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La riposte incendiaire de Candace Owens face à la plainte de Brigitte Macron

Dans le monde des réseaux sociaux et des tribunaux transatlantiques, les confrontations entre figures publiques prennent souvent des tours surréalistes.

La riposte incendiaire de Candace Owens face à la plainte de Brigitte Macron

Mais l'affaire opposant la Première dame de France, Brigitte Macron, à l'influente commentatrice conservatrice américaine Candace Owens atteint des sommets d'absurdité et de tension.

Au cœur de ce bras de fer : une théorie du complot persistante affirmant que Brigitte Macron serait née homme, et la réponse musclée d'Owens, qui non seulement refuse de se rétracter, mais exige des preuves médicales et promet de creuser plus profond.

Riposte explosive de Candace Owens face à Brigitte Macron : née homme, la Première dame ? Un duel judiciaire qui traverse l’océan
De Paris à Nashville, le clash explosif : Brigitte Macron porte plainte contre Candace Owens pour des allégations sur son “passé masculin”, mais l’Américaine contre-attaque avec des arguments juridiques imparables.

Les origines d'une rumeur toxique

Tout commence en 2021, dans les cercles complotistes français. Deux blogueuses, Amandine Roy et Natacha Rey, publient une vidéo YouTube accusant Brigitte Macron d'être en réalité Jean-Michel Trogneux, le frère aîné de sa propre mère, qui aurait transitionné à 30 ans.

Selon cette thèse, relayée par le magazine d'extrême droite Faits et Documents, Brigitte n'aurait jamais donné naissance à ses trois enfants, et son premier mari, André-Louis Auzière, mort en 2019, n'aurait été qu'une fiction. Ces allégations, dépourvues de preuves solides, se propagent comme une traînée de poudre dans les réseaux alternatifs.

Candace Owens, podcasteuse ultra-conservatrice et ancienne figure du mouvement MAGA, s'empare du sujet en mars 2024. Dans un épisode de son émission Candace, elle déclare : « Après avoir enquêté sur ce sujet, je mise ma réputation professionnelle entière sur le fait que Brigitte Macron est en fait un homme. »

Elle qualifie les implications de « terrifiantes » et appelle d'autres journalistes à s'y pencher, sous le hashtag #JeanMichelTrogneux. Owens, qui compte des millions d'abonnés sur X (ex-Twitter), propage ainsi la rumeur outre-Atlantique, la liant à des thèmes plus larges comme l'idéologie du genre et les « secrets élitistes ».

En France, les Macron réagissent rapidement. En 2024, ils obtiennent une condamnation pour diffamation contre Roy et Rey, mais l'appel en 2025 renverse la décision au nom de la liberté d'expression – non pas parce que les faits sont avérés, mais parce que la justice française protège le débat public. Les Macron font appel de ce jugement, déterminés à « rétablir la vérité ».

La plainte américaine : un front judiciaire ouvert

Face à l'inaction apparente d'Owens, Emmanuel et Brigitte Macron portent plainte pour diffamation en juillet 2023 devant un tribunal du Delaware, aux États-Unis – un choix stratégique lié aux activités en ligne d'Owens, incorporée dans cet État. La plainte accuse l'influente de propager des « fictions extravagantes, diffamatoires et farfelues » qui alimentent une « campagne d'humiliation mondiale » et un « harcèlement incessant ».

Les Macron réclament des dommages compensatoires et punitifs non chiffrés, évoquant des accusations d'« usurpation d'identité, d'inceste, de crimes violents et de contrôle mental ».

Le dossier stagne en phase préliminaire : l'équipe d'Owens a déposé une motion de rejet, arguant que le Delaware n'est pas le bon forum et que la poursuite causerait un « préjudice financier et opérationnel substantiel ». Mais les récents développements, rapportés par la BBC il y a cinq jours, montrent que les Macron passent à l'offensive.

Leur avocat, Tom Clare, révèle dans le podcast Fame Under Fire que le couple est prêt à présenter des « preuves scientifiques » et photographiques pour démontrer que Brigitte est bien une femme. Cela pourrait inclure des photos de sa grossesse et de l'éducation de ses enfants, ainsi que des témoignages d'experts.

