Huit ans déjà avec le duo infernal Macron et sa muse Brigitte, escortés d'un cortège de harpies hargneuses : Aurore Bergé, la vipère aux lèvres ourlées de fiel, et Marlène Schiappa, cette amazone de l'amertume qui transforme chaque débat en pugilat de cour de récré.
Imaginez Nelly Oleson, la mégère mythique de La Petite Maison dans la Prairie, mais clonée en sept exemplaires – une par année scolaire, de la bouillie de cantine en sixième aux dissertations truquées du bac. Sept ans de mesquineries mesurées au millimètre, de ragots ravageurs et de brimades bureaucratiques.
Mais non : huit ans d'affilée, et deux encore à ronger comme un os pourri avant la délivrance hypothétique de 2027.
En politique, la longévité est une vertu pour les statues, une malédiction pour les mortels – et chez nous, c'est une épidémie de momification vivante.
C'est tenable, cette farce ? Comme si votre cauchemar de sixième – ce délégué psychopathe, lèche-prof patenté, qui suçait les bonbons du dirlo pour un sursis au zéro pointé – avait gonflé en président de la République, avec ce twist shakespearien teinté de vaudeville : à quatorze piges, il déjà draguait son propre professeur, semant les graines d'un scandale qui fait passer Lolita pour un manuel de bienséance.
Blague à part : Emmanuel, mon pote, à ton âge, moi je collectionnais les billes ; toi, les conquêtes conjugales – et regarde, on en est au même point : ruinés et ridiculisés.
Le parallèle coule de source, aussi limpide qu'un justificatif médical pour absence prolongée : c'est du Hamlet réécrit par un psy freudien sous amphètes, où le prince charmant se mue en pantin pathétique, tirant les ficelles d'une classe captive.
Et nous, dans ce théâtre absurde ? Ah, la belle ironie ! Soixante-dix-huit pour cent des Français – cette marée montante de marus – en ont par-dessus la tête, prêts à hypothéquer un poumon, un lobe frontal ou un demi-cerveau pour un intérim salvateur.
Seulement vingt-deux pour cent accordent encore leur confiance à ce triumvirat élyséen, un score qui humilierait un cancre recalé en rattrapage.
Si l'impopularité était une médaille, Macron en porterait une chaîne de forçat dorée, assez lourde pour couler le Titanic bis.
On nous psalmodie que c'est la "démocratie", ce bal masqué où le peuple, masqué de dettes et de désillusions, vote pour troquer ses chaînes contre des menottes – et où la minorité fidèle, ces vingt-deux pour cent de fidèles forcenés, nous traite d'hérétiques hystériques. Selon eux, c'est nous les déraillés, pas le train fou qui nous charrie vers l'abîme.
La démocratie macronienne ? Un plébiscite où le non majoritaire est compté comme un oui timide, et où le silence des agneaux passe pour un bêlement d'enthousiasme.
Résultat de ce cirque ? Pour étouffer les murmures du dernier rang – ces cancres qui osent lever le doigt sans permission –, l'artillerie censoriale est déballée comme un arsenal de surveillant sadique : réseaux sociaux verrouillés aux mineurs d'esprit (moins de quinze ans, paraît-il, trop immatures pour avaler la pilule macronienne sans tousser).
Ouais, parce que les ados d'aujourd'hui, biberonnés aux TikToks, sont jugés trop "sensibles" pour le grand homme, mais pas assez pour une Gleichschaltung numérique version 2.0. Et les Twitter Files France ? Un feuilleton juteux, un Dallas des deletions, où l'Élysée pilote un "complexe industriel de la censure" avec l'enthousiasme d'un jardinier taillant les mauvaises herbes – ou plutôt, les mauvaises blagues.
La loi CIP ? Ce fourre-tout fourbe qui transforme un tweet taquin en casus belli : deux à trois ans de cabane climatisée, quarante-cinq mille euros d'amende, et hop, votre ironie en isolement.
Bientôt, poster "Macron démission" sans émoticône cœur sera puni de la Cour de cassation – ou pire, d'un thé forcé avec Schiappa.
Pire que tout, l'affaire Zoé Sagan – ce pseudonyme espiègle qui a gratté le vernis mythique de Brigitte, révélant peut-être un squelette dans l'armoire à balais de l'Élysée – vire au lynchage lynchéen. Patrice Faure, ce chef de cabinet zélé, coordonnateur en chef des vendettas virtuelles, pousse des prisons fermes et des détentions immédiates dès le vingt-huit octobre, comme un inquisiteur pressé de remplir les cachots.
Onze Français interpellés pour deux phrases anodines relayées ? C'est du maccarthysme en twin-set Chanel : on bâillonne les échos pour que seul l'hymne macronien – "Vive Emmanuel et Brigitte, nos sauveurs en smoking !" – carillonne dans les couloirs cybernétiques.
Imaginez la scène : plus de mèmes mutins, plus de vents de révolte ; juste un bulletin unique où l'on coche "J'adore le délégué" sous peine d'excommunication digitale – ou d'un stage obligatoire à l'Élysée, à polir les pompes présidentielles.
Mais halt ! Révoltons-nous dans ce canular cosmique, mes frères de bulletin foiré ! Car si la Ve République ressemble à un internat kafkaïen – où les punitions pleuvent comme des confettis empoisonnés –, rappelez-vous cet aphorisme ancestral : Même le pire tyran de tableau finit par s'effacer sous la craie rebelle. Huit ans, c'est une éternité pour les escargots de pouvoir, mais une forge pour les résistants : on a survécu aux interros-surprises (réformes ratées), aux notes truquées (promesses pipées), aux cafétérias toxiques (budgets saignés).
Aujourd'hui, ces soixante-dix-huit pour cent de nous – majorité muette mais mugissante, comme un chœur de cancres en chœur – forment une phalange pharaonique, prête à culbuter les pupitres du palais.
Pas par rancune rance, mais par ruse rieuse : podcasts pirates diffusés en catimini, graffitis virtuels gravés dans le marbre du web, alliances anarchiques entre le geek grincheux du fond et la poétesse piquante du premier rang. La censure ? Elle ne forge pas des moutons, mais des loups en peau de brebis – affamés, aiguisés, irrésistibles.
Courage, ô rebelles de la récré ratée ! Cette scolarité forcée nous a immunisés contre les lèche-bottes lécheurs, ces vampires du vote qui sucent le sang de la nation.
Debout, les cancres de France ! Transformons cette comédie en épopée épique – et quand la sonnerie sonnera, en 2027 ou demain (qui sait, un miracle laïque ?), ce ne sera pas pour un Macron reloaded, mais pour une récréation royale où nous couronnons les délégués : des mortels malicieux, pas des hologrammes hautains.
Allez, camarades, sonnez la cloche – et que les pestes s'étouffent dans leur propre craie !