« Jacques Asline s’est jeté sous un train à Suresnes samedi », a déclaré à l’AFP Me Le Forsonney, confirmant une information donné sur le site jeanmarcmorandini.com.
« Il a laissé un mot pour sa famille, ce drame avait fait beaucoup de victimes collatérales : il savait qu’il avait fait quelque chose de défendu mais il n’y avait jamais eu de passage à l’acte », a poursuivi l’avocat interrogé par l’AFP.
« Avec le sens du racourci des média, il a été estampillé pédophile, il n’a pas supporté les effets sur ses enfants à l’école, sur sa femme, sur son boulot : ça a tout flanqué en l’air ».
Interrogé par l’AFP, TF1 s’est refusé à tout commentaire, se contentant de préciser que M. Asline n’était « plus membre de la société depuis plus d’un an ».
M. Asline avait été placé en garde à vue en janvier dans les locaux de la brigade de protection des mineurs à Paris et déféré au parquet de Nanterre.
Une information judiciaire avait été ouverte pour « détention d’images pédopornographiques » et « consultation habituelle de sites pédopornographiques », et le réalisateur avait été mis en examen pour les mêmes faits et placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de se soumettre à des soins.
Il lui était reproché d’avoir consulté sur des ordinateurs de TF1 et à son domicile des sites pornographiques mettant en scène des mineurs.
La chaîne avait indiqué avoir « enclenché une procédure après avoir constaté des flux vidéos atypiques et anormaux » sur un ou des ordinateurs de l’entreprise.
Source : AFP – LE FIGARO