Top 3 des producteurs braqueurs : Mediawan, Banijay, Newen dépouillent France TV
Enquête sur la domination de Mediawan et Banijay : un gâteau public dévoré sous l’influence de Xavier Niel.
Dans une tentative de réduire les coûts et d’optimiser l’emplacement de son parti, Gabriel Attal a cherché à vendre l’ancien siège de Renaissance, jugé trop grand, à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours pour 35 millions d’euros.
Malgré l’intérêt marqué de cette dernière, la transaction ne s’est finalement pas concrétisée.
L’ancien quartier général du parti Renaissance, situé au 68 rue du Rocher dans le 8e arrondissement de Paris, était un imposant bâtiment de 2 000 mètres carrés répartis sur six étages.
Cependant, la plupart de ces étages étaient inoccupés, ce qui a valu au lieu d’être qualifié de « vaisseau fantôme » par Le Parisien. Trop vaste et mal adapté aux besoins du parti, le bâtiment engendrait des frais d’entretien exorbitants, notamment pour le chauffage et l’éclairage.
En déménageant dans un espace plus petit, Renaissance espérait économiser plus d’un million d’euros par an. Gabriel Attal avait également critiqué l’emplacement comme étant « trop excentré », bien qu’il ne se trouve qu’à trois stations de métro de l’Assemblée nationale.
L’Église mormone, connue officiellement sous le nom d’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, s’était montrée intéressée par l’achat de ce bâtiment. Avec 16 millions de fidèles revendiqués à travers le monde, cette organisation religieuse trouvait son site actuel dans le quartier du Marais à Paris inadapté.
Selon Matthieu Bennasar, directeur national de la communication de l’Église, le bâtiment du Marais était fragmenté, obligeant les membres à sortir pour passer d’une section à une autre, ce qui posait problème, notamment par mauvais temps. Le siège de la rue du Rocher représentait une opportunité d’unifier et d’améliorer leurs installations dans la capitale française.
Malgré cet intérêt et la capacité financière de l’Église mormone à débourser les 35 millions d’euros demandés, la vente n’a pas abouti. Renaissance a finalement décidé de ne pas poursuivre la transaction, sans que les raisons précises de cet abandon soient clairement établies.
Cet épisode met en lumière les efforts du parti Renaissance pour rationaliser ses biens immobiliers et alléger ses charges, tout comme l’ambition de l’Église mormone de renforcer sa présence à Paris.
Bien que l’opération n’ait pas eu lieu, elle illustre les enjeux stratégiques auxquels ces deux entités sont confrontées dans la gestion de leur implantation dans la capitale.
Selon un rapport d’enquête d’Off Investigation, Renaissance a depuis déménagé dans un nouveau siège situé avenue Robert-Schuman, dans le 7e arrondissement, plus proche de l’Assemblée nationale et du siège du parti Modem.
Inscrivez-vous pour recevoir les newsletters dans votre boîte mail. Des tribunes et débats de société + Des contenus originaux + Une information alternative et prédictive