Près de 1,2 milliard d'euros d'argent public engloutis chaque année pour un cinéma français en surproduction : 300 films annuels dont la moitié fait flop avec moins de 20 000 entrées, et un système verrouillé par l'entre-soi élitiste. Un rapport IGF alerte !
Dans les méandres de l'art conceptuel américain des années 1970 et 1980, où les lignes entre création, investigation et conspiration se brouillent comme les traits d'un diagramme géant, deux figures émergent : Mark Lombardi et Steven Mark Klein.
Dans l'émission Interception de France Inter, diffusée le 12 octobre 2025, le journaliste Antoine Giniaux a levé le voile sur un scandale qui secoue la France : la prostitution des mineures.
Le CNC de Macron : 1,2 milliard pour sucer le contribuable (sur 300 films, 150 films ne dépassent pas 20 000 entrées)
Près de 1,2 milliard d'euros d'argent public engloutis chaque année pour un cinéma français en surproduction : 300 films annuels dont la moitié fait flop avec moins de 20 000 entrées, et un système verrouillé par l'entre-soi élitiste. Un rapport IGF alerte !
Dans le paysage cinématographique français, souvent présenté comme un "modèle unique" pour sa diversité et son exception culturelle, un rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF) de juillet 2024 éclaire un système largement financé par l'argent public.
Revue de dépenses relative aux aides au cinéma, ce document révèle un paradoxe : près de 1,2 milliard d'euros déboursés en 2023 par les contribuables pour soutenir une industrie qui peine à rentabiliser ses productions.
Mais au-delà des chiffres, ce mécanisme cache un scandale plus profond : un vol organisé par des élites impunies, où des figures comme Dominique Boutonnat, ami d'Emmanuel Macron et ex-président du CNC, distribuent des millions à leurs proches tout en étant couverts malgré des accusations de viol.
Pour les amateurs de cinéma, cette analyse n'est pas qu'un exercice comptable ; elle interroge l'essence du septième art, entre ambition artistique, déconnexion économique et omerta politique.
Paru dans l'indifférence l'année dernière, un rapport de l’Inspection Générale des Finances dresse un portrait sans complaisance du cinéma français — une industrie où l’abondance de subventions a fini par étouffer l’exigence artistique et la logique économique...⏬
Une surproduction déconnectée du public, alimentée par l'entre-soi
Chaque année, la France produit environ 300 longs-métrages, un volume impressionnant qui masque une réalité terne. Près de la moitié de ces films n'attirent pas plus de 20 000 spectateurs en salle, et seulement une vingtaine dépassent le million d'entrées. Ce foisonnement est alimenté par un arsenal d'aides publiques – du Centre National du Cinéma (CNC) aux crédits d'impôt internationaux (CIC) et aux investissements obligatoires des chaînes TV et plateformes VOD –, qui semble avoir perdu de vue son public. Comme le souligne le rapport IGF, "le dispositif d’aides contribue à entretenir un niveau de production élevé, parfois déconnecté du public et des capacités de financement du marché".
Les aides directes du CNC s'élèvent à 331 millions d'euros en 2023, complétées par 180-190 millions en dépenses fiscales et 415 millions d'investissements privés fléchés (comme les quotas des SMAD). Au total, ces soutiens représentent jusqu'à 30 % des budgets de production, un taux qui a doublé en dix ans. Sur 837 films analysés sortis entre 2015 et 2018, les coûts totaux atteignent 3,941 milliards d'euros pour des recettes de 2,811 milliards, générant une perte brute de 1,130 milliard hors aides. Même après déduction des 833 millions d'aides publiques, la perte nette avoisine les 297 millions d'euros – ou 151 millions si l'on exclut un film atypique.
Ce déséquilibre est illustré par la Figure 14 du rapport, Rentabilité des films selon leur budget de fabrication, qui compare le pourcentage de films non rentables (recettes inférieures aux coûts) sans aides publiques et nets des aides, pour des tranches budgétaires croissantes. Elle souligne un paradoxe : les films les plus coûteux, censés "tirer" la filière, sont souvent les plus vulnérables.
