Dans les couloirs feutrés des startups de Tel-Aviv, dans les laboratoires high-tech de Haïfa, et jusque dans les salles d’opération des hôpitaux de Jérusalem, un mot d’ordre silencieux mais implacable s’est répandu : partir.
Aujourd'hui, alors que la lumière se pose sur un scandale d'abus sexuels rituels impliquant des membres du Knesset israélien, une ombre inquiétante plane sur Paris.
Imaginez un film écrit au XXIème siècle par Fellini et Visconti mettant en scène un écrivain mondain. Qu’est-ce que cela pourrait donner ? « Stefania, tu travailles toute la semaine à la télé, tu sors tous les soirs. Tes enfants ne te voient jamais, même pas pendant tes longues vacances. Tu as, pour être précis, un majordome, un domestique, un cuisinier, un chauffeur qui accompagne tes enfants à l’école, plus trois baby-sitters… Tu as 53 ans et une vie dévastée, comme nous tous. Alors, au lieu de nous faire la morale et de nous regarder avec mépris, tu devrais le faire avec affection. Nous sommes tous au bord du gouffre. Notre seul remède est de nous tenir compagnie et de rire un peu de nous. Non ? » Ce dialogue en réalité est signé par le réalisateur Paolo Sorrentino dans « La Grande Bellezza ». Film aussi glaçant qu’exaltant. Un choc esthétique rare. Qui donne à la fois l’envie de retourner dans les musées et de commencer un nouveau roman. Paolo Sorrentino donne l’envie de sortir de soi pour apprendre à se rencontrer enfin. Pour y parvenir, il prend le meilleur de Proust, de Céline, de Breton, de Flaubert. C’est son voyage à la recherche du temps perdu. Sous couvert de mélancolie, il fabrique une Italie post-berlusconienne en fin de vie. Hédoniste et donc dénué de sens. Avec en fond, une nostalgie passéiste empêchant de laisser couler un présent trop pesant. Paolo Sorrentino que beaucoup pensent en poseur, impose un rythme schizophrénique. Un coup profond, un coup futile. Un coup jouissif, un coup abstinent. Bref, il sait jouer avec son spectateur. En bon esthète, qui malgré ce que peuvent en dire ses détracteurs, fulmine déjà parmi les grands. Qui sont les grands ? Ceux que l’on regarde la tête haute.
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Provocateur, magnifique, dérangeant : Eddington n’épargne personne, ni ses personnages ni ses spectateurs. Aster livre une œuvre magistrale qui fait voler en éclats les conventions et les critiques timorées.
Il est des cinéastes dont le talent devrait crever l’écran, transcender les frontières et secouer les âmes, mais qui, par une aberration totale, restent dans l’ombre. Shinji Sōmai, ce maître japonais, en est l’exemple criant.
Avec le film Nikita (1990) Luc Besson mettait en scène une jeune femme multi-traumatisée récupérée et programmée par les services pour faire d'elle un agent ultra performant...
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