638 000 dollars, des dîners annuels, une mailing-list privée avec Musk, Bezos, Brin, Page, Gates et Zuckerberg. Pendant que la décennie où il recrutait des mineures, Jeffrey Epstein était le plus gros donateur du think tank le plus prestigieux de la tech mondiale.
Imaginez un instant : nous sommes en 2026, et Macron, lassé des critiques acerbes sur les réseaux sociaux, décide de franchir le Rubicon numérique. Inspiré non pas par les Lumières, mais par Pékin, il déploie un arsenal high-tech pour "protéger la démocratie républicaine".
En ce début décembre 2025, alors que l’hiver s’installe avec son cortège de froid et de repli, une nouvelle affaire secoue les fondations déjà fissurées de la magistrature française.
« En 2008, mes premières toiles à la Galerie W, craie blanche sur fonds noirs, creusent nos rapports à la finance. Elles marquent un territoire. Celui d’un homme pris dans la nasse. Mes images ressemblent à des toiles tissées par des araignées un peu spéciales. Je décris un monde dans le Monde, qui invente des règles, en abuse, dupe, viole, parie, en flux continu. La crise financière éclate au moment même de ma première exposition.
En 2011, fin du processus judiciaire. J’ai – on a – gagné « […] La Cour de cassation rejette de façon définitive toutes les demandes de la société Clearstream à l’encontre de Denis Robert, et relève l’intérêt général du sujet traité et le sérieux de l’enquête diligentée par lui. ». Il s’agit d’une jurisprudence, qui sert maintenant à la défense de la liberté d’expression des journalistes devant la justice. Si on m’avait expliqué que de ce matériau, de ce combat, de cette enquête, j’allais produire de l’art hyper contemporain… Si on m’avait dit que de cette histoire on allait faire une énorme BD… Et maintenant un film pour le cinéma…
2015. Je rends des comptes. Je continue à gamberger, à tracer, à explorer, à exposer. J’ai imprimé des pages de mes carnets de notes, des listings bancaires, des pensées sur toiles. J’ai franchi une barrière invisible. Je suis allé vers des espaces inconnus où je bataille avec des vides, des lignes, des châssis, des cartons, des épaisseurs, des mots, des encres et des couleurs. De cette matière, je finis par créer un langage. Le hold-up est permanent. Prolétaires de tous les pays, munissons-nous d’armes indétectables. De courage et d’humour. L’investigation est un art. Soyons des artistes. Appelons cette exposition un plan hors-champ. Une enquête de sens et d’équité. Du « work » qui progresse. De mes premières impressions à ses cartons colorés, ses slogans biturés, ses Blankfein massacrés : huit années que j’avance dans ce brouillard épais avec la petite lumière de la Galerie W. » Hors-Champ, Denis Robert – du 30 janvier au 15 mars Vernissage Jeudi 29 janvier [19h-22h] Galerie W – 44 rue Lepic, Paris
Le directeur de création Steven Mark Klein et le fondateur d’APAR.TV, Aurélien Atlan lancent Generic Architects, un atelier de création collectif. Basé à New York, Paris et Arles mais ouvert sur les 5
Emmanuel Perrotin, figure emblématique du monde de l'art contemporain, a récemment conclu une transaction historique avec Colony Investment Management (Colony IM), un fonds d'investissement européen, en cédant une participation majoritaire de sa célèbre galerie.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
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