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GHB, cocaïne et chemsex : Enquête sur les dérives toxiques de l'élite macronienne

Snif, snif, le pouvoir qui monte... et qui retombe en vrille. Du 3-MMC financé sur frais de mandat au GHB qui emporte un pilier vendéen en pleine orgie chemsex, les cracks de la Macronie transforment l'Élysée en trip-hop fatal. La France sniffe, la République tousse du sang.

GHB, cocaïne et chemsex : Enquête sur les dérives toxiques de l'élite macronienne

Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, une série de scandales impliquant des figures proches du président – ou de son entourage élargi – a éclaboussé la République en Marche (devenue Renaissance), le MoDem et d'autres alliés centristes.

Ce n'est plus un fait divers isolé, mais un phénomène systémique, révélant une culture de l'excès au sommet de l'État.

De l'administration de GHB en vue de viols à la consommation ouverte de cocaïne, en passant par des soirées chemsex et des trafics présumés, ces affaires dressent le portrait d'une élite politique déconnectée, où la drogue sert de lubrifiant à des dérives morales et éthiques.

L’augmentation de la consommation de drogues a bondi de 107 % sous l’administration Macron
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence en 2017, la France a vu une augmentation préoccupante de la consommation de drogues et d’alcool, notamment dans le milieu professionnel.

Cette enquête, recense exhaustivement les cas documentés depuis 2017, en s'appuyant sur des jugements, enquêtes judiciaires et révélations journalistiques.

Elle met en lumière comment ces scandales, souvent minimisés ou étouffés, érodent la crédibilité d'un pouvoir qui se targuait de moraliser la vie publique.

Encore un député macroniste fait scandale sur sa conso de cocaïne tout en cachant plus d′1 million d’€
Le député macroniste Emmanuel Pellerin, qui a fait scandale après une enquête de Mediapart sur sa consommation de cocaïne…

Et au cœur de cette tourmente, des rumeurs persistantes autour de Gabriel Attal, ancien Premier ministre, et de son règne à Matignon – surnommé dans les cercles élyséens "la cage aux folles" –, viennent ajouter une couche d'ombre à ce tableau déjà sombre.

Laurent Bigorgne : Le think tank macronien au bord du gouffre

Le premier scandale éclate en 2022, impliquant Laurent Bigorgne, figure intellectuelle de la Macronie et ancien directeur de l'Institut Montaigne, un bastion libéral proche d'Emmanuel Macron. Lors d'un dîner professionnel à Marseille en février 2022, Bigorgne administre du GHB – la "drogue du violeur" – à Sophie Conrad, sa collaboratrice de longue date. L'intention est claire : la violer. Conrad, sentant l'effet de la substance, parvient à alerter une amie et à déposer plainte pour tentative de viol.

Le directeur de l’Institut Montaigne drogue avec de la MDMA une collaboratrice à son insu
Proche de Macron, le directeur de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne interpellé pour “administration de substance nuisible” mais protégé…

L'enquête révèle un mobile sexuel incontestable. Les juges, bien que relaxant Bigorgne du chef de viol pour vice de procédure, retiennent l'administration de substance en vue de viol. En décembre 2022, le tribunal correctionnel de Marseille le condamne à 12 mois de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans. Bigorgne, qui avait été un conseiller informel de Macron lors de sa campagne de 2017, voit sa carrière brisée. L'Institut Montaigne, financé par des patrons du CAC 40 et influent dans les cercles réformateurs, se distancie, mais l'affaire expose les failles d'un réseau où l'élitisme rime avec impunité.

Ce cas n'est pas isolé : il inaugure une série où la drogue sert d'outil de prédation au sein même des cercles macronistes.

Emmanuel Pellerin : La cocaïne au Palais Bourbon

Janvier 2023 : le député Renaissance des Hauts-de-Seine, Emmanuel Pellerin, avoue publiquement avoir consommé de la cocaïne "avant et après" son élection législative de juin 2022. Âgé de 28 ans à l'époque, ce jeune élu, propulsé par la vague macronienne, admet avoir acheté la drogue via Snapchat et la stockée chez lui. Mediapart, dans une enquête fouillée, détaille comment Pellerin, fervent défenseur de la laïcité et des réformes sociétales, menait une double vie.

Pellerin se met immédiatement en retrait de son groupe parlementaire. Une enquête pour usage de stupéfiants est ouverte par le parquet de Nanterre. L'affaire, qui touche un pilier de la "jeune garde" macronienne, révèle une banalisation de la consommation chez les élus issus de la société civile. Pas de sanction pénale lourde à ce jour, mais un coup dur pour l'image d'une Assemblée "renouvelée" par Macron en 2017.

