Et si les "parents mous" qu'on pointe du doigt étaient en réalité les super-héros discrets d'une génération sacrifiée ? Dans un monde qui craque de toutes parts, les milléniaux absorbent les chocs pour leurs enfants, réparent les failles du passé et inventent un avenir plus doux.
Imaginez : des espions de la DGSE, des gendarmes du GIGN, des officiers de la DGSI, et même les protecteurs les plus proches de l'Élysée, traqués non par des drones russes ou des agents chinois, mais par... leurs propres smartphones.
Pas besoin de se voiler la face, nous sommes fans de Franck Glenisson. Totalement immergé dans la réalité sombre de son temps, il est le fils d’une copulation peu probable mais excitante entre Bettina Rheims et Charles Bukowski. Stéphan(i)e a été dévoilé en novembre dernier au centre Pompidou durant le festival international du film de mode, ASVOFF7. « L’histoire d’un petit garçon du Nord de la France qui devra se débarrasser de ses démons pour devenir et vivre pleinement sa vie de femme » selon l’auteur lui-même. Un pitch plutôt lisse pour un film clipé, spasmodique, qui rend une souffrance sociale par le jeu de métaphores évidentes et esthétiques (n’hésitant pas, même, à user d’images directement issues de notre mémoire inconsciente des fantasmagories de contes pour enfants), qui s’abandonnent dans une mise en scène beaucoup plus subtile et névrotique. C’est dans ce paradoxe et cette mise en opposition de l’image et de son montage que né une dichotomie d’émotions. À la fois reflet des deux sexes antagonistes partageant le même corps, et à la fois, écho du malaise naturel d’une société qui veut accepter les transsexuels, mais se trouve pris devant la complexité à aimer le non naturel. Bref, Franck Glenisson, en trois minutes, résume la position du monde et celle de chacun de ses individus, seulement par un jeu de mise en perspective visuelle. Bref, de l’art. Et du grand.
En mai 2025, le Festival de Cannes a dévoilé The Phoenician Scheme, le dernier opus de Wes Anderson, un cinéaste dont le style visuel inimitable et les récits excentriques ont redéfini le cinéma d’auteur contemporain.
Le cinéaste Yves Boisset a un jour rencontré une officier de police judiciaire, Éliane, ayant été virée de son poste pour avoir poussé trop loin son enquête sur un réseau pédocriminel composé de notables de la région lilloise.
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