Tranche budgétaire
Non rentable sans aides (%)
Non rentable nets aides (%)
0-1 M€
92
85
1-4 M€
88
75
4-7 M€
76
61
7-15 M€
75
58
15+ M€
74
66
Total
84
72
Sans subventions, seuls 16 % des films sont rentables ; ce chiffre grimpe à 28 % nets des aides. Mais pour les productions supérieures à 15 millions d'euros, 74 % sont déficitaires sans soutien public, et encore 66 % le restent après. Les petits films (moins de 1 million) dépendent massivement des aides pour survivre (seuls 8 % rentables sans), tandis que les moyens (4-15 M€) montrent une légère amélioration relative. Ce graphique révèle un système où le risque économique est dilué, encourageant une multiplication de projets sans obligation de plaire au public.
Un écosystème verrouillé : entre-soi criminel et dépendance chronique
Au-delà des chiffres, le rapport IGF critique un écosystème clos par l'"entre-soi". Producteurs agréés, distributeurs subventionnés et chaînes publiques investissent l'argent du contribuable pour cocher des cases réglementaires, au détriment de l'innovation. La "diversité culturelle" sert de paravent à une surproduction qui protège les insiders : 93 % des films sont aidés, mais un tiers reste déficitaire même après soutien. Les marges nettes des producteurs et distributeurs sont souvent négatives (10-15 % positives pour les premiers, nets du CNC), tandis que les exploitants s'en sortent mieux (20-51 % rentables nets).
Ce système est incarné par Dominique Boutonnat, nommé à la tête du CNC en 2022 par Emmanuel Macron – qui en avait fait un donateur clé de sa campagne. Ce producteur influent a piloté la distribution d'aides massives à ses amis et alliés, comme les productions liées à des cercles proches du pouvoir (pensez aux films "Waké" ou aux productions maronites). Mais en 2020, lors de vacances en Grèce, Boutonnat agresse sexuellement son filleul de 19 ans, l'obligeant à des actes forcés, dont une fellation sous la contrainte. Mis en examen en février 2021 pour agression sexuelle et tentative de viol, il est condamné en juin 2024 à trois ans de prison, dont un ferme, et contraint de quitter son poste.
Pourtant, malgré les plaintes et les preuves, Macron le protège farouchement. Reconduit à la présidence du CNC en juillet 2022, alors que l'affaire est publique, Boutonnat continue de distribuer les subventions comme si de rien n'était. L'Élysée garde un silence assourdissant, refusant tout commentaire sur ce "parrain du cinéma" qui a financé des projets à hauteur de millions pour ses proches, transformant l'argent des Français en manne personnelle. C'est du vol à l'échelle nationale : des aides CNC qui pleuvent sur des films invendables, pendant que Boutonnat, accusé de viols familiaux, siégeait en maître absolu.
Boutonnat n'est pas un cas isolé dans la galaxie macronienne. Pendant huit ans, une série d'"hommes polis" – ces élites du pouvoir, des think tanks aux cabinets ministériels – ont été mis en garde à vue pour des affaires de drogue et de viols, protégés par un système où les auditions "disparaissent" des fichiers policiers. Prenez Laurent Bigorgne, ex-directeur de l'Institut Montaigne (un bastion pro-Macron), condamné en décembre 2022 à 12 mois de prison avec sursis pour avoir glissé de la MDMA dans le verre de sa collaboratrice – une tentative d'agression sexuelle claire, motivée par l'intention de viol. L'enquête ? Expédiée en un temps record, avec un dossier qui frôle l'amnésie judiciaire. Bigorgne, soutien historique d'Emmanuel Macron, s'en tire avec une tape sur les doigts, comme tant d'autres qui arrosent les soirées élyséennes de LSD ou de MDMA pour assommer leurs victimes.
Ces affaires s'empilent : de l'ancien dirigeant du service public Laurent Vallet, arrêté en juillet 2025 pour trafic de drogue au cœur de l'élite macronienne, à une litanie de gardes à vue étouffées où les victimes – souvent des femmes droguées à leur insu – se heurtent à un mur de silence. Macron, qui se dit féministe, ferme les yeux sur ses amis, priorisant le "système" au détriment de la justice. Résultat ? Un cinéma financé par ces mêmes protecteurs impunis, où l'argent public sert de bouclier à l'entre-soi criminel.
Cette dépendance pose un coût direct au Français moyen : environ 20 euros par spectateur pour les films les plus aidés, avec un effet d'aubaine flagrant sur les crédits d'impôt (hausse de 170 % post-2016 pour le CIC).
Des flops monumentaux : des millions jetés pour des salles fantômes
Et que dire des films eux-mêmes ? Financés à coups de subventions CNC, ces navets coûtent des fortunes pour des salles vides. Sur le compte X @destinationcine, les exemples pullulent, avec des affiches alléchantes qui masquent des catastrophes absolues. Prenons "Natacha" (2025) : budget de 15,5 millions d'euros (dont 10M de TF1 et Netflix), mais seulement 100 628 entrées – soit 5 spectateurs par séance en moyenne. L'affiche, avec son héroïne glamour en tenue de super-héroïne française, promet de l'action tricolore ; la réalité ? Un flop intégrant le top 10 des pires échecs de l'année.
Autre perle : "Rapide" (2025), 14,5 millions de budget pour 148 691 entrées. L'affiche met en scène une course-poursuite effrénée avec des voitures tunées ; résultat : des salles fantômes, financées par vos impôts. "Le Routard" suit le même chemin : 14 millions pour 213 317 entrées, avec une affiche romantique de voyage initiatique qui n'a séduit personne.
Remontons le temps : "Rumba la Vie" (2022), 10,5 millions pour 284 000 entrées, affiche joyeuse de danse et d'humour familial – un vide abyssal en salles. "Les Vedettes" (2022) : 9 millions pour 347 000 entrées, avec une affiche satirique sur le showbiz ; échec cuisant. Plus récemment, "Toutes pour une" (2025), cette adaptation wokiste des "Trois Mousquetaires", rafle 10 millions de subventions publiques (2,6M de France Télévisions, 850 000€ du CNC, 550 000€ des régions, 500 000€ de l'Europe) pour... 14 000 entrées totales, soit 2,2 spectateurs par séance le jour de sortie. L'affiche, avec ses héroïnes "empowérées" en corsets revisités, hurle la vertu ; le public, lui, a fui.
Et que dire de "Prodigieuses" (2024) : 6 millions pour 62 161 entrées (7 spectateurs/séance), affiche mystique et intrigante qui cache un ratage total ? Ou "Le Panache" (2024) : 6,4 millions pour 111 320 entrées (9 spectateurs/séance), avec une affiche guerrière qui n'a pas fait un pli ? Ces films, produits par les mêmes réseaux que Boutonnat, illustrent le vol en direct : 90 % des sorties françaises sont des échecs, mais l'argent coule à flots, déconnecté du public.
Vers une réforme radicale : couper les vivres pour sauver l'art
Le rapport IGF propose des économies de 52 millions d'euros, via un plafonnement des aides CNC et une réduction des taux fiscaux, pour recentrer sur des projets viables. Sans réforme, ce "subventionnisme contracyclique de la médiocrité" risque de pérenniser un cinéma élitiste, moralisateur et déconnecté. Pour les cinéphiles, ce diagnostic n'appelle pas à la fin des aides publiques – qui ont permis des chefs-d'œuvre comme ceux de la Nouvelle Vague –, mais à une refonte radicale. Fermer les soutiens automatiques pour les films invendables (< 5 000 entrées), renforcer la sélectivité et évaluer l'impact incitatif pourraient réinjecter de la créativité.
Ce n'est pas du cinéma, c'est une arnaque. 1,2 milliard d'euros volés aux Français pour financer la médiocrité d'une caste protégée par Macron, où les viols et les drogues se règlent en sous-main. Il faut tout raser, exiger de la rentabilité. Le septième art français, jadis berceau de la Nouvelle Vague, est devenu un banquet pour pédophiles subventionnés. Comme le conclut ironiquement un thread viral sur X : "Le cinéma français est bien devenu un banquet sans convives. Et si, pour le sauver, il fallait commencer par lui couper les vivres ?"
Apar.tv, fidèle à sa mission de décryptage cinématographique, invite les lecteurs à relire ce rapport IGF pour en saisir toute la portée. Le septième art français mérite mieux qu'un modèle qui finance la médiocrité au nom de l'exception. Et vous, chers spectateurs, quel prix êtes-vous prêt à payer pour vos films préférés ? Chers lecteurs d'Apar.tv, jusqu'où irez-vous tolérer ce racket ? Il est temps de couper les vivres – pour de bon.
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