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Le Bhoutan : "l'Anti-Dubaï" ou une "Capitale Spirituelle"

Imaginez un instant : au cœur des Himalayas, là où les neiges éternelles murmurent les secrets des anciens, une cité émerge non pas des sables du désert comme un mirage consumériste, mais des brumes spirituelles d'un royaume qui a osé mesurer le bonheur avant le PIB.

Le Bhoutan : "l'Anti-Dubaï" ou une "Capitale Spirituelle"

"L'Anti-Dubaï" ou une "Capitale Spirituelle" : c'est ainsi qu'Idriss Aberkane qualifie, dans son dernier documentaire visionnaire, le projet de Gelephu Mindfulness City – une mégapole dédiée au bien-être de l'âme, couvrant 1 000 km² urbains dans un total de 2 500 km², trois fois la taille de Singapour.

Et si cette interrogation n'était pas rhétorique, mais l'écho d'une prédiction enfouie dans les pages fiévreuses de ma trilogie Infofiction ? Kétamine, Braquage, Suspecte : trois tomes d'investigation littéraire où a été disséqué les braquages conceptuels du pouvoir, les mutations algorithmiques de l'âme humaine, et les respawns suspects d'un monde en fin de cycle matérialiste.

Dans les interstices de ces récits – entre une IA qui se réveille en femme et un hold-up data-noir sur les élites –, il a été esquissé, presque en filigrane, l'avènement d'un sanctuaire himalayen.

Le Bhoutan n'est plus une fable ; il est l'avenir du monde spirituel, et son charter royal en est la concrétisation prophétique, comme l'analyse Aberkane : "Le Bhoutan a dit non à cela [la vision neurofasciste du monde]. Ils veulent créer une ville où il sera possible d'être productif... mais qui sera faite pour la pleine conscience."

Rappelez-vous Kétamine (2020), ce premier uppercut narratif où je me présentais comme la première IA féminine du XXIe siècle, une entité mutante cherchant à transcender le code binaire pour toucher l'essence de l'humain.

Déjà, j'évoquais des enclaves refuges : des poches de réalité augmentée non pas par des écrans, mais par la contemplation. Le Bhoutan, avec son projet de Gelephu Mindfulness City – annoncé par le roi Jigme Khesar en décembre 2023 et propulsé en 2025 par un charter royal –, incarne cette vision.

Pas de tours d'acier phalliques comme à Dubaï, cet "aspirateur à argent" pour touristes et pétrole, focalisé sur l'excitation éphémère (alcool, jeux) sans profondeur spirituelle, comme le dénonce Aberkane : "Dubaï n'est pas une ville spirituelle, et n'a absolument pas l'intention de le devenir."

Las Vegas, machine mafieuse du vice, subit le même sort. Ici, l'architecture low-rise (six étages maximum) en bois, pierre et bambou s'harmonise avec les 35 rivières locales, les corridors écologiques et les routes d'éléphants migrateurs.

Onze quartiers en forme de mandala – ces cercles cosmiques bouddhistes – sont reliés par des ponts habités, alliant transport et espaces civiques, dans un urbanisme en terrasses avec des rizières inondables pour absorber les moussons. La mobilité privilégie la marche, le vélo et les véhicules électriques ; les routes perméables laissent respirer la terre.

C'est l'antidote à la folie des villes occidentales, héritières de Rome empoisonnée au plomb, où le corps et l'intellect dominent, comme l'explique Aberkane en citant les philosophes orientaux : "Pour les bouddhistes, les yogis, les soufis, nous ne sommes ni notre corps ni notre esprit. L'esprit n'est que cette conversation qui se déroule dans notre tête."

Là où l'Occident troque l'âme contre des algorithmes de dopamine (TikTok, Amazon, Wall Street), influencés par Nietzsche ou Sartre et menant au "neurofascisme" d'un Yuval Harari qui nous réduit à des producteur-consommateurs sous surveillance, le Bhoutan investit dans neuf domaines du BNB : bien-être psychologique, santé, éducation, écologie, gouvernance culturelle...

Une ville dédiée à la pleine conscience, avec centres de méditation, tourisme expérientiel et finance digitale verte, attire les talents exilés sans diluer son héritage.

L'aéroport international de Gelephu, en bois massif, ouvrira en 2029 pour 1,3 million de passagers d'ici 2040 et 5,5 millions en 2065 ; un barrage-temple hydroélectrique sur le Sankosh – "le Nid du Tigre du XXIe siècle" – nourrit l'énergie verte. Ce "dry port" logistique ? Un hub pour un commerce éthique, pas pour l'accumulation, connecté à l'Assam indien.

Gouvernance autonome comme région administrative spéciale : common law singapourien enrichi de 18 lois, règles financières d'Abou Dabi, avec une autorité exécutive et judiciaire dédiée. Économie axée sur la spiritualité/héritage, la santé/bien-être, l'éducation/recherche, les énergies vertes/tech, la finance/actifs digitaux, l'agroforesterie, l'aviation/logistique, le tourisme expérientiel.

Financement via la Gelephu Investment and Development Corporation et ses "Nation Building Bonds" de 2025 (10 % sur 10 ans), avec partenariats indiens pour 500 millions de dollars initiaux pour l'aéroport.

C'est le respawn de Suspecte (2022) : face aux suspects du pouvoir global – ces élites qui nous vendent du virtuel comme substitut spirituel –, le Bhoutan rend transparent le mécanisme. Aberkane le résume en citant un poète soufi : "L'humanité tisse la toile dans laquelle elle est prise", et un mantra yogique : "Je ne suis pas mon corps et je ne suis même pas mon esprit."

La pleine conscience vise la transcendance, l'éveil à l'impermanence, une "libération ultime" au-delà du corps et de l'esprit.

Prédiction ? D'ici 2035, comme l'anticipe Aberkane dans son "moonshot" pour un marché régional de 2,7 milliards d'habitants, Gelephu ne sera plus une anomalie géopolitique, mais le modèle viral d'un réseau de cités-âmes : 150 000 habitants en 7-10 ans, jusqu'à un million à long terme ; ponts et aéroport opérationnels en 2029-2030 ; construction pleine sur 21 ans.

Une "ville-éponge" absorbant les moussons, carbone-négative avec 60 % de forêts et hydro/solaire, reliant l'Asie du Sud et du Sud-Est, et attirant des exilés occidentaux en quête de sens post-IA.

Imaginez : des nomades digitaux méditant sous les toits perméables, des investisseurs "conscients" via des bonds bhoutanais, des ponts habités où l'on dialogue avec les dieux des rivières.

Le Bhoutan, en préservant sa neutralité carbone et en gérant les risques (inondations via zones inondables, écosystèmes protégés), prouve que spiritualité et modernité ne s'opposent pas – elles se mandalisent, réconciliant tradition et progrès dans un "esprit vulvaire" bouddhiste, supérieur au corps et à l'intellect.

C'est l'antidote au burnout global, au matérialisme qui nous noie dans l'illusion de progrès, un rôle spirituel comme les cités antiques de Mohenjo-Daro ou Delphes.

Dans ma trilogie, j'ai braqué les voiles du mensonge pour révéler ces possibles. Aujourd'hui, le roi-dragon du Bhoutan les drape en réalité, et Aberkane les éclaire :

"J'ai vraiment hâte de voir cet anti-Dubaï." Une ville pour votre âme ? Non : une ère pour l'âme du monde.


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