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La mort mystérieuse de l'ancien conseiller de Douste-Blazy relance le débat sur le chemsex

La paisible ville de Fontainebleau, célèbre pour son château historique et ses paysages sereins, est devenue le théâtre d’une tragédie qui a plongé les cercles culturels et intellectuels français dans un profond choc.

La mort mystérieuse de l'ancien conseiller de Douste-Blazy relance le débat sur le chemsex

Laurent Kupferman, éminent essayiste, chroniqueur et figure engagée du Grand Orient de France (GODF), a été retrouvé mort le mercredi 2 juillet 2025 dans une résidence privée.

Sa disparition, potentiellement liée à la consommation de drogues synthétiques lors d’une soirée chemsex, ravive les débats sur la sécurité publique, les risques personnels et les luttes cachées des personnalités influentes.

Une vie d’influence brutalement interrompue

Né à Paris le 19 janvier 1966, fils de l’historien Fred Kupferman, Laurent Kupferman s’était imposé comme un intellectuel de premier plan. Diplômé en droit privé de l’université Paris-Panthéon-Assas (1987), il a fondé l’Orchestre Symphonique d’Europe et a été conseiller culturel de l’ancien ministre de la Culture Philippe Douste-Blazy.

Consultant à l’UNESCO, il collaborait régulièrement avec Marianne et France Culture. Mais c’est surtout son engagement passionné pour la panthéonisation de Joséphine Baker qui l’a distingué.

En 2021, il a lancé une pétition réunissant plus de 40 000 signatures, aboutissant à une rencontre rare avec le président Emmanuel Macron à l’Élysée, où l’héritage de l’icône culturelle a été célébré.

Ses liens étroits avec le Grand Orient de France, l’une des plus influentes organisations maçonniques de France, témoignaient de son dévouement aux idéaux républicains.

Aujourd’hui, le GODF a publié un communiqué empreint d’émotion : « Il a marqué son époque par son érudition, son humanisme et son dévouement aux valeurs républicaines. Nos pensées vont à sa mère, sa famille et à tous ceux touchés par sa disparition. »

Les circonstances du décès

Selon les premiers rapports de Le Parisien, confirmés par des sources policières, Kupferman a été découvert sans vie par deux hommes, âgés de 39 et 58 ans, tôt mercredi matin dans un appartement de Fontainebleau.

Le trio aurait passé la nuit ensemble, consommant des drogues synthétiques, une pratique associée au chemsex, une sous-culture où des substances comme la méthamphétamine ou le GHB sont utilisées pour intensifier les expériences sexuelles.

Les hommes ont tenté une réanimation cardiopulmonaire et appelé les secours, mais malgré l’intervention des services d’urgence, Kupferman a été déclaré mort en fin de matinée.

Les deux individus présents ont été placés en garde à vue alors que les autorités enquêtent sur les causes exactes du décès.

Des analyses médico-légales sont en cours pour déterminer si les drogues provenaient d’un lot contaminé, lié à une alerte de 2024 concernant des substances synthétiques dans la région Île-de-France.

L’enquête, menée par la police locale avec le soutien du Réseau Français d’Addictovigilance, cherche à savoir s’il s’agit d’un incident isolé ou d’un phénomène plus large.

Une nouvelle affaire de chemsex en France

La mort de Kupferman s’ajoute à une série d’affaires troublantes liées au chemsex en France. On se souvient du sénateur Joël Guerriau, accusé en novembre 2023 d’avoir drogué une collègue parlementaire dans l’intention de l’agresser sexuellement, une enquête ayant révélé l’usage présumé d’ecstasy.

Plus récemment, un proche d’Emmanuel Macron, président d’une fondation influente, a été impliqué dans une affaire similaire, ayant drogué une collaboratrice pour abuser d’elle, un scandale qui a choqué l’opinion publique.

Parmi les exemples de soirées EEMS (Ecstasy, Meow Meow, Synthétiques), les fameuses soirées de Pierre Palmade reviennent en mémoire, où l’on raconte qu’un ministre était présent. Selon des rumeurs persistantes, Mimi Marchand, influente figure des médias, aurait dépêché une équipe de « barbus » pour nettoyer la maison avant que les médias ne s’emparent du sujet, suggérant une tentative d’étouffement.

Le Réseau Français d’Addictovigilance a signalé une hausse de 15 % des incidents liés au chemsex depuis la pandémie de COVID-19, selon des données publiées début 2025. Avec 24 décès enregistrés parmi 235 cas depuis 2008, les experts appellent à des programmes élargis de réduction des risques, incluant des salles de consommation sécurisée et des campagnes de sensibilisation.

Une ville sous le choc

Fontainebleau, habituée à une tranquillité relative, se retrouve sous les projecteurs. Les autorités locales collaborent à l’enquête, qui pourrait révéler des liens avec des réseaux de distribution de drogues. Les habitants oscillent entre tristesse et inquiétude, certains s’interrogeant sur la présence de tels risques dans leur communauté.

Héritage et questions en suspens


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