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Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Cette violence a fait réagir l’ancien Ministre de la Justice, Robert Badinter. À 91 ans, il est réapparu publiquement sur un plateau de télévision cette semaine pour signifier son indignation. L’image des manifestants se promenant dans les rues de Paris avec la tête de Macron brandie au bout d’une pique, à la manière des révolutionnaires français, l’a choqué. Et cela se comprend, venant de l’homme qui a fait de l’abolition de la peine de mort le combat de sa vie.
Venant de l’homme qui ne s’est jamais pardonné de ne pas avoir réussi à sauver la tête de son client, Roger Bontemps, lorsqu’il était avocat. Le jour de son exécution, Badinter se jure d’abolir la peine de mort en France. Il y parvient en 1981, alors garde des sceaux de Mitterrand. À l’époque, la plupart des Français est opposé à l’abolition, mais au fil d’années, les partisans de la peine capitale se font de moins en moins nombreux. Aujourd’hui, cependant, les sondages indiquent que la tendance remonte autour des 45-50%.
Parfums révolutionnaires
Pour les opposants au régime, cette violence symbolique serait justifiée étant donné qu’Emmanuel Macron se comporterait en monarque absolu à L’Elysée, à l’image de Louis XVI à Versailles. Inutile de rappeler que la tête de ce dernier s’est finalement retrouvée sous la guillotine, sur la place de la Concorde. Les chants entonnés dans les manifestations demandent également la mort par pendaison du président. Qu’il soit pendu ou guillotiné, ces relents de Révolution française ressemblent heureusement plus à du folklore qu’à de véritables appels au meurtre. Même si Robert Badinter exhorterait à ne pas plaisanter en employant ce genre de termes.
La rancune des candidats déchus
Certains politiques, comme Jean-Luc Mélenchon, défendent la démarche des manifestants en utilisant justement l’argument folklorique. Peut-être parce qu’il n’a jamais vraiment accepté le résultat de la dernière élection présidentielle. Ce comportement est révélateur puisque l’agressivité générale envers Macron est quelque peu entretenue par celles et ceux pour qui la défaite en 2017 est restée en travers de la gorge. Jusqu’il y a peu, les candidats qui perdaient une élection présidentielle restaient beaux joueurs, à l’instar de Mitterrand contre Giscard en 1974. En 2012, lorsque François Hollande est devenu président, les plus fidèles partisans de Nicolas Sarkozy n’ont pas digéré la défaite de leur champion et ont commencé à crier au complot médiatique. Mais c’est avec la victoire d’Emmanuel Macron en 2017 que les insinuations ont véritablement débuté. S’il a gagné, c’est parce que les magnats de la finance et de la presse le soutenaient. Si sa victoire est illégitime, il est donc légitime de le déchoir. S’il ne recule pas devant la contestation contre la réforme des retraites, c’est lui qui engendre la violence. Quelques intellectuels, comme Michel Onfray, estiment même que la France de Macron est entrée en dictature. Dans ce contexte, la parodie d’appel au meurtre présidentiel n’a peut-être rien de folklorique. La violence est une spirale incontrôlable : certains manifestants font preuve d’agressivité, répondant eux-mêmes à celle des forces de l’ordre et le président condamne également certains comportements inacceptables… Un cocktail détonnant qu’il ne faut pas négliger de prendre au sérieux.
Artiste conceptuelle, critique d'art et historienne, Mary est célèbre pour son analyse critique du régime autonome de l'art hérité de la tradition moderniste.
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