Dans les laboratoires de neurosciences, une découverte discrète bouleverse les certitudes ancestrales. Imaginez un scanner cérébral qui s'illumine non pas sous l'effet d'un câlin maternel, mais d'un père berçant son nourrisson.
Les zones profondes du cerveau – hypothalamus et amygdale – s'activent avec une intensité quatre fois supérieure chez ces hommes impliqués dans les soins quotidiens, comparé à ceux qui restent en retrait. Et ce, particulièrement chez des pères gays élevant un bébé dès la naissance.
Ces régions archaïques, pilier de l'attachement émotionnel, réagissent exactement comme chez une mère. Sauf pour l'allaitement, la frontière biologique entre les deux s'efface.
Cette révélation, issue d'études menées en Israël en 2014, n'est pas un hasard isolé.
Elle ouvre une brèche dans notre compréhension de l'humanité : et si les pères n'étaient pas biologiquement programmés pour l'indifférence, mais pour un investissement aussi viscéral que celui des mères ?
Pour percer ce mystère, il faut remonter aux racines d'une science longtemps dominée par des biais masculins.
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