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La guerre perdue : vers un nouvel ordre géopolitique en 2026 ?

Imaginez un monde où l'Occident, aveuglé par ses propres illusions, court vers un effondrement inévitable. Dans une vidéo choc, l'ex-diplomate Alastair Crooke lâche une bombe : « La guerre était perdue, point final ! » Il décrypte comment les "récits gagnants" masquent une réalité brutale.

La guerre perdue : vers un nouvel ordre géopolitique en 2026 ?

Et si 2026 marquait la fin d'un empire ?

Dans une récente intervention captivante, l'ancien diplomate britannique Alastair Crooke, expert en géopolitique du Moyen-Orient et des conflits mondiaux, a déclaré sans ambages : « La guerre était perdue, point final ! » Référant principalement à l'incursion ukrainienne à Koursk et à la stratégie occidentale en Ukraine, Crooke met en lumière les failles d'une approche basée sur des « récits gagnants » plutôt que sur la réalité terrain. Comme il l'explique avec force : « L'Occident a commencé à voir 'posséder' le récit gagnant – et présenter celui de l'Autre comme maladroit, dissonant et extrémiste – comme plus important que d'affronter les faits sur le terrain. Posséder le récit gagnant, c'est gagner, selon cette vision. La 'victoire' virtuelle l'emporte ainsi sur la 'vraie' réalité. » Mais au-delà de cette analyse rétrospective, que nous réserve l'avenir ? Explorons les ramifications potentielles de cette « défaite annoncée » pour l'année 2026.

Une guerre occidentale basée sur l'illusion

Alastair Crooke, fondateur du Conflicts Forum et voix respectée dans les cercles stratégiques, argue que l'Occident a misé gros sur l'Ukraine non pas pour une victoire militaire tangible, mais pour imposer un récit idéologique. L'incursion à Koursk, orchestrée avec l'appui de l'OTAN, visait à inverser la dynamique en portant la guerre sur le sol russe. Pourtant, comme Crooke le souligne de manière choc : « L'incursion de Koursk était un énorme pari de l'OTAN : elle impliquait de hypothéquer les réserves militaires et les blindés ukrainiens, comme des jetons sur la table de roulette, en pariant qu'un succès éphémère à Koursk renverserait l'équilibre stratégique. Le pari a été perdu, et les jetons perdus. » Cette « guerre à l'occidentale », où l'appropriation du récit l'emporte sur les faits, révèle une rigidité structurelle qui pourrait précipiter des changements profonds. Crooke ajoute une phrase percutante : « La façon occidentale de faire la guerre – posséder le récit l'emporte sur la réalité. »

En 2025, nous observons déjà les fissures : l'équipement allemand à Koursk ravive les fantômes de la Seconde Guerre mondiale en Russie, renforçant la détermination de Moscou. Pour Crooke, cela n'est pas qu'une anecdote ; c'est le symptôme d'une stratégie occidentale qui sous-estime les dynamiques culturelles et historiques. Il avertit : « L'équipement allemand visible à Koursk a réveillé de vieux fantômes, et a consolidé la conscience des intentions hostiles occidentales envers la Russie. 'Jamais plus' est la riposte non dite. » De plus, « En fin de compte, le message que les services occidentaux ont envoyé est que l'Occident (l'OTAN) vient pour la Russie. C'est le sens de choisir délibérément Koursk. »

Trump pressé, Poutine patient

Dans la vidéo, Crooke explore également les personnalités contrastées de Donald Trump et Vladimir Poutine, qui pourraient jouer un rôle pivotal dans l'évolution du conflit. Il décrit Trump comme un leader impulsif et changeant, capable de « veer from one place to another under pressure » (virer d'un endroit à un autre sous pression), mais motivé par un désir profond de mettre fin à la guerre en Ukraine pour satisfaire sa base MAGA. Crooke note que Trump a radicalement évolué, passant d'un appel à un cessez-le-feu à l'acceptation d'un traité de paix, reconnaissant les revendications russes sur la Crimée et les oblasts comme « historically and culturally accurate or militarily inevitable » (historiquement et culturellement précises ou militairement inévitables). Cependant, il avertit que Trump, bien qu'ayant ostensiblement jeté les néoconservateurs « under the bus » (sous le bus), pourrait céder sous la pression des alliés européens.

En contraste, Poutine est dépeint comme patient et méthodique, poursuivant un « outcome of the conflict militarily » (résultat du conflit militairement) tout en offrant des sorties diplomatiques, comme lors des négociations d'avril 2022 arrêtées net. Crooke souligne que Poutine est contraint par la constitution russe, rendant impossible toute cession de territoires comme le Donbass, et qu'il donne des « lectures » détaillées sur l'histoire pour contextualiser ses positions. Cette patience de Poutine, opposée à l'empressement de Trump, pourrait définir les négociations futures : « Trump is flooding the information space » (Trump inonde l'espace informationnel) pendant que Poutine avance patiemment sur le terrain.

Prédictions pour 2026 : un effondrement progressif de l'ordre occidental ?

  1. L'Ukraine : vers une partition inévitable ?
    Si la guerre est effectivement « perdue » comme l'affirme Crooke, 2026 pourrait voir une accélération de la fragmentation ukrainienne. Avec les lignes de front s'effondrant dans le Donbass, Kiev pourrait être contraint à des négociations forcées. Prédiction : une partition de facto émergera, avec la Russie consolidant ses gains à l'est et au sud. L'Occident, épuisé financièrement, réduira son soutien, menant à un « gel » du conflit similaire à celui de la Corée. Cela pourrait booster les mouvements séparatistes en Europe de l'Est, comme en Moldavie ou en Géorgie, où la Russie étendra son influence via des alliances économiques. Crooke souligne : « La méfiance envers les États-Unis en Russie est maintenant absolue. Cela a rendu Moscou plus déterminé à poursuivre l'opération spéciale jusqu'à sa conclusion. » La patience de Poutine pourrait forcer Trump, pressé par le temps, à accepter un accord défavorable à l'Occident.
  2. La Russie : renaissance économique et alliances asiatiques
    Crooke met en garde contre une sous-estimation de la résilience russe. En 2026, Moscou, libéré des sanctions occidentales grâce à des pivots vers la Chine et l'Inde, pourrait émerger comme un leader eurasiatique. Prédiction : les BRICS+ s'élargiront, avec l'ajout de pays comme l'Arabie saoudite, créant un bloc économique rivalisant avec l'UE. La Russie testera de nouveaux armements hypersoniques, dissuadant toute escalade de l'OTAN, et pourrait même proposer un « nouveau Yalta » pour redessiner les sphères d'influence en Europe. La personnalité patiente de Poutine, comme décrite par Crooke, lui permet de « pursue finding an outcome » (poursuivre la recherche d'un résultat) sans précipitation, contrastant avec l'approche de Trump qui cherche un « decent exit » rapide.
  3. L'Occident : crise interne et déclin hégémonique
    L'analyse de Crooke sur les « récits gagnants » qui piègent les décideurs dans des illusions pourrait culminer en une crise de légitimité. Aux États-Unis, avec les élections de mi-mandat en vue, un backlash contre les dépenses militaires pourrait fracturer l'unité bipartite. En Europe, l'Allemagne et la France, déjà polarisées, pourraient voir des gouvernements populistes anti-OTAN gagner du terrain. Prédiction : l'UE connaîtra une « déglobalisation » forcée, avec des pénuries énergétiques persistantes menant à des récessions. L'OTAN, affaiblie, pourrait se recentrer sur la défense continentale, abandonnant ses ambitions globales. Crooke note de manière incisive : « Koursk, plutôt, est un 'poisson' différent. Il est ancré dans les notions d'exceptionnalisme occidental. L'Occident se perçoit comme virant du 'bon côté de l'Histoire'. » L'empressement de Trump pourrait accélérer ce déclin s'il cède à des pressions, comme le suggère Crooke.
  4. Ramifications mondiales : un Moyen-Orient redessiné et des conflits hybrides
    Crooke, expert du Moyen-Orient, relie souvent l'Ukraine à d'autres théâtres. Si l'Occident faiblit, Israël pourrait intensifier ses actions contre l'Iran, mais avec un soutien américain diminué. Prédiction : en 2026, un « axe de la résistance » (Iran, Syrie, Houthis) renforcé par des armes russes testera les limites israéliennes, potentiellement menant à une trêve fragile au Liban. Parallèlement, les conflits hybrides (cyber, drones) deviendront la norme, avec la Chine exploitant les faiblesses occidentales en mer de Chine méridionale. La dynamique Trump-Poutine pourrait influencer ces théâtres, avec Poutine utilisant sa patience pour interconnecter les fronts.

Vers un monde multipolaire : opportunités et risques

Alastair Crooke conclut souvent par un appel au réalisme : l'Occident doit abandonner ses illusions pour éviter une escalade involontaire. En 2026, ce multipolarisme pourrait offrir des opportunités, comme des accords climatiques inclusifs ou une stabilisation économique via les Routes de la Soie chinoises. Mais les risques sont élevés : une erreur de calcul pourrait mener à une confrontation nucléaire limitée, ou à des cyber-guerres paralysant les infrastructures critiques. Les personnalités contrastées de Trump et Poutine – l'un pressé, l'autre patient – pourraient soit catalyser une paix durable, soit exacerber les tensions.

Pour Apar.tv, cette prédiction n'est pas alarmiste, mais un appel à la vigilance. La guerre perdue en Ukraine n'est pas une fin, mais un pivot. Comme Crooke le dit : « Point final ! » – mais pour quel nouveau chapitre ?

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