« C'est incroyablement bouleversant de devoir soumettre ce type de preuves », admet Clare, mais Brigitte est « 100 % prête à assumer ce fardeau pour rétablir les faits ». Emmanuel Macron lui-même, interrogé par Paris Match en août, insiste : « Il s'agit de défendre mon honneur ! Cette personne savait que ses informations étaient fausses et l'a fait dans le but de nuire. »

La contre-attaque d'Owens : « Nous venons chercher ses dossiers médicaux »

C'est ici que la « réponse de Candace à Brigitte » prend toute sa mesure : une escalade verbale et légale qui transforme la défense en agression. Dès mars 2024, Owens refuse de se rétracter malgré les demandes des Macron, invoquant le Premier Amendement américain et la liberté d'expression. « Il n'y a rien de plus américain que la liberté de critiquer », lance-t-elle.

Mais les mois suivants voient Owens durcir le ton. En janvier 2025, elle lance une série documentaire intitulée Becoming Brigitte, malgré des menaces légales, des attaques DDoS et des tentatives médiatiques pour la discréditer. « Malgré les menaces d'un président en exercice [...], c'est parti », tweete-t-elle le 31 janvier, promettant une plongée dans la « vie antérieure » de Brigitte. Le 11 janvier, elle adresse directement un message à Emmanuel Macron sur X : « Instruisez vos avocats de ne jamais dire à un Américain ce qu'il peut ou ne peut pas publier. [...] Nous serons de retour vers votre équipe demain avec des questions spécifiques sur la vie antérieure de Brigitte. »

Elle admet corriger des « erreurs mineures » sur les naissances des enfants de Brigitte et une photo de communion « recolorée » (qu'elle maintient être une autre personne), mais persiste : « Nous maintenons que la personne sur la photo de communion n'est pas votre femme [...] et qu'elle a vécu comme un homme avant de transitionner. » Owens exige des réponses écrites, menaçant de les rendre publiques.

L'affaire culmine en septembre 2025, au moment où les Macron annoncent leurs preuves scientifiques. Owens riposte avec une volée de tweets incendiaires. Le 16 septembre, elle tease : « Plus va sortir, les gars. La vérité est inévitable. Ils mentent, mais soyez rassurés, ces gens étaient assez dérangés pour mettre leur colère et leurs demandes par écrit. » Deux jours plus tard, le 18 septembre, elle ironise sur la plainte : « Ils ne me poursuivent même pas pour avoir dit qu'elle a un pénis. Ils ne le contestent même pas dans la plainte. » Et plus direct encore : « C'est vérifiable : elle ne me poursuit pas pour avoir dit qu'elle est un homme. Elle n'a jamais poursuivi personne pour avoir dit qu'elle est un mec. Parce qu'elle en est un. »

Dans une interview au Daily Mail (datant d'avant ces tweets, mais emblématique), Owens va plus loin : elle exige que Brigitte, 72 ans, se soumette à un « examen médical par un tiers » et fournisse ses dossiers médicaux. « Nous venons chercher ses dossiers médicaux », assène-t-elle, invoquant le processus de découverte judiciaire américain. Une demande que Clare qualifie de « distraction » pour le président, tout en admettant que le procès public sera « bouleversant » pour Brigitte.

Une guerre de narratifs entre liberté d'expression et dignité personnelle

Cette affaire n'est pas isolée. Comme le note un article du 19th News du 28 juillet 2025, les accusations de transidentité contre des femmes puissantes – de Michelle Obama à Jacinda Ardern – sont un trope complotiste récurrent, souvent lié à l'extrême droite. Owens, en liant cela à des thèmes comme les vaccins ou l'idéologie du genre (comme dans un tweet de juin 2024 sur Baphomet, divinité transgenre sataniste), élargit le combat.

Du côté français, les Macron voient dans cette plainte une défense non seulement personnelle, mais institutionnelle. Clare insiste : les allégations sont une « attaque idéologique » avec des liens à l'extrême droite. Pourtant, Owens, forte de son audience (ses tweets récents cumulent des millions de vues), transforme le procès en spectacle, corrigeant juste assez pour sembler rigoureuse tout en maintenant l'essentiel.

Vers un dénouement judiciaire explosif ?

Alors que le dossier avance – avec une possible phase de découverte où les exigences médicales d'Owens pourraient se concrétiser –, l'affaire Macron-Owens illustre les fractures du numérique : d'un côté, une Première dame résolue à prouver son identité ; de l'autre, une provocatrice qui en fait un étendard anti-élite.

Brigitte Macron acceptera-t-elle l'examen ? Owens publiera-t-elle sa « preuve irréfutable » ? Pour l'instant, la vérité reste suspendue entre tweets et tribunaux. Mais une chose est sûre : cette enquête n'est pas close, et le prochain coup pourrait bien faire trembler les deux côtés de l'Atlantique.


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