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J’ai été reçu aujourd’hui par la plus haute juridiction du Mexique, la Suprema Corte de Justicia de la Nación, et sa ministre @LeniaBatres

J’ai été reçu aujourd’hui par la plus haute juridiction du Mexique, la Suprema Corte de Justicia de la Nación, et sa ministre @LeniaBatres

Alors que se joue le destin du Sénégal, sur fond de loi d’amnistie, et que les persécutions judiciaires atteignent leur climax en France, le Mexique a adopté un pouvoir de gauche, progressiste et féministe qui refuse l’instrumentalisation de ce pouvoir et propose de rendre au peuple sa justice en procédant notamment à l’élection de ses magistrats.

@leniabatres, nommée par le Président de la République@lopezobrador_, fait partie des 11 magistrats les plus puissants du pays.

Elle a immédiatement rompu avec les pratiques en vigueur en prenant l’initiative de commenter publiquement les décisions de l’instance et en réduisant son salaire, considéré excessif.

La magistrature, qui en France condamna à mort De Gaulle en 1940, prêta serment à Pétain en 1941 avant de le condamner à son tour en 1945, est par essence le pilier servile de tous les pouvoirs.

Partout, le contrôle des nominations par le pouvoir politique et l’endogamie naturelle de cette autorité détruisent implacables les aspirations à la justice de bien de ses membres.

En France, cultivant l’impunité - aucune procédure disciplinaire entamée par des justiciables n’a jamais abouti -, fondée sur des concours discriminants socialement, déconnectée de la société, elle forme une classe au service du pouvoir, se montrant par système soumise et prône à réprimer.

Le mouvement des gilets jaunes l’a rappelé. Au Sénégal, la libération subite de 1000 prisonniers politiques, enfermés la veille avec le même zèle par les mêmes magistrats sur instruction politique, montre le caractère parfaitement ridicule des prétentions à l’indépendance de ces corps. Les exceptions ne sauraient faire office de rédemption.

Nous les connaissons, ces juges qui, refusant de plier, cultivent une distance suffisante avec leur office, l’exercice de leur autorité et les systèmes de domination dans lesquels ils s’inscrivent et qu’ils servent sans même penser. Ils sont rares.

Nous les espérons tremblants au seuil de chaque salle d’audience. Cet espoir est le rappel de notre asservissement au pouvoir.


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