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French response : vers une diplomatie numérique contrainte par l'effondrement des médias traditionnels

Le 5 septembre 2025, le ministère de l'Europe et des affaires étrangères, dirigé par Jean-Noël Barrot, a lancé "French response", un compte X dédié à contrer la désinformation institutionnelle étrangère.

French response : vers une diplomatie numérique contrainte par l'effondrement des médias traditionnels

Ce n'est pas seulement une mesure défensive ; c'est le signe d'une capitulation face à la réalité numérique, où le gouvernement Macron, après des années à dénigrer X comme un repaire de complotisme, doit maintenant s'y investir massivement pour survivre.

Une volte-face face à un paysage médiatique en ruines

Depuis l'acquisition de X par Elon Musk en 2022, le gouvernement français sous Emmanuel Macron n'a cessé de critiquer la plateforme, la qualifiant de vecteur de haine, de désinformation et de complotisme. Des appels répétés ont été lancés pour inciter les citoyens et les institutions à quitter ce réseau, perçu comme incontrôlable et propice aux théories du complot.

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La France possède une longue tradition de contrôle étatique sur la liberté d’expression, remontant aux censeurs royaux et aux tribunaux révolutionnaires, qui persiste aujourd’hui sous des formes modernes.

La ville de Paris a même fermé son compte en janvier 2025, invoquant des préoccupations sur la désinformation et les discours de haine, tandis que des députés et médias publics encourageaient un exode massif, surtout après la réélection de Donald Trump. Emmanuel Macron lui-même avait chargé Musk en 2022 pour son manque de lutte contre la désinformation, et des figures politiques comme Sandrine Rousseau appelaient à déserter X pour ne pas cautionner son évolution.

Pourtant, cette stratégie a échoué. Le gouvernement s'aperçoit aujourd'hui que X est devenu le nouveau média dominant, où les débats réels se déroulent.

Pendant ce temps, les audiences des médias financés par l'État – soutenus par les impôts des Français – s'effondrent complètement. France 2 a enregistré son pire mois en août 2025 depuis cinq ans, avec une chute brutale de 4,2 points en un mois. Les chaînes info comme BFM TV se retrouvent reléguées, perdant des parts d'audience face à des plateformes numériques.

La presse traditionnelle voit ses tirages plonger, avec des centaines de journaux locaux fermant depuis 2004, et la consommation médiatique migre vers les réseaux sociaux, où 37 % des utilisateurs achètent même des produits après avoir vu des pubs.

Plus personne ne lit, ne regarde ou n'écoute les médias subventionnés par l'État ; les Français se tournent vers X pour l'information en temps réel.

C'est dans ce contexte que "French response" émerge. Imaginez : un secrétaire d'État américain comme Marco Rubio accuse la France de saboter des négociations sur les otages israéliens en raison de sa reconnaissance de la Palestine. Au lieu d'un communiqué traditionnel ignoré, la diplomatie française riposte sur X avec des faits, citant des tweets israéliens et des annonces de Macron.

Mais cette initiative n'est pas nouvelle ; l'Élysée et le ministère des affaires étrangères passaient déjà leur temps à démentir des tweets, avec une cellule entière dédiée à la surveillance et à la réponse.

Désormais, ils officialisent cela via un compte dédié, transformant des ressources publiques en outil de communication offensive.

Prédictions : un effet domino vers un contrôle informationnel renforcé

D'ici 2030, "French response" pourrait marquer le début d'une ère où les gouvernements investissent massivement dans les réseaux sociaux, non par choix, mais par nécessité. Avec les audiences des médias d'État en chute libre – France 2 à 13,9 % en août 2025, TF1 à son plus bas malgré des programmes phares –, les impôts des Français financeront de plus en plus ces opérations numériques. Imaginez des équipes composées d'anciens élèves de Sciences Po ou d'écoles de commerce, formés à l'élite, gérant ces comptes comme un nouveau ministère de la vérité. Ils expliqueront aux citoyens ce qu'ils doivent croire et ce qu'ils doivent rejeter, sous couvert de lutte contre la désinformation étrangère, notamment russe en Afrique de l'Ouest.

Sur le plan technologique, cela préfigure l'usage de l'IA pour détecter et contrer les narratifs hostiles en temps réel. Mais cela soulève des questions : cet argent public, détourné des médias traditionnels en déclin, servira-t-il vraiment la transparence, ou renforcera-t-il un contrôle narratif ? L'Union européenne pourrait suivre, créant des équipes unifiées contre les ingérences, mais au risque de transformer la diplomatie en propagande. En Afrique, où la France perd du terrain, ce compte pourrait tenter de reconquérir l'opinion, mais les critiques voient déjà un outil pour imposer une vision unique.

Les réactions sur X sont mitigées : certains saluent une riposte nécessaire, d'autres ironisent sur ce "ministère de la vérité" financé par les impôts, accusant le gouvernement de hypocrisie après des années à pousser au boycott de X.

Une opportunité pour repenser la démocratie informationnelle

Malgré ce virage contraint, "French response" nous inspire à imaginer un avenir où les citoyens reprennent le pouvoir. Face à l'effondrement des médias financés par l'État, qui gaspillent les impôts sans audience, cette initiative révèle la vitalité de X comme espace libre.

Elle nous pousse à questionner : pourquoi les élites de Sciences Po décident-elles de la vérité ? Imaginez un monde où les Français, libérés des narratifs imposés, deviennent eux-mêmes des acteurs de l'information, vérifiant et débattant sur X. Ce lancement, bien qu'imposé par la réalité, pourrait inspirer une diplomatie plus ouverte, où la vérité émerge du débat collectif plutôt que d'un compte gouvernemental.

Suivez @FrenchResponse, mais restez critiques : c'est votre impôt, votre voix, votre avenir. La France s'adapte ; à nous de transformer cette contrainte en révolution démocratique.


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