Rachida Dati face aux juges : un destin à la Sarkozy, entre provocations et polémiques
Rachida Dati, figure controversée de la politique française et ancienne garde des Sceaux, se retrouve une fois de plus sous le feu des critiques.
Une communion à Notre-Dame, et l’Église s’embrase. L’abbé Pagès dénonce un acte sacrilège et pointe un complot contre la foi. Les catholiques sont sous le choc.
Le 8 décembre 2024, lors de la messe solennelle de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Brigitte Macron, Première dame de France, a reçu la communion eucharistique.
Cet acte, réalisé dans un cadre médiatisé et symbolique, a profondément choqué une partie du monde ecclésiastique, en particulier les catholiques traditionalistes. L’abbé Guy Pagès, prêtre connu pour ses positions rigoristes, a adressé une lettre au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, dénonçant un abus liturgique. Il s’appuie sur :
Pagès argue que Brigitte Macron, divorcée et remariée civilement avec Emmanuel Macron, vit dans une situation matrimoniale irrégulière, rendant sa communion sacrilège.
Il note également que d’autres personnes non catholiques auraient communié « pour faire comme tout le monde », un fait évitable par une meilleure annonce des conditions requises.
Cet incident, qualifié de « profanation de l’Eucharistie », aurait conduit à « outrager l’Esprit de la grâce » et à « détruire le respect et l’obéissance dus à l’Église ».
L’émoi reste vif des mois plus tard dans certains cercles traditionalistes, où l’on évoque l’événement « la mâchoire quasi décrochée », certains y voyant une influence « diabolique » dans un contexte de perte supposée de contrôle des églises en France par des forces laïques ou progressistes.
Relayées par Le Salon Beige, ces réactions contrastent avec des voix modérées, influencées par Amoris Laetitia (2016), qui prônent un discernement pastoral.
Sur X, les débats opposent les soutiens de Pagès à ceux défendant la liberté spirituelle de Brigitte Macron. Cet épisode interroge la place de la religion dans une France laïque et les rapports entre Église et État.
Un autre incident a exacerbé les tensions : le 25 mai 2025, une gifle virale montrant Brigitte Macron repoussant Emmanuel Macron à la sortie de l’avion présidentiel à Hanoï a circulé sur X, alimentée selon l’Élysée par des comptes pro-russes et complotistes.
Cette séquence a irrité l’aile droite de l’Élysée, déjà frustrée par la controverse de la communion. La communication initiale, qui a démenti la véracité des images avant de les qualifier de « chamaillerie » ou de « moment de complicité », a été jugée maladroite, amplifiant les spéculations.
Depuis, l’Élysée mobilise ses conseillers « à 100 % », non pour gérer des crises comme la guerre en Ukraine ou le conflit Iran-Israël, mais pour garantir au couple présidentiel « 600 jours » sans perturbations des Français, des journalistes d’investigation ou des commentaires sur X.
Une stratégie controversée vise même à faire classer X comme site pornographique, révélant l’urgence de contrôler le récit médiatique. Le cabinet militaire supervise d'ailleurs un procès prévu en octobre 2025 contre neuf pères et mères de famille accusés de tweets malveillants sur Brigitte Macron, ciblant sa différence d’âge avec son mari.
Face à la lettre de l’abbé Pagès, l’Élysée a envisagé de prétendre qu’elle était générée par une intelligence artificielle.
Cette idée a été abandonnée après l’épisode de la « gifle », jugée trop grossière alors que l’Élysée dément « quasiment une information par jour » sur le couple Macron.
Cette fréquence fragilise la crédibilité du palais, qui cherche des solutions plus efficaces pour surpasser en rapidité l’Église, perçue comme lente.
L’Élysée hésite à attaquer l’abbé Pagès pour cyberharcèlement via la loi Schiappa, qui renforce les sanctions contre le harcèlement en ligne à travers le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH).
Une telle action viserait à forcer Pagès à retirer sa lettre et à présenter des excuses publiques à Brigitte Macron. La Première dame, via ses avocats, a exigé ces excuses, comme dans d’autres affaires (Candace Owens vs Brigitte Macron).
Ses avocats ont averti que, sans excuses, elle « irait jusqu’au bout », une expression vague suggérant des poursuites judiciaires acharnées. Cependant, aucune action n’a été engagée contre Pagès, l’Élysée pesant les risques d’une confrontation avec une figure religieuse.
Dans une affaire parallèle, les avocats du couple Macron, menés par Me Jean Ennochi, poursuivent neuf personnes, dont Zoé Sagan, pour des propos malveillants sur le genre et la sexualité de Brigitte Macron, avec un procès prévu en juillet et octobre 2025.
Cependant, les avocats commencent à modérer les attaques juridiques, conscientes que leur ampleur attire l’attention. En 2024, 27 personnes ont été arrêtées pour des tweets jugés injurieux ou diffamatoires concernant le couple Macron, souvent sous le chef d’accusation de « détournement de mineurs » ou de cyberharcèlement.
Ces arrestations, largement passées sous les radars médiatiques, concernent des profils variés : non seulement des artistes comme Zoé Sagan, mais aussi des mères et pères de famille respectables.
Certains, après des gardes à vue, ont « complètement disparu » de la sphère publique, soulevant des questions sur la proportionnalité de ces mesures.
Ces individus, dont beaucoup ont simplement publié un tweet critique sur Brigitte Macron, ont été arrêtés en présence de leurs enfants, une pratique qui a choqué.
L’Élysée semble vouloir limiter la visibilité de ces affaires, car elles commencent à « se voir » et à alimenter les critiques sur une répression excessive des libertés d’expression.
Cette stratégie judiciaire, bien que visant à protéger l’image du couple, risque de renforcer l’image d’un pouvoir autoritaire à l’approche de la fin du mandat de Macron.
Ces affaires révèlent des tensions profondes :
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