Nicolas Jeanneté : Trafic et pédopornographie dans les soirées parisiennes

Mars 2023 marque un tournant plus sordide avec Nicolas Jeanneté, conseiller de Paris centriste (affilié au Nouveau Centre, allié historique de la Macronie) et directeur exécutif de ce parti. Mis en examen pour trafic de stupéfiants, Jeanneté est soupçonné d'avoir organisé des soirées "chemsex" – ces orgies prolongées sous l'emprise de drogues comme le GHB et la MDMA (ecstasy). Des perquisitions à son domicile révèlent non seulement des stocks de ces substances, mais aussi des images pédopornographiques sur son ordinateur.

Jeanneté refuse de démissionner et siège chez les non-inscrits au Conseil de Paris. L'enquête, menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), porte désormais sur l'acquisition et la cession d'images de pornographie enfantine, en plus du trafic. Ce scandale, survenu au cœur de la capitale, illustre comment les réseaux centristes, piliers de la majorité macronienne, abritent des pratiques illicites. La proximité de Jeanneté avec des figures comme François Bayrou renforce l'idée d'un écosystème vicié.

Le juge pour enfant qui proposait à des inconnus de violer sa fille de 12 ans n’ira pas en prison
Le juge indigne Olivier Bailly n’ira donc pas en prison. Contrôle judiciaire. Il proposait sa fille de 12 ans sur des sites libertins…

Joël Guerriau : Le sénateur qui drogue une députée

Novembre 2023 : le summum de l'horreur avec Joël Guerriau, sénateur MoDem de Loire-Atlantique. Lors d'un dîner au restaurant Le George V à Paris, il verse du GHB dans le verre de la députée écologiste Sandrine Josso, dans l'intention de l'agresser sexuellement. Josso, ivre et désorientée, est raccompagnée chez elle par un couple dînant voisin. Guerriau, paniqué, la suit et tente de s'introduire chez elle.

Placé en garde à vue, des tests toxicologiques confirment la présence de GHB, mais aussi de benzodiazépines, kétamine et MDMA dans le sang de la victime – des traces résiduelles de ses propres consommations, selon l'accusé. En juin 2025, la justice ordonne un procès pour "administration de substance en vue de commettre une agression sexuelle" (soumission chimique). Guerriau, qui nie toute intention malveillante, est suspendu de ses fonctions au Sénat jusqu'à nouvel ordre. Ce cas, impliquant un allié clé de la Macronie au Sénat, soulève des questions sur la vigilance des partis face à leurs élus.

Les dessous de l’affaire Jérémie Ladreit de Lacharrière
Pédopornographie : Jérémie Ladreit de Lacharrière placé en détention provisoire. Retour sur une histoire de psychopathe.

Andy Kerbrat : Un allié de la Nupes pris dans la toile macronienne

Octobre 2024 apporte un nouveau rebondissement avec Andy Kerbrat, député La France insoumise (LFI) de Loire-Atlantique, interpellé en flagrant délit pour achat de 3-MMC – une drogue de synthèse aux effets euphorisants et empathogènes – auprès d'un mineur vendeur. Bien que LFI ne fasse pas partie de la Macronie stricto sensu, Kerbrat, élu en 2022 dans une circonscription disputée face à des candidats macronistes, illustre les porosités des milieux politiques parisiens. Selon Mediapart, le député finançait sa consommation via ses frais de mandat parlementaire, détournant ainsi des fonds publics destinés à l'activité législative.

L'affaire éclate après une surveillance policière : Kerbrat est arrêté rue de Rivoli à Paris, avec la substance en poche. En mai 2025, l'Assemblée nationale, sous pression, l'exclut pour 15 jours et lui retire la moitié de son indemnité mensuelle pour "usage illicite des fonds". Une enquête judiciaire pour acquisition de stupéfiants et corruption est en cours. Ce scandale, bien que marginal à la majorité, montre comment les excès transversaux contaminent l'ensemble du spectre politique, avec des échos dans les réseaux macronistes via des alliances ponctuelles au Parlement.

Laurent Caillaud : La mort tragique d'un proche de Retailleau

Plus récent et tragique, le cas de Laurent Caillaud, conseiller régional vendéen et fidèle de Bruno Retailleau (Les Républicains, allié occasionnel de la Macronie sur des réformes sécuritaires), qui décède le 15 septembre 2025 à l'âge de 56 ans lors d'une soirée privée en Vendée. Selon les premiers éléments rapportés par la presse locale, la nuit impliquait des pratiques chemsex, avec présence présumée de drogues comme le GHB. Une autopsie est en cours, et une enquête pour déterminer les causes exactes du décès – overdose, malaise cardiaque ou autre – a été ouverte par le parquet de La Roche-sur-Yon.

Caillaud, discret mais influent dans les cercles conservateurs vendéens, était connu pour son rôle de conseiller auprès de Retailleau, figure de l'opposition dure à Macron tout en soutenant certaines mesures gouvernementales. Ce drame, survenu il y a quatre jours, ravive les débats sur les risques sanitaires des soirées chemsex et interroge les liens entre élus de la majorité et de l'opposition dans ces milieux festifs parisiens et provinciaux.

Au-delà des cas avérés : Les rumeurs autour de Gabriel Attal et la "cage aux folles" de Matignon

Si ces affaires judiciaires sont accablantes, les rumeurs, plus insidieuses, visent le cœur du pouvoir : Gabriel Attal, ancien Premier ministre (janvier 2024 à juillet 2024) et figure montante de la Macronie. Selon des révélations du Monde en décembre 2024, Matignon sous Attal était surnommé "la cage aux folles" dans les couloirs de l'Élysée – une référence au film La Cage aux folles, évoquant un environnement perçu comme efféminé ou queer en raison de l'orientation sexuelle ouverte d'Attal. Ce sobriquet, attribué à l'entourage proche d'Emmanuel Macron, surgit dans une enquête plus large sur l'homophobie décomplexée à l'Élysée, où Attal est moqué comme "petit pdé" et Matignon comme un repaire de "grandes trlouzes".

Mais les rumeurs ne s'arrêtent pas là. Dans les cercles parisiens et journalistiques, on murmure que ces soirées à Matignon, décrites comme festives et exubérantes, flirtent avec les excès des "chemsex" – ces pratiques où drogues et sexualité se mêlent. Marc Endeweld, journaliste d'investigation spécialiste du macronisme, a alimenté ces spéculations dans ses analyses des rivalités internes au pouvoir. Dans un billet de son Substack en juillet 2025, Endeweld évoque un "double divorce" entre Attal et Macron, marqué par des "fêtes légendaires" à Matignon qui auraient choqué l'Élysée, avec sous-entendus sur des consommations de substances. Bien que non étayées par des preuves formelles, ces allégations, relayées dans les dîners en ville et les leaks anonymes, soulignent une fracture profonde : d'un côté, l'austérité élyséenne ; de l'autre, un Matignon perçu comme un havre de libertés incontrôlées. Attal, qui nie vigoureusement ces rumeurs, les qualifie de "campagne de diffamation homophobe", mais elles persistent, alimentant le narratif d'une Macronie en déliquescence.

Un système vicié : Vers une purification nécessaire ?

Ces cas, du think tank élitiste aux bancs du Parlement, en passant par les sénats provinciaux et les conseils régionaux, tracent une ligne rouge : la drogue n'est plus un vice privé, mais un marqueur systémique de la classe politique macronienne et de ses alliés. Depuis 2017, date de l'ascension d'un Macron promettant une "République exemplaire", au moins six affaires majeures ont émergé, touchant des profils variés – intellectuels, jeunes députés, centristes chevronnés, sénateurs et conseillers régionaux. Le point commun ? Une impunité relative, des enquêtes traînantes et une omerta collective qui protège les réseaux.

Ce phénomène n'est pas anodin. Il reflète une bulle parisienne où le stress du pouvoir se noie dans la poudre et les pilules, favorisant des dérives prédatrices et des morts évitables. Les victimes – comme Sophie Conrad ou Sandrine Josso – paient le prix fort, tandis que les coupables, souvent, rebondissent. Face à cela, des appels à une commission d'enquête parlementaire se multiplient, portés par l'opposition de gauche et de droite.

Mais au sein de la Macronie, le silence domine, craignant un effet domino.

Apar.tv appelle à une transparence totale : audits des frais de mandat, formations obligatoires sur les addictions, et une tolérance zéro pour les usages illicites. Sans cela, le poison continuera de ronger les fondations de la Ve République. L'heure n'est plus aux rumeurs : elle est à l'action.

La dérive des drogues dans la politique française – Un fléau qui gangrène la démocratie
Le 25 mai 2025, un nouveau scandale éclabousse l’Assemblée nationale française, révélant une fois de plus l’ampleur alarmante des problèmes de drogue dans les cercles du pouvoir.

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