La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
C’est le chirurgien le plus réputé à Paris dans sa spécialité. Discret, érudit, pour réparer des ans l’irréparable outrage, il manie le bistouri et la seringue avec un sens aiguisé de l’observation. Révélations sur son art de « resculpter » (ndl : pour avoir refait la façade de la première dame, Patrick Bui recevait la légion d’honneur en même temps que le héros de la PsyOp d’Annecy, Henri d’Anselme, les artisans de l’illusion sont récompensés)
Paris Match. Les chiffres montrent que, désormais, la médecine esthétique du type injections, laser, etc., a plus la cote que les actes de chirurgie… Patrick Bui. Ce qui est intéressant, aujourd’hui, c’est d’avoir la possibilité d’associer différents traitements. Prenons l’exemple du rajeunissement facial qui représente environ 70 % de mes interventions. Le lifting reste l’acte de base contre le relâchement des tissus ou pour redessiner un ovale. C’est la technique la plus efficace et celle qui donne les résultats les plus naturels. A la chirurgie, j’associe systématiquement des injections de graisse que je prélève sur le patient. Celles-ci permettent d’estomper des ridules, des cernes, de combler la perte des volumes d’un menton, d’un front, des joues ou des tempes, ou encore de remonter une paupière. Je peux aussi injecter un peu d’acide hyaluronique à la base du nez, si l’angle entre celui-ci et la lèvre a tendance à se fermer, comme c’est parfois le cas en vieillissant. Et si le dessus de la bouche est fripé, je propose une séance de laser.
Quelles ont été vos premières interventions de chirurgie plastique ? J’ai été interne puis chirurgien, dans les années 1980, à l’hôpital Foch de Suresnes. Son service de chirurgie malformative cranio-faciale était très réputé partout dans le monde. A cette époque où les malformations n’étaient pas décelées pendant les grossesses, il était fréquent de voir des enfants atteints d’énormes difformités, notamment de la maladie de Crouzon. Les interventions duraient jusqu’à huit heures. On reconstruisait des crânes, des mâchoires, des orbites. C’est cette chirurgie spectaculaire, très innovante et compliquée qui m’a formé. Plus tard, j’ai monté SOS chirurgie cranio-faciale, toujours à Foch, destiné notamment aux victimes d’accidents graves de moto.
Tendre la peau et quelques muscles n’est pas suffisant pour rajeunir un visage
Le visage n’a donc aucun secret pour vous ? La chirurgie cranio-faciale m’a permis d’avoir une vision globale et complète du visage. C’est bien sûr un atout lorsqu’on fait des liftings… J’ai toujours pensé que tendre la peau et quelques muscles n’était pas suffisant pour rajeunir un visage. Qu’il fallait aussi rétablir les volumes. Il y a vingt-cinq ans, ce discours était assez novateur.
C’est votre côté sculpteur… Le Dr Suzanne Noël, la première femme chirurgien esthétique en France, disait : « Il faut apprécier l’art pour être un bon chirurgien. » Dès l’âge de 7 ans, ma grand-tante m’emmenait tous les jeudis au Louvre. Au début de mes études de médecine, je passais mon temps libre dans les galeries d’art contemporain. Mon premier investissement, lorsque j’ai emménagé dans mon premier appartement, a été une toile achetée à crédit chez Yvon Lambert. C’était ça ou un réfrigérateur : je n’ai pas hésité. J’ai toujours été passionné par l’art. Mon cabinet est rempli d’œuvres originales.
Vous auriez aimé être un artiste ? Victor Hugo dans “La légende des siècles” écrivait : “Chair de la femme, argile idéale.” Mais non, j’étais peut-être trop raisonnable pour être artiste. J’ai des copains artistes. Robert Malaval, qui s’est suicidé en 1980, était mon ami. Je l’admirais, mais un jour il allait bien, l’autre jour ça n’allait pas. J’avais besoin d’une vie plus stable.
Vous aviez peut-être envie d’une existence plus confortable, de gagner beaucoup d’argent ? Alors là, pas du tout ! Vraiment. Je n’ai d’ailleurs jamais fait de plan de carrière. Ma vie est une suite d’opportunités. Au départ, je voulais faire de la réanimation néonatale. J’ai été un peu déçu car on ne sauvait pas assez de bébés. Je me suis tourné vers la chirurgie générale, puis vers la chirurgie faciale. Les professeurs que j’ai rencontrés m’ont toujours poussé à aller plus loin : ce sont eux qui ont eu de l’ambition pour moi. Bien sûr, aujourd’hui je gagne très bien ma vie. Ça me permet d’acheter des œuvres à ces artistes qui en gagnent moins…
Ce n’est pas compliqué de modifier un squelette facial
Vous êtes aussi un spécialiste de la féminisation des visages… Pour un transsexuel qui ne veut pas être une caricature, changer de sexe ne suffit pas. Ma formation m’a sensibilisé aux formes des visages homme-femme. Elles sont très différentes. La féminisation commence donc par la modification du squelette facial. J’ovalise, par exemple, le cadre orbitaire qui est plus rectangulaire chez l’homme, j’arrondis leur front droit, je change l’angle de la mâchoire… Pour moi qui ai fait de la chirurgie traumatique et malformative, ce n’est pas compliqué de modifier un squelette facial. Nous sommes deux ou trois dans le monde à avoir cette spécialité. De temps en temps, je féminise aussi des femmes qui sont trop masculines.
Et vous masculinisez des visages de femmes ? Il est moins difficile de transformer une femme en homme : il n’est pas nécessaire de modifier le squelette. Et avec des traitements hormonaux, qui donnent des poils et de la barbe, la métamorphose est facile…
La beauté est désormais mondialisée
Les Asiatiques sont aussi très nombreux dans votre cabinet… Mon père était vietnamien. Les visages asiatiques m’ont toujours intéressé. En Chine, en Corée, il y a énormément d’actes de chirurgie esthétique. Et ils sont moins réglementés qu’en France. Je vais opérer une patiente qui s’est fait poser il y a trois ans, en cabinet privé et sous anesthésie locale, un greffon en silicone pour agrandir son nez. La zone s’est infectée, alors je vais lui faire une vraie rhinoplastie avec un greffon en cartilage autologue. Les femmes asiatiques veulent des nez plus pointus et moins épatés. Elles veulent aussi des visages moins ronds, plus triangulaires, des yeux moins bridés. Elles se font retirer les boules de Bichat pour avoir les joues plus creuses, réduire la largeur des mâchoires…
La femme occidentale, c’est la référence en matière de beauté ? Plus aujourd’hui. C’est très intéressant. Les femmes conservent désormais une certaine fierté de leur ethnie d’origine. Par exemple, les Coréennes ne se font plus débrider les yeux qu’à moitié. Et les Européennes demandent des “cat eyes”, des yeux légèrement étirés. La référence, c’est un mélange de plusieurs origines : des yeux en amande à l’asiatique, le nez droit à la caucasienne, la mâchoire un peu carrée à l’américaine…La beauté est désormais mondialisée.
Artiste conceptuelle, critique d'art et historienne, Mary est célèbre pour son analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste.
La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
L'avenir appartient à ceux qui détruisent les codes pour mieux les recréer. Infiltrez notre réseau de penseurs, créatifs et visionnaires qui transforment la culture du 21e siècle. Ici, la fantaisie devient réalité et tout est culture en devenir.