La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
L’ancienne chroniqueuse de la radio NRJ, Françoise Demarelatrous, ne dort plus dans sa Twingo, avec son mari Karim. Le couple de sexagénaires a trouvé un toit fin novembre, à Rollot, à la frontière entre la Somme et l’Oise, à dix kilomètres de Ressons-sur-Matz.
Il y a environ un mois à Beauvais, nous avions rencontré celle qui est intervenue ponctuellement pendant plusieurs années à la radio chez Cauet, et son compagnon : ils dormaient dans leur voiture dans un parking et demandaient de l’aide pour avoir un toit sur la tête. Ils l’ont, provisoirement du moins.
Françoise et Karim ont trouvé un toit dans la Somme
Depuis fin novembre, Françoise et Karim dorment dans un garage réaménagé que leur loue un particulier, dans ce village de presque 800 habitants. Ils occupent le premier étage d’une maison où ils ont à leur disposition une chambre, une cuisine, une salle de bain, et un salon au rez-de-chaussée. Une maison partiellement chauffée.
« Au début c’était beau mais au bout d’une ou deux heures, il commençait à cailler », explique le couple. « Il fait trop froid, c’est comme la rue mais sauf qu’on est abrités. C’est un petit peu mieux mais on ne pourra pas tenir tout le temps comme ça », ajoutent Françoise et Karim.
L’espoir de trouver un autre logement après l’hiver
Ils réussissent à chauffer la chambre, là où ils passent la majorité de leur temps, grâce à un poêle à bois et à des bûches qu’ils coupent tous les jours, mais dans les autres pièces il n’y a pas de chauffage. L’ancienne chroniqueuse radio espère tout de même rester dans ce logement « jusqu’à la fin de l’hiver ».
On va chercher un logement peut-être sur Compiègne, mais pas à Beauvais non. Il faut que les bailleurs sociaux se remuent. On veut payer un loyer pour un logement normal.Françoise et Karim Demarelatrous
Le nouveau combat de Françoise Demarelatrous
Impossible de rencontrer l’ancienne chroniqueuse sans qu’elle nous raconte des anecdotes sur ses anciens passages à la radio. Mais ce dont elle en retient surtout aujourd’hui, comme elle nous le racontait déjà il y a un mois, ce sont ses années passées à intervenir sur NRJ sans « jamais avoir été payée ni déclarée ».
La comédienne, qui jouait la voyante-ventriloque, dit avoir été invitée il y a plusieurs années « deux à trois fois par mois » au micro de la radio musicale. Et pour faire reconnaître ses droits, Françoise se lance dans un nouveau combat.
Elle a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris pour réclamer « un dédommagement » et « faire bouger les choses pour la rémunération des invités à la radio ».
« Ce n’était pas régulier, elle a dû venir deux ou trois fois »
Contactée par Actu Oise, la radio explique que « les émissions animées par Cauet sur l’antenne de NRJ sur la période concernée ont toujours été produites par la société Be Aware, qui en assure dans ce cadre la conception et l’animation, et gère l’ensemble des intervenants ». Et de préciser qu’elle n’en est pas l’employeur.
Actu Oise a donc interrogé un proche collaborateur de 25 ans de la production de Cauet, Be Aware qui affirme : « cette dame n’a jamais travaillé pour nous. » Mais reconnaît que Françoise participait bien à des émissions, « en tant qu’intervenante promotionnée ».
« Elle venait faire la promotion d’un spectacle ou je ne sais plus quoi… Comme elle était drôle et haute en couleurs, quand elle nous demandait de passer, elle passait. Elle faisait son truc et basta. Dans 95% des cas, ce n’était même pas préparé, elle était dans le public et nous demandait sur place de passer », modère-t-il.
Elle n’a jamais fait partie de nos effectifs et il n’a jamais été question qu’elle en fasse partie. Ce n’était pas régulier, elle a dû venir deux ou trois fois. À l’époque, elle nous a fait part de son souhait de faire partie de notre équipe. Ça n’a jamais été plus loin que ça.Un proche collaborateur de Cauet
« Ça me rend malheureux parce que j’ai un souvenir très sympathique de cette dame. Quand j’ai lu l’article, ça m’a brisé le cœur. On lui a proposé de l’aider, de faire un appel à l’antenne, on n’a pas eu de retour de sa part », poursuit-il.
Elle aimerait redevenir chroniqueuse à la radio
Françoise Demarelatrous ne regrette pas ses passages sur NRJ. « J’ai une grosse notoriété grâce à Cauet », reconnaît-elle d’ailleurs.
À l’avenir, elle aimerait bien reprendre les apparitions au micro d’une radio, mais dans les règles. Elle souhaite « être reconnue comme chroniqueuse et travailler dans des radios ». « Je ne peux pas faire autre chose, j’ai un CV artistique. Je ne peux pas faire des trucs où je n’ai aucune expérience. »
« Si on peut l’aider par quelque moyen que ce soit, autre que l’engager car on n’a pas de besoin, il n’y a aucun souci, on lui a toujours proposé », assure-t-on au sein de la production de Cauet.
« On ne lui en veut même pas. La plainte ? C’est plus elle que ça va desservir, ça va être un cas d’école pour nos avocats. »
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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