Dans les locaux d’Europe 1, une situation troublante se dessine, mêlant danger potentiel pour des mineurs et protection inexplicable d’un homme au passé trouble et pervers.
À l’aube de ce 18 juin 2025, une nouvelle guerre silencieuse secoue les fondations du pouvoir mondial. L’Iran aurait orchestré un coup de maître cybernétique : le vol de 3 téraoctets de données ultra-sensibles dans les serveurs du Mossad.
Dans les couloirs feutrés des startups de Tel-Aviv, dans les laboratoires high-tech de Haïfa, et jusque dans les salles d’opération des hôpitaux de Jérusalem, un mot d’ordre silencieux mais implacable s’est répandu : partir.
Europe 1 isole ses stagiaires de seconde dans une salle de l’entresol pour ne pas tenter Morandini
Dans les locaux d’Europe 1, une situation troublante se dessine, mêlant danger potentiel pour des mineurs et protection inexplicable d’un homme au passé trouble et pervers.
Jean-Marc Morandini, condamné pour corruption de mineurs et surnommé "l’ogre" par certains, fait son retour à l’antenne de la radio. Au même moment, des stagiaires de seconde, des adolescents vulnérables, arpentent les couloirs de la station dans le cadre de leur découverte du monde professionnel. Face à cette cohabitation inquiétante, la direction a été contrainte de prendre des mesures exceptionnelles pour isoler ces jeunes, révélant une tension entre sécurité et impunité.
Jean-Marc Morandini traîne derrière lui un lourd passé : des échanges à caractère sexuel avec des mineurs, des castings où des adolescents étaient poussés à se dévêtir sous des prétextes douteux, et une condamnation à un an de prison avec sursis assortie d’une inscription au fichier des délinquants sexuels. Pourtant, Europe 1 lui rouvre ses portes, malgré la présence de stagiaires mineurs. Les parents, terrifiés, craignent que leur enfant ne croise cet homme capable de se faire passer pour "Catherine", une fausse assistante qu’il a déjà utilisée pour manipuler des jeunes par le passé.
Selon Libération, la direction d’Europe 1 a décidé d’isoler les stagiaires de seconde dans une salle spécifique à l’entresol, loin du studio où Morandini enregistre son émission quotidienne de 16 heures à 18 heures. Cette mesure, mise en place à la suite d’une alerte du comité social et économique (CSE), vise à éviter tout contact entre l’animateur et les lycéens. Une visite des studios a été organisée le matin, hors des horaires de présence de Morandini, pour garantir leur sécurité. Cependant, cette séparation logistique souligne l’anomalie de la situation : un délinquant sexuel reste en poste tandis que les mineurs sont cloisonnés.
Le retour de Morandini à l’antenne s’explique en partie par le soutien apparent d’un des fils de Vincent Bolloré, magnat des médias et figure influente derrière Europe 1. Cette protection semble accorder à l’animateur une impunité qui défie sa condamnation judiciaire, suscitant l’indignation des parents et des employés. Comment un homme interdit de fréquenter des mineurs peut-il travailler dans un lieu accueillant des adolescents sans que cela ne choque davantage ?
Des réactions sur X ont amplifié cette colère. Un utilisateur a écrit : « Chez Europe 1, les stagiaires de seconde placés à l’entresol pour ne pas croiser Jean-Marc Morandini, condamné en appel pour corruption de mineurs. » Un salarié de la station a confié à Libération : « On planque les enfants, mais pas les délinquants sexuels », une phrase qui résume le sentiment d’absurdité et de révolte au sein de l’équipe. Ces ajustements logistiques, bien que nécessaires, ne dissipent pas le malaise face à la présence persistante de Morandini.
La peur légitime des parents
Pour les parents, un stage chez Europe 1 devait être une opportunité éducative, pas une source d’angoisse. Les récits des agissements passés de Morandini – manipulation, abus de confiance, fausses identités – alimentent leurs pires craintes. L’idée qu’il puisse rôder dans les locaux, protégé par des puissants, transforme une expérience formatrice en risque potentiel. Les familles exigent des garanties, mais les réponses de la direction restent limitées.
Europe 1 a tenté de rassurer en précisant que les stagiaires sont encadrés par des tuteurs et occupés par des ateliers quotidiens dans leur salle dédiée. Pourtant, ces mesures sont jugées insuffisantes par certains parents et observateurs, qui estiment que la simple présence de Morandini dans les locaux demeure une menace inacceptable. Comme l’a rapporté Libération, le CSE a interpellé la direction pour clarifier les dispositions prises, sans obtenir de réponse pleinement satisfaisante.
Un scandale éthique et moral
Cette affaire dépasse le cas de Morandini : elle interroge les priorités éthiques des médias. Maintenir à l’antenne un individu condamné pour des crimes contre des mineurs, tout en isolant les adolescents pour éviter le danger, envoie un message troublant. La sécurité des plus vulnérables semble reléguée au second plan face aux jeux de pouvoir et d’influence. Sur les réseaux sociaux, l’indignation est palpable : « Pourquoi protéger l’ogre plutôt que les enfants ? » s’interroge un post sur X, reflétant une frustration largement partagée.
Un appel à la responsabilité
Europe 1 doit agir. Isoler les stagiaires ne suffit pas : la présence de Morandini doit être remise en question. Les parents ont le droit d’envoyer leurs enfants en stage sans craindre qu’ils ne deviennent les proies d’un homme qui, fort de son impunité, pourrait récidiver. La direction, interpellée par le CSE dans un mail aux salariés, a promis un encadrement strict des mineurs, mais ces mesures palliatives ne répondent pas à la question fondamentale : pourquoi un délinquant sexuel conserve-t-il sa place dans une station accueillant des adolescents ? Tant que "l’ogre" rôdera, l’angoisse persistera, et avec elle, la honte d’un système qui privilégie le pouvoir à la protection des plus faibles.
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