’installation d’une base d’entraînement policière et militaire au sein de la forêt de Weelaunee.
L’opération du FBI pourrait aussi s’inscrire dans un cadre de lutte contre le « terrorisme intérieur anarchiste-extrémiste », une dénomination suffisamment large pour qualifier ainsi un certain nombre de mouvements ou d’actions militantes, en particulier d’extrême-gauche…
Un effet « dissuasif »
Au sein de Pilsen Community Books, passée la sidération, on rappelle que le lieu « est ouvert à la communauté, ouvert au public », tout simplement. « Tout est assez transparent sur ce à quoi nous croyons et ce que nous faisons. Je suis choquée de l’intérêt que nous porte le FBI », explique Mandy Medley, une des copropriétaires de la librairie.
MacKenzie Brown, une autre copropriétaire, s’inquiète pour sa part de l’effet « dissuasif » de la surveillance du FBI : « Je suis une personne plutôt anxieuse, et [la surveillance du FBI] vient plomber l’ambiance de notre activisme et de nos activités. Cela ne va pas me pousser à abandonner, mais ça ajoute de la gravité à nos actions. »
« Ils ne veulent pas que nous nous rassemblions, que nous partagions nos expériences et que nous pensions et construisions un monde meilleur », estime Mandy Medley. Le collectif autour de Pilsen Community Books en sort plus déterminé que jamais pour promouvoir la tolérance, l’émancipation et le pacifisme, dans le cadre légal qui a été respecté jusqu’à lors.
L’autorité contre la connaissance, bis repetita
À Chicago, le FBI ne fait que s’inscrire dans une tradition de surveillance des lieux de savoir et d’éveil politique comme les librairies. À la fin des années 1960, le service de renseignement, alors dirigé par J. Edgar Hoover, s’était concentré sur les boutiques de livres tenus par des libraires afro-américains, soupçonnées d’attiser le feu de la révolte et de l’opposition aux lois racistes.
Dans un mémo de septembre 1968, le directeur du FBI s’inquiétait d’« une hausse des ouvertures de librairies extrémistes noires qui représentent des lieux de propagande pour des publications révolutionnaires et haineuses, ainsi que des centres culturels pour les extrémistes ».
Un vocabulaire et des méthodes similaires qui avaient conduit le Bureau à surveiller les stocks de livres, les propriétaires et les clients de librairies situées à Philadelphie, Washington ou encore Los Angeles…
Cette volonté de contrôle des informations diffusées par les librairies, voire de parasitage du militantisme, rappelle aussi le comportement des forces de l’ordre françaises à Nice, en décembre 2022. La librairie Les Parleuses, qui avait affiché des messages féministes en vitrine, a été couverte de draps noirs par la police à l’occasion d’une visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin…
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
En ce printemps 2025, la France vacille, au bord d’un précipice carcéral et moral qui menace de l’engloutir. Les prisons, pleines à craquer, abritent 81 000 détenus pour 62 000 places, selon les chiffres récents du ministère de la Justice.
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Le PSG a gagné. La France a brûlé.
Deux morts. 692 incendies. 192 blessés. Un coma artificiel. Et une justice qui, au matin, ouvre les portes et laisse partir les émeutiers. Parce qu’ils n’avaient « pas de casier ». Parce que la violence n’est plus un crime — c’est une tradition.
Dans les sous-sols du Musée de l’Homme, à Paris, 18 000 crânes humains dorment dans l’ombre, empilés comme des archives d’une histoire qu’on préfère taire.
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