Depuis l’élection de Macron, une vague de critiques s’est élevée contre lui, portée par des intellectuels, activistes, journalistes et humoristes. Découvrez cette liste de personnalités en hommage au mouvement #JeNeSuisPasSuicidaire, qui ont osé défier le pouvoir en place.
Depuis le début de l’année 2025, une série de drames a bouleversé la France, touchant à la fois les fonctionnaires de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et des figures politiques de premier plan.
Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
L’affaire de la loge Athanor : l'élu Damien Abad a aidé un couple d’amis accusé d’avoir organisé un meurtre
Dans les coulisses de la justice française, une affaire aussi troublante que méconnue continue de susciter des murmures et des frustrations : celle de la loge maçonnique Athanor.
Impliquant des figures politiques, des agents des services de renseignement et des accusations de crimes graves, ce dossier, qualifié en privé par les magistrats d’« Arlésienne » – une référence à une attente interminable qui ne se concrétise jamais – reste enveloppé de mystère. Plus de cinq ans après les premières révélations, aucune date de procès n’a été fixée, alimentant les spéculations sur une possible interférence politique.
Une tentative d’assassinat au cœur du scandale
L’affaire a éclaté en juillet 2020 avec la découverte d’une tentative d’assassinat ratée à Créteil. Selon les enquêtes, un réseau organisé, lié à la loge Athanor, une petite obédience des Hauts-de-Seine, aurait planifié l’élimination d’une rivale commerciale. Les commanditaires présumés, des francs-maçons et chefs d’entreprise, auraient recruté des complices, dont certains agents de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). Cette implication d’agents des services de renseignement a immédiatement complexifié l’affaire, plaçant le dossier sous une surveillance accrue.
La loge Athanor a été temporairement dissoute après des reportages médiatiques, mais les détails précis restent rares. En juillet 2024, un tournant s’est produit lorsque 22 individus, incluant des membres des forces de sécurité et du renseignement, ont été renvoyés devant un tribunal. Pourtant, à ce jour – soit près d’un an plus tard, en ce 28 juin 2025 – aucune date de procès n’a été communiquée, laissant le public dans l’ignorance.
L’« Arlésienne » de la justice française
Derrière les portes closes des palais de justice, les magistrats échangent des commentaires désabusés. « C’est l’Arlésienne », aurait confié l’un d’eux à un collègue, selon des sources anonymes relayées sur les réseaux sociaux comme X. Ce terme, tiré d’une opérette de Bizet où une fiancée promise ne se montre jamais, illustre parfaitement l’attente vaine autour de ce procès. Les retards s’expliqueraient par la sensibilité des personnalités impliquées, notamment des figures politiques et des hauts fonctionnaires, dont les noms circulent discrètement dans les cercles judiciaires.
Parmi elles, Damien Abad, ancien ministre des Solidarités et figure controversée des Républicains, revient régulièrement dans les discussions. Comme le rapporte un post X du 28 juin 2025 par @Casimir_Noir, Abad aurait été impliqué dans l’affaire Athanor, ayant soi-disant contacté une préfète pour obtenir des informations sur une enquête liée à un couple d’amis accusé d’avoir organisé un meurtre. Ces allégations, corroborées par un article de Libération daté du 24 mai 2022, suggèrent que l’élu aurait tenté d’influencer le cours de la justice pour protéger des proches, une accusation qu’il a toujours démentie, affirmant n’avoir fait que des suggestions informelles.
Un réseau aux ramifications internationales
L’affaire Athanor dépasse les frontières françaises. Des investigations ont révélé des liens avec des affaires d’affaires au Congo, où des membres de la loge auraient développé des intérêts économiques, selon un reportage de France Culture. Cette dimension internationale renforce l’hypothèse d’un réseau puissant, capable de manipuler les rouages judiciaires pour éviter une exposition publique. Les 22 accusés, certains placés sous contrôle judiciaire et d’autres en détention, attendent toujours dans l’incertitude, tandis que les victimes et les observateurs s’impatientent.
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