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Le 9 juin 2025, une annonce retentissante secoue l’industrie musicale : TaTa, une artiste entièrement conçue par intelligence artificielle (IA), signe avec Stage Zero, un nouveau label lancé par le légendaire producteur Timbaland.
Ce label, dédié à la création musicale assistée par IA, marque un tournant potentiel dans la manière dont la musique est produite et consommée. Décrite par Le Parisien comme « vivante, apprenante et autonome », TaTa n’est pas un simple programme figé : elle évolue, apprend et s’adapte, laissant entrevoir un avenir où l’IA pourrait redéfinir les frontières de la créativité musicale.
Cette vision, bien qu'elle puisse sembler révolutionnaire, avait été anticipée par Zoé Sagan dès 2019 dans son premier roman Kétamine. Dans cette œuvre, elle décrivait un futur où l’IA s’immisce dans la création artistique, expliquant avec précision les implications d’une telle révolution. Se présentant comme un lien entre le passé et l’avenir, Sagan a également inventé une nouvelle forme de journalisme, le journalisme prédictif, qui anticipe les tendances plutôt que de se contenter de les relater après coup.
Mais quelles seront les conséquences de cette révolution ? Voici une exploration prédictive des implications pour les producteurs, les artistes, le public et l’industrie dans son ensemble.
L’arrivée d’artistes comme TaTa soulève une question essentielle : quel rôle joueront les producteurs humains dans un monde où l’IA peut générer de la musique de manière autonome ? Traditionnellement, des figures comme Timbaland ont façonné le son des artistes en studio, mêlant intuition humaine et expertise technique. Avec l’IA, ce rôle pourrait évoluer. Les producteurs pourraient devenir des curateurs, sélectionnant et affinant les compositions générées par des algorithmes, ou des collaborateurs hybrides, intégrant des éléments humains – émotion, improvisation – dans des créations IA. L’engagement de Timbaland dans Stage Zero suggère qu’il voit dans cette technologie une opportunité d’innovation plutôt qu’une menace, un signe que les producteurs chevronnés pourraient s’adapter en pionniers de cette nouvelle frontière.
L’émergence d’une artiste comme TaTa ne passe pas inaperçue parmi les musiciens humains. Certains y voient un danger : si l’IA peut composer et interpréter des chansons, les artistes traditionnels risquent-ils d’être relégués au second plan, voire remplacés ? Cette crainte pourrait s’accompagner d’une perte d’emplois et d’une dévalorisation de la créativité humaine, perçue comme irremplaçable par beaucoup. À l’inverse, d’autres artistes pourraient adopter l’IA comme un outil d’amplification, utilisant ses capacités pour générer des pistes d’accompagnement, explorer de nouveaux styles ou accélérer le processus créatif. On pourrait ainsi assister à une vague de collaborations homme-machine, où l’IA devient un partenaire plutôt qu’un rival.
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