Hier encore, un attaché parlementaire a été retrouvé à terre à Paris, victime d'une overdose de 3-MMC, une drogue synthétique de plus en plus prisée dans les milieux politiques. Ce n’est pas un incident isolé : quatre overdoses, dont deux graves avec pronostic vital engagé, ont été recensées en 24 heures dans la capitale, selon Le Parisien. Parmi les victimes, cet attaché parlementaire incarne un symptôme d’une crise bien plus profonde qui ronge la démocratie française, et en particulier les cercles proches du pouvoir macroniste.
Une culture d’excès à l’Assemblée nationale
Un récent article de Brèves de presse sur X, publié ce 25 mai, met en lumière une réalité choquante : à l’Assemblée nationale, l’alcool coule à flots, entraînant certains députés dans l’alcoolisme, tandis que la cocaïne s’est banalisée. Une assistante de député, sous couvert d’anonymat, témoigne auprès du Figaro : « Certains députés et attachés parlementaires sniffent dans leur bureau. » Elle ajoute que cette pratique s’est « énormément démocratisée » ces dernières années, au point que, dans certaines soirées, « un député peut t’en proposer au bout de cinq minutes ». Ces excès ne sont pas sans conséquences : ils entraînent une multiplication des incidents dans l’hémicycle et les couloirs de la chambre basse, ternissant l’image d’une institution censée incarner les valeurs de la République.
L’image accompagnant cette révélation est éloquente : une bouteille de vin, un verre rempli, et des lignes de cocaïne sur une table de l’Assemblée, à côté d’un micro et de documents officiels. Ce cliché, bien que symbolique, illustre une dérive où les élus, déconnectés des notions de bien et de mal, agissent avec une décomplexion inquiétante.
Libérez l'information
- Inscription -
Ceci est un article - Membre - Votre e-mail suffit pour accéder à l'article complet
abonnés seulement.
S'